Lettre Nouvelle Calédonie

Bonjour à tous

Je ne collectionne pas particulièrement les lettres de Nouvelle Calédonie et à ce titre je manque de documentation, je connais mais ne possède pas les livres de Monsieur Ladiesse..
Si un d'entre vous pouvait éclairer ma "lanterne" ce serait avec plaisir..
D'avance merci.
allancant

Bonjour,

le tarif franco-colonial à 40 c est celui du décret du 4 mai 1876, applicable au 1er juillet. Le timbre à 10 c a été livré à 60.000 exemplaire en décembre 1876.

le dateur est du type A (type de fabrication locale, utilisé à partir de 1876, variante connue avec date manuscrite) : " NC - POSTES  / BOURAIL "

Je n'ai pas repéré en feuilletant Ladiesse la griffe qui oblitère ceux de gauche...

Vu les dates de départ et d'arrivée elle n'a pas immédiatement emprunté le paquebot-poste. Pour l'instant je n'ai pas le temps de chercher davantage.

L.

Merci d'avoir pris le temps pour votre réponse.
Je ne vois également pas du tout à quoi peut correspondre
la griffe oblitérant les 3 timbres de gauche...Je sèche.
Je pensais que Monsieur Ladiesse en parlait dans ses livres.
allancant

Bonsoir,

Cela ressemble à l'annulation fiscale métropolitaine.

Bruno

Je n'y avais pas pensé, vous avez certainement raison.
Pourquoi cette obliteration ?..Mystère

Marrant j'ai celui là en détaché

C'est intéressant et curieux de plus ce n'est pas le même numéro.?
Si monsieur Ladiesse n'en fait pas mention dans ses ouvrages je ne vois pas
qui peut avoir une explication valable , j'en reste aux hypothèses.
A moins qu'un d'entre vous spécialiste de la Nouvelle Calédonie connaisse
l'explication.
Merci d'avance.

bonjour,

il n'y avait qu'un seul bureau de l'Enregistrement en Nelle-Calédonie en 1877, Nouméa, probablement doté d'un rectangle chiffré.



Il y avait également un office notarial (BO février 1873), toujours à Nouméa, possiblement doté d'un autre rectangle chiffré.

Maintenant, que font ces rectangles chiffrés sur des timbres-poste, même non oblitérés par le bureau de poste de départ ? Je passe mon tour.

Mélangisme dû aux langueurs tropicales ?

D.

Doudad a écrit:

Il y avait également un office notarial (BO février 1873), toujours à Nouméa, possiblement doté d'un autre rectangle chiffré.

... lettre adressée à un notaire, mais le rapport existe t'il ?

D.

Bonjour.
Votre expression "Mélangisme dû aux langueurs tropicales" est pertinente..
Je voulais être certain ne possédant pas de documentation qu'il n'y ait pas d'explication "rationnelle" et postale.
Conclusion : Curiosité postale inexpliquée et mélangisme dû aux langueurs tropicales..
Merci.

Le mélangisme est total, et irrationnel.

Si l'affranchissement a été intégralement apposé à Bourail, pourquoi Bourail n'a t'il pas apposé son dateur partout ?

Si un complément de 30 c. était nécessaire, pourquoi aurait-il été apposé à Nouméa, et pas à Bourail ? Et pourquoi pas de demande de taxe ?

Si c'est à Nouméa, disons à la recette de l'Enregistrement, pour un affranchissement suffisant, pourquoi celle-ci aurait-il oblitéré fiscalement au lieu de remettre à la recette des Postes ?

C'est peut-être cette dernière circonstance qui a eu lieu.

D.

Oui la troisième hypothèse est possible..
Dans mes vieux souvenirs je me rappelle avoir vu dans une vente très ancienne
une lettre de France (mais c'est très vague) qui présentait
cette même particularité, le receveur du bureau d'enregistrement était dans
le même bureau que le postier et avait oblitéré à sa place avec son propre cachet.
C'est trop loin pour me souvenir plus précisément. 
En tout cas merci pour votre aide.

allancant a écrit:

le receveur du bureau d'enregistrement était dans le même bureau que le postier

Exposé des motifs des budgets des dépenses et recettes du service local pour 1881, Nouvelle-Calédonie et dépendances, Direction de l'Intérieur, Impr. du Gvt, Nouméa.

Possible que ce soit le cas à Nouméa : au troisième bureau de la Direction de l'Intérieur, tout le monde fait tout*, et avec trop peu de monde. Ce qui nuit à la surveillance et au contrôle, forcément ...

D.

* et inversement.

Du coup, un explication logique pourrait être : affranchissement complet au départ, oblitération partielle à Bourail, complément d'oblitération "de fortune" à Nouméa.

Notons que le changement de méthode d'oblitération (timbre à date en remplacement du losange) ne doit pas être si vieux que ça aux antipodes, vu les délais de transmission des nouvelles, et donc qu'un commis d'un tout petit bureau a pu interpréter le règlement de traviole, sans que ça gène le receveur de Nouméa d'annuler avec une marque à points. Et en plus la griffe donne l'origine et elle couvre pile la bande, c'est plutôt pratique.

Bon, d'accord, je romantise ...

D.

Vous avez trouvé la meilleure explication..
Et au risque de répéter dans de nombreux bureaux
loin du continent les interprétations des textes étaient
souvent plus ou moins assimilés.
Un grand merci.