Salut Eris et JF,
Les convoyeurs stations pouvaient aussi avoir des boîtes aux lettres à la portière de leur compartiment. Il pouvaient aussi avoir un sac de relevage.
Ci-joint un extrait de L'Instruction concernant le service des Entreposeurs, des courriers convoyeurs et des courriers auxiliares.
"TRAVAIL DE ROUTE DES COURRIERS CONVOYEURS ET AUXILIAIRES
482. — Les courriers convoyeurs ou auxiliaires peuvent être chargés de transporter, indépendamment des dépêches ordinaires, une boîte qu'ils adaptent à leur compartiment et dans laquelle le public est admis, dans les diverses stations de la ligne, à déposer des lettres pour certains points déterminés; d'autres courriers sont porteurs d'un sac de relevage dans lequel ils recueillent les correspondances qui leur sont remises à la main ou qui sont déposées dans les boîtes mobiles placées à certaines gares ou l'Administration n'a pas d'entreposeur : ces boîtes, dent les courriers ont la clef, leur sont présentées, au passage du train, par un gardien d'entrepôt ou un autre sous-agent commis à cet effet.
Le courrier porteur d'une boîte ou d'un sac de relevage remet cette boite ou ce sac au bureau du point extrême du parcours, lequel expédie les correspondances qui s'y trouvent, dans la forme ordinaire.
483. — Certains courriers convoyeurs sont chargés de prendre aux gares situées sur leur parcours et de livrer, en route aux bureaux chargés de les distribuer, les lettres que le public est admis à déposer dans des boîtes placées à ces gares ou dans les boîtes mobiles des courriers d'entreprise qui y aboutissent; ces boîtes sont présentées par l'agent chargé de l'échange des dépêches à la portière du compartiment occupé par le courrier convoyeur, à son passage à la station. Les mêmes courriers peuvent recevoir, à la main, les lettres qui leur sont remises dans les stations où il n'existe pas de boîte mobile.
485. — Les correspondances extraites des boites mobiles ou recueillies à la main par les courriers convoyeurs chargés de leur levée sont frappées, sur la suscription, du timbre de la station où elles ont été recueillies, ou de la dernière station pourvue d'une boîte, si les lettres ont été reçues à la main dans une station où il n'est pas établi de boîte mobile.
Les correspondances sont ensuite triées, par bureaux de la route, dans les enveloppes à l'adresse de ces bureaux; les lettres qui ne sont distribuables par aucun des bureaux qu'il reste à desservir, ainsi que les journaux, imprimés et paquets en franchise trouvés dans les boîtes, sont placés, à moins d'ordre contraire, dans l'enveloppe à destination du bureau point d'arrivée de la ligne; les lettres à destination de l'arrondissement postal du bureau dans lequel elles ont été recueillies sont déposées dans la boîte la plus voisine et relevées par le courrier convoyeur marchant en sens inverse, qui leur donne cours après les avoir frappées, au dos, du timbre de la station où elles ont été reprises.
Au moment de l'arrivée à la station où elle doit être livrée, chaque enveloppe est fermée et remise à l'agent chargé de l'échange des dépêches, frappée sur la suscription, par le courrier convoyeur, du timbre à date de la station.
Si une enveloppe ne suffit pas, il est fait usage d'une deuxième et même d'une troisième enveloppe distinguées par un numéro d'ordre porté en toutes lettres, au crayon, et réunies ensemble par un croisé de ficelle.
Lorsqu'au contraire aucune lettre n'a été placée dans l'enveloppe d'un bureau, cette enveloppe est remplacée par un bulletin négatif n° 249 que le courrier convoyeur livre comme dépêche, et qu'il attache, s'il y a lieu, à l'une des dépêches closes destinées au même bureau, par l'œillet préparé dans ce but.
A son arrivée au point extrême, le courrier convoyeur remet au bureau sédentaire, pour chaque bureau de la ligne, l'enveloppe ou le bulletin négatif non employé."
Emmanuel.
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