Machine à timbrer

bonjour,

soucieux de rendre à César ce qui appartient à Jules, j'ai rédigé un petit topo sur l'invention géniale de Don Cosme.

http://jef.estel.pagesperso-orange.fr/cosme.html

Parce qu'il n'y a pas que les Daguins dans la vie, sans blague !

D.

* si vous avez une représentation du truc, je suis preneur.

Merci pour cet article. Je découvre ...
François

bonjour à tous
et merci Doudad pour ce très beau travail.
Tu as raison de nous faire découvrir cette chronologie de la mécanisation dans le traitement du courrier.
est ce au niveau "mondial"?? 
certes Eugène arrive après, mais c'est comme en toutes choses, en France on ne perd jamais;

nous restons, à titre collectif ou individuel, les premiers:
à avoir trouvé, à avoir perdu , à avoir imaginé, à avoir monté ou descendu ( avec succés ou non),.......
et je laisse à votre imagination le soin de compléter cette litanie   

alors bravo à Don Cosme .... mais bon...... Eugène, c'est tout de même mieux  cocorico
pescator

Bonjour à toutes et à tous et en particulier à Doudad,

Excellent.

Je n’avais jamais rien lu sur le sujet.

Je mourrai moins bête ce soir.

A+

Bonjour à tous et bises aux dames,

Citation :

Au total, leur nombre s'élèverait à six-cents...

ce qui permet d'envisager une jolie recherche!

Merci, JF

A bientôt.
Michel

bonjour,

un joli dateur Garcia rouge du bureau d'échange d'Irun.



Apposé en transit au dos d'une lettre de France. On comprend que ce soit passé inaperçu, malgré la belle frappe.

D.

Bonjour 

Merci Jean-François, article intéressant parce que je n'en savais rien.

Michel

bonjour,

merci pour les appréciations. J'ai fait quelques compléments après avoir visité un célèbre site belge de ventes en ligne pour collectionneurs.

D.

Superbe et très intéressant.
Merci pour ce bel article.

Bonjour Doudad,

Merci pour ce passionnant article .

Bonne journée (il étatit temps ici)
François

bonjour François,

la marcophilie espagnole, largement ignorée en France, recèle quelques surprises.



Briviesca (démarcation de Burgos), 2 avril en oblitération manuelle au type 1854, 2 mars en timbrage mécanique au type 1857.

D.

Bonjour Doudad,

Jolie pièce .
Je lis ABR pour le mois sur les deux timbres à date . . .
Qu'entends tu par "démarcation" de Burgos ?

François

bonjour,

oui, Mars, bien sûr.

Les démarcations espagnoles ont été créées au XVIIIème siècle, elles ont bien sûr évolué dans le temps, elles ont été dotées de numéro d'ordre en 1842. Elles étaient organisées autour d'un gros bureau.

Il y a eu une réorganisation en 1857, le bureau principal de Burgos chapeautant 3 bureaux secondaires (agrégés) et 6 bureaux subalternes.


Annales, mars 1857

D.

Re,

Merci pour ces détails . C'est intéressant de voir comment chaque pays organisait son système postal.
Je ne suis pas hispanisant (est ce que cela se soigne docteur ?) mais l'abréviation ABR ne serait pas pour ABRIL ?

François

frame a écrit:

l'abréviation ABR ne serait pas pour ABRIL ?

si, bien sûr, je disjoncte, je ne sais pas pourquoi, je ne veux qu'écrire mars.

Il s'agit bien du 2 avril 1860.

D.

On trouve l'usage mixte type 1854/1857 avec l'oblitérateur sans dateur, ce qui semble bien indiquer l'usage volontaire de la chose, timbrage mécanique daté, et oblitération manuelle muette - à cette époque, comme en France, il y a des oblitérateurs non datés (grilles).

L'année 1860 correspond peut-être bien à la généralisation des machines dans les petits bureaux, que certains hésitent à utiliser en oblitération.

D.

Intéressant ce timbre sans date.

Pour les grilles, je suppose que ce sont celles des images 1 et 2:

Le premier tad indique "Barcelona  5 Cataluna 5" et le second "Barcelona (2)"
Pour l'oblitération manuelle de la troisième lettre je suppose que les "2" correspondent à la démarcation de Barcelone . .  .

François

Oui, c'est ce type de grilles. Le troisième, c'est une "roue de charette" (rueda de caretta).

Le 5, c'est la démarcation de Catalogne dans la nomenclature de 1842, le 2 c'est la démarcation de Barcelone dans celle de 1858. En 1842, il y a 31 démarcations qui correspondent à des provinces, en 1858 il y en a 63 qui correspondent à des gros bureaux, ou à des bureaux spéciaux (échange).

Il y a de quoi faire. Le principal souci, c'est généralement de trouver des marques propres.

D.

Re,

Merci beaucoup, . Ca devient tout d'un coup plus clair pour moi!
Ces lettres m'étaient venues avec une petite archive de Marseille et je les avais rangé dans un coin  en attendant (Godot) . . .

François

Tes questions portent donc sur du concret. Pour compléter :

Ta première lettre est affranchie à six cuartos dans le tarif du premier janvier 1850, ordonnance du 1er décembre 1849.



Celui qui veut affranchir une lettre pesant jusqu'à une demie once doit juste coller un timbre-poste à six cuartos dessus et la jeter à la boîte, c'est nouveau et c'est tout bête.

Le 1er novembre 1854, le tarif passe à 4 cuartos, ensuite la monnaie et le poids changeront en 1866 (millièmes d'écus et grammes, l'Espagne se modernise).

Les premières grilles tentent d'épargner le visage d'Isabel, ensuite ça perdra son importance. La roue de charette apparaît avec la réforme de 1858, et les nouvelles démarcations (numérotation visible).



Il faut savoir aussi que les TP espagnols sont millésimés, ils ne servent que jusqu'au nouveau millésime, comme le beaujolais nouveau.

D.

Doudad a écrit:

Les premières grilles tentent d'épargner le visage d'Isabel, ensuite ça perdra son importance.

... faut dire qu'elle était rien moche.

D.

Bonjour Doudad,

Merci pour les tarifs, ils viennent compléter les explications pour les timbres à date.  

Le visage de la reine sur le timbre est bien plus agréable à voir que ce portrait. . . . . .

François