Quand les CPAs deviennent témoignages...

Invité

Je me permets de vous soumettre une infime partie d’un travail rédactionnel sur le sujet qui lui tient tant à cœur, le sanctuaire de Lourdes. Vos avis et remarques seront lues avec l’attention qu’elles méritent. Merci d’avance. (Pompéi.)

Lourdes, ces cartes postales, témoins d’un pèlerinage.

Les chiffres donnés ci-dessous n’ont qu’un caractère indicatif et ne sauraient être considérés comme étant le reflet d’une étude scientifique. Ils ont le mérite de permettre une approche rarement étudiée dans le chapitre sur « Lourdes », celui de la correspondance au départ de « la cité mariale » et de l’un de ses principaux supports que fut et demeure la carte postale.

Sur un lot de 735 cartes postales, couvrant la période 1899 à 1950 inclus, nous avons réparti celles-ci, en trois catégories :
« vierges » au nombre de 300, soit 41%,
« peu écrites » au nombre de 320, soit 44%,
« écrites » au nombre de 115, soit 15%.

Nous définissons la catégorie :
« vierges » comme étant exemptes de toute écriture
« peu écrites » seule la partie réservée à la correspondance, généralement la partie gauche au dos de la carte postale, a été utilisée pour y inscrire quelques mots qualifiés d’usuels tels que … « nos bons souvenirs »… « amicales pensées » … etc, « écrites » quand la quasi totalité de la superficie disponible au dos de la carte postale a été utilisée.
Au regard de ces premiers éléments, on constate que le pourcentage (41%) des cartes postales « vierges » est assez élevé. Nous pensons que la justification de ce pourcentage trouve son origine dans le fait que de nombreux « pèlerins » achetaient des cartes postales comme « support visuel » pour narrer leur « expédition pyrénéenne » à ceux restés au « pays ». Jadis, appareil photographique et caméra, n’étaient pas monnaie courante.
Les cartes postales « peu écrites » représentent, en importance, le premier pourcentage (44%). Pour apporter une explication, à ce type de « brève rédaction » nous avons posé la question à environ une centaine de pèlerins d’aujourd’hui. Pèlerins de toute nationalité, âge et sexe. Des réponses reçues, la majorité converge vers une raison principale ; un grand nombre de cartes à envoyer « pour n’oublier personne ». « La carte postale c’est l’accusé de réception comme quoi les missions (intention de prières, eau de Lourdes, dépose d’un cierge …) dont notre entourage nous a chargés sont parvenues à bon port. » Cette réponse résume à elle seule l’ensemble de celles que nous avons enregistrées.
Seulement 15% sont « pleinement écrites. » Ici, le nombre de cartes adressé est, dans la majorité des cas, limité à un, voire deux destinataires au cours d’un pèlerinage. C’est principalement « l’émerveillement consécutif à la découverte des sanctuaires » lors d’une première visite en ces lieux, « les sentiments étranges et parfois nouveaux ressentis » au cours de telle ou telle cérémonie, « bref tout ce qui fait de Lourdes ce monde à part et sans frontières. »

En conclusion. Sur le lot de 735 cartes postales, dont sont extraites celles qui figurent dans les pages d’un document à paraître, nous avons procédés à un classement par thème de la «représentation» choisie.
Dans l’ordre chronologique croissant du nombre de cartes par thème on obtient :
les fontaines, avec 10 cartes,
Sainte Bernadette, avec 13 cartes,
les apparitions, avec 14 cartes,
le jubilé de Lourdes en 1908, avec 15 cartes,
les piscines, avec 20 cartes,
lieux où séjourna Bernadette, avec 29 cartes,
souvenir(s) de Lourdes, avec 37 cartes,
le chemin de Croix, avec 44 cartes,
les sujets divers, avec 43 cartes,
les processions, avec 57 cartes,
les diverses statues de la Notre Dame, avec 71 cartes,
l’entrée St Michel, le Calvaire breton, l’esplanade, avec 82 cartes,
la grotte, avec 106 cartes,
vue d’ensemble, ou partielle, des « basiliques » 194 cartes.
Deux autres constats se sont imposés à nous lors de ce décompte. Ils ne présentent d’intérêt qu’a titre informel. Des cartes postales (supposées) achetées à Lourdes, 20% environ, ont été postées d’ailleurs et la rédaction de certaines, un quart de ces dernières, n’a aucun rapport direct avec Lourdes. Quelques-unes de ces cartes sont également présentées dans le document précité car elles sont le reflet d’une époque et leur choix comme support dans une correspondance n’est peut-être pas fortuit.

Le Crès, le 27 février 2007,
Pompéi.

Bonsoir Pompei

J'ai bien lu attentivement vos écrits .
Deux petites remarques :

- pourquoi employer la troisième personne du singulier , je trouve cela toujours un peu pompeux ainsi , d'ailleurs , que le "nous" !
Est-ce pour "diluer " la responsabilité ...ou les félicitations ???

- Dans la catégorie "cartes peu écrites " je pense que "il" à été oublié les destinataires à qui l'ont veux faire voir que l'on est allé à tel ou tel endroit sans que ceux-ci ne vous aient chargés de quoi que ce soit .

Je sais , ce n'est pas très charitable comme pensée , mais , vous le savez comme moi , cette volonté de faire savoir que "l'on y est allé " est toujours présente de nos jours , aussi bien à Lourdes que pour une destination plus lointaine .

Voila les quelques remarques , que j'espère constructives, sur votre texte d'analyse que j'ai trouvé ,par ailleurs ,très interessant .
A quand la suite ?.

Cordialement
Andres Sot

Invité

Merci de vos remarques "constructives". Je pense que celui qui écrit n'est pas toujours "clair" car il manque de recul. Donc merci. Pompei.

Bonsoir, je suis plutôt amateur de cartolistes, de recherches d'éditeurs, d'histoire d'éditions, en dehors de la simple collection, surtout thématique. Mais on pourrait envisager aussi pareille étude concernant une grande ville touristique ou un thème de fantaisie, une grande exposition.
A chacun son plaisir. Bravo

Petite remarque, vous écrivez :
"dans l'ordre chronologique croissant du nombre.....".... pourquoi chronologique puisqu'il s'agit d'une comptabilisation par thèmes?

A bientôt, Michel.

Invité

Merci de vos remarques. Je viens de revoir ma copie. Voici le résultat.

En conclusion, sur le lot de 735 cartes postales, dont sont extraites celles qui figurent dans les pages d’un document à paraître, nous avons procédés à un classement, par ordre chronologique croissant du nombre de cartes par thème.
On obtient : .....bla et bla...
Merci.

Re. Je me suis mal fait comprendre. Chronologie, c'est dans l'ordre des évènements, suivant le temps, les époques. Donc ce terme ne me semble pas approprié. Ou alors il faut que votre comptabilisation soit liée aux dates. D'où ma question. Votre comptage est-il lié aux évènements? Si non il faudrait écrire : dans l'ordre croissant du nombre.........
ou par ordre croissant...........
Il ne faudrait pas écrire "chronologique".
Et ce n'est qu'un avis personnel, rien ne vous oblige à changer.

Bonne continuation, Michel

.......encore moi...Pas de s à ....nous avons procédé......

Michel, coupeur de cheveux en quatre Marteau

Invité

Geppetto a écrit:: .......encore moi...Pas de s à ....nous avons procédé......

Michel, coupeur de cheveux en quatre

Les cheveux courts ça fait plus serieux, aussi je suis vos conseils...merci.
A la prochaine.