Buvons un coup, buvons en deux

Bonjour - Tout se résume dans l'adresse.
René
[

Bonsoir René,

 

Célèbre maison toujours basée à Marseillan dont la dispersion un peu olé-olé des archives a affolé une génération de marcophile.

François

Bonsoir,

frame a écrit:

dont la dispersion un peu olé-olé des archives a affolé une génération de marcophile.

François, j'imagine que tu peux nous fournir une histoire plus complète que ça !

En tout cas, cela m'intéresserait d'en savoir plus sur ces archives.

Bruno

Bonjour à tous et bises aux dames,

Noilly-Prat!

Originaire, effectivement, de Marseillan (Hérault), la société Noilly s'installe à Marseille en 1843.
Dirigée par Louis Noilly elle devient, à la suite d'un mariage, Noilly-Prat en 1855.
Elle occupe plus de 10000m² et emploie 120 ouvriers, ce qui est considérable à l'époque.

Il n'en reste rien d'autre aujourd'hui qu'un porche d'entrée (au fronton duquel apparaissent les initiales N&P)


et un ensemble immobilier (situé en face) qui occupe la plus grande partie de l'ancienne usine.

A bientôt.
Michel qui ne sait rien du mic-mac des archives... sauf que... certains disent... que... peut-être, enfin... tu me comprends...
A Marseille, les "chôses" ne sont jamais exprimées clairement... c'est ce qui se dit!

ils sont toujours à Marseillan, visitables et dégustables  (on l'a fait !)

Labroquerie a écrit:

Michel qui ne sait rien du mic-mac des archives... sauf que... certains disent... que... peut-être, enfin... tu me comprends...
A Marseille, les "chôses" ne sont jamais exprimées clairement... c'est ce qui se dit!

Re,

Michel  
Pour les amateurs de il y a toujours des ateliers et un magasin NP très kitch à Marseillan. Très amusant l'onglet "retrouvez nous" est complètement dans la langue de Shakespeare  .

@bruno:
Michel t'as préparé le terrain .
Premier élément vérifiable, Louis Prat a bâti une partie du succès de son breuvage en achetant la matière première vin blanc (moins cher que le local, off course) sur le pourtour méditerranéen dans la 2eme moitié du 19e siècle. D'où d’innombrables échanges postaux avec des lieux qui font baver des marcophiles.
Ensuite NP est absorbée en 1971 par Martini et la nouvelle direction en faisant du ménage envoie en pilon les archives papier qui dit on remontait à l'origine de l'affaire.
C'est la que les "chôses" deviennent moins claires!
Le broyeur de l'entreprise retenue pour cette opération serait tombé en panne et pour faire simple des "malins" auraient trié ce papier pour en retirer les plus beaux plis, revendus à prix d'or à des marchands Parisiens dans la foulée.
Voila ce qui se raconte encore, bien évidement par des gens qui n'ont pas profité de cette manne. Et c'était il y a 50 ans.

F.

frame a écrit:

Le broyeur de l'entreprise retenue pour cette opération serait tombé en panne et pour faire simple des "malins" auraient trié ce papier pour en retirer les plus beaux plis, revendus à prix d'or à des marchands Parisiens dans la foulée.

Merci François !

Bruno

Citation :

Ensuite NP est absorbée en 1971 par Martini et la nouvelle direction en faisant du ménage envoie en pilon les archives papier qui dit on remontait à l'origine de l'affaire.

Pour Bruno, je précise que je suis arrivé à Marseille le 8 avril 1971. Ceci dit, il ne faudrait pas conclure hâtivement...

A bientôt.
Michel