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 La numérisation comme outil d’observation : cas de 35 cts semeuse

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4 participants
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penbé44

penbé44


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MessageSujet: La numérisation comme outil d’observation : cas de 35 cts semeuse   La numérisation comme outil d’observation : cas de 35 cts semeuse EmptyVen 14 Jan 2022 - 18:03

Bonjour,


Rien de bien nouveau dans l’utilisation en philatélie d’un logiciel de retouche d’image (genre Photoshop) pour "ausculter" un timbre, mais c’est vrai que la pixellisation d’un support papier (le timbre) permet de visualiser par superposition des "calques" les différences dans le graphisme entre types (et de surcroît, ça occupe les longues soirées d’hiver..). Pour exemple : ce 35cts semeuse violet au type 1 imprimé à plat en 1907(142) qui devient type 2 violet rotatif en 1926 et vert en 1937 après retouche d’une copie du poinçon L2 de L’Homme. Plusieurs auteurs nous disent que le mot «Poste» aurait été entièrement «regravé» sur le poinçon type 2 par le graveur de l’Atelier JF Guillemain (mot "Poste" préalablement arasé sur le plomb de transfert avant passage au bain galvano puis regravé sur le poinçon copie).
La superposition des graphismes obtenue par jeux de transparence et sélections de couleurs montre en fait que seule la lettre S du mot poste a été vraiment retouchée. On peut même se demander si ce mot a bien été arasé sur le plomb de transfert et si cette retouche n’a pas tout bonnement consisté à "recreuser" la courbure du S sur le poinçon copié avec valeur sans toucher au reste du mot (possiblement la barre horizontale du T et encore...). Pour le reste, République Française et valeur faciale semblent identiques après mise à l’échelle 1/1 des types 1 et 2 (le type 2 étant devenu plus grand après copie sur le poinçon T1 puis cintrage/laminage) qui deviennent alors parfaitement superposables (voir présentation). Pour la semeuse, la méthode de superposition est moins parlante, l’objet étant plus complexe que les lettres et chiffres mais il est malgré tout possible de vérifier qu’une «regravure» de la figurine qui en aurait modifié les dimensions n’a pas été réalisée (bonne similitude après mise à l’échelle 1/1 du type1 et 2). Mais pour la semeuse, nous savons que la gravure originale de Mouchon (l’ancêtre) n’a pas été «régravée» en totalité par L’Homme, Guillemain ou Chevet, ils n’ont opéré que des retouches le plus souvent mineures. D’ailleurs la majorité des modifications à l’origine de nouveaux types viennent de la faciale ou des lettres R.F. et POSTE ou encore des cadres. C’est bien le cas semble-t-il de ce 35cts.


Mais des contres exemples doivent bien exister...


La numérisation comme outil d’observation : cas de 35 cts semeuse Compos35
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daniel91

daniel91


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MessageSujet: Re: La numérisation comme outil d’observation : cas de 35 cts semeuse   La numérisation comme outil d’observation : cas de 35 cts semeuse EmptySam 15 Jan 2022 - 0:35

Bonjour à toutes et à tous et en particulier à penbé44,

Super travail.

Mille bravo.

A+
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sower13

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MessageSujet: Re: La numérisation comme outil d’observation : cas de 35 cts semeuse   La numérisation comme outil d’observation : cas de 35 cts semeuse EmptySam 15 Jan 2022 - 8:49

Bravo !
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PHO

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MessageSujet: Re: La numérisation comme outil d’observation : cas de 35 cts semeuse   La numérisation comme outil d’observation : cas de 35 cts semeuse EmptySam 15 Jan 2022 - 11:24

Bonjour,

Sur le 35c violet si on raisonne avec la notion d'aspect nous avons deux aspects provenant de deux supports différents:
- feuilles mises en vente dans les bureaux de Poste
- carnets.

Le type n'est qu'un composant parmi d'autres de l'aspect au même titre que le papier, l'encre,... donc il faut raisonner en aspect et non en type.

En passant du violet au vert un troisième aspect a été généré même si dans la nomenclature de l'imprimerie c'est un nouveau numéro.
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penbé44

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MessageSujet: Re: La numérisation comme outil d’observation : cas de 35 cts semeuse   La numérisation comme outil d’observation : cas de 35 cts semeuse EmptySam 15 Jan 2022 - 13:07

Bonjour,


Merci Daniel91 et sower13... Sourire


Oui PHOS, deux types de feuille pour ce 135 cts semeuse : feuille de vente de 150 (le 142) pour l’impression à plat et feuille de 100 (142 A, 218 et 361 cat. Cérès) pour l’impression rotative ; en revanche pas de carnet pour ce (ces) timbre.


Je pense que raisonner en «type» est la meilleur approche possible, la couleur est secondaire au regard des modifications dans le graphisme du timbre. Pour changer de couleur sur un timbre au même type, il suffit de changer l’encre de l’encrier…  pour changer de type il faut intervenir sur l’outil d’impression (poinçon, plomb, GT …) modifiant ainsi l’aspect du graphisme. Quant au papier, il ne s’agit que du support d’impression qui fait bien sûr parti du timbre mais là aussi plus secondaire (de mon point de vue) qu’une intervention sur l’outil… même si avec l’utilisation de la «fluorescence» des « Coqs gaulois», la nature du papier prend toute son importance…


Pour la numérotation, c’est plutôt les philatélistes qui ont « nomenclaturé » ainsi les timbres, l’Atelier avait une autre approche.
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PHO

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MessageSujet: Re: La numérisation comme outil d’observation : cas de 35 cts semeuse   La numérisation comme outil d’observation : cas de 35 cts semeuse EmptySam 15 Jan 2022 - 17:34

Effectivement à plat vs rotatif et non carnet sur cette valeur faciale mais applicable sur d'autres valeurs (25c,...).

Ne pas oublier que l'utilisation du papier GC (acte volontaire de l'imprimerie) génère un aspect à part entière.
Le type qui a un lien direct avec le poinçon n'est pas l'unique élément à prendre en compte! 
Le papier n'est pas secondaire puisqu'il est un des composants les plus importants pour imprimer un timbre! Sans lui pas de timbre...
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