une semeuse recommandée....pour changer !

Salut,

Voici une enveloppe de petit format (94x120) postée à Avignon et affranchie à 40c. Si on branche les yeux de la foi, on devine que l'année d'oblitération commence par un 1. Le Numéro d'enregistrement en haut à gauche (417) suggère que c'est un recommandé. On a donc à faire à une LR de 2ème échelon de 1910 à 1917 ou une LR de 1er échelon de 1917 à 1919 (plus crédible étant donné le format de l'enveloppe). Ma question se situe au niveau de l'absence d'étiquette de recommandation alors que le cachet AVIGNON se devine assez bien sous le N° d'enregistrement.

Qu'en pensez vous ?



@+

Bonjour Arnaud - il y a le numéro de recommandation et la marque avisé,c'est donc bien un recommandé
René

glen a écrit:

Bonjour Arnaud - il y a le numéro de recommandation et la marque avisé,c'est donc bien un recommandé
René

Salut,


Tu es sur que c'est la marque "avisé" sous le N° d'enregistrement ou bien le cachet "Avignon"

@+

Bonjour,

Je penche (mais pas jusqu'à tomber) pour un premier échelon recommandé, donc 1917-1919.

Outre ce que tu as déjà signalé, ce 35c me semble imprimé sur papier GC - réserves d'usage à propos des couleurs sur un scan.

Et la pénurie de papier est compatible avec une pénurie d'étiquettes plus ou moins chronique dans certains bureaux. Laurent Bonnefoy a d'ailleurs évoqué cette pénurie tout récemment dans le fil "lettre recommandée taxée".

Le 35c papier GC a été imprimé en 1918 et 1919 (cf. les catalogues de millésimes).

Bruno

Re,

bc92 a écrit:

Je penche (mais pas jusqu'à tomber) pour un premier échelon recommandé, donc 1917-1919.Bruno

Je ne voudrais pas que tu te fasses mal quand même

bc92 a écrit:

... ce 35c me semble imprimé sur papier GC - réserves d'usage à propos des couleurs sur un scan.... Le 35c papier GC a été imprimé en 1918 et 1919.

Bien vu ! Tu vas devenir un pro de l'analyse de scan !

bc92 a écrit:

la pénurie de papier est compatible avec une pénurie d'étiquettes plus ou moins chronique dans certains bureaux. Laurent Bonnefoy a d'ailleurs évoqué cette pénurie tout récemment dans le fil "lettre recommandée taxée"

Chapeau bas mister le spécialiste du château Chinon, je n'avais pas fait le lien et cette explication me plait bien d'autant plus que le format suggère une faible masse à l'intérieur donc 1er échelon d'après guerre



@rnaud

Je reviens avec une autre LR

Quel est ce cachet Affranchissement paris H ?



Merci d'avance

@+

salut Arnaud,

je n'ai pas encore répondu à ton dernier mail, j'ai été un peu overbooked hier, mais je ne t'ai pas oublié (pas encore, du moins).

Ton timbre AFFRANCHISSEMENT H, c'est un timbre de la RP, guichets des affranchissements (en principe recos et chargements), la lettre désigne un guichet, probablement (connus A à L). Réf Cuny/Delwaulle 84.01 RP157, sauf erreur (FM sup 292).

D.

Doudad a écrit:

salut Arnaud,

je n'ai pas encore répondu à ton dernier mail, j'ai été un peu overbooked hier, mais je ne t'ai pas oublié (pas encore, du moins).

Ton timbre AFFRANCHISSEMENT H, c'est un timbre de la RP, guichets des affranchissements (en principe recos et chargements), la lettre désigne un guichet, probablement (connus A à L). Réf Cuny/Delwaulle 84.01 RP157, sauf erreur (FM sup 292).

D.

Merci pour l'info sieur Doudad.

Question qui découle de ta réponse : pourquoi ne trouve-t-on pas plus fréquemment ces cachets sur les LR puisque ces guichets sont réservés aux LR ?

@+

Difficile de répondre sur l'éventuelle rareté de tels timbres à date.
D'abord, il n'y a quasiment plus de collectionneurs de marcophilie parisienne du 20e siècle.
Ensuite, ces tàd n'étaient pas recherchés systématiquement tellement ils étaient nombreux (Cuny et Delwaulle, cités par Doudad, en répertorient de nombreux modèles jusque dans les années 1950, avec des lettres allant jusqu'à N certaines années).
Enfin, les lettres recommandées concernées semblent surtout être des plis commerciaux déposés à des guichets réservés et non destinées à des particuliers. Il est possible que les archives correspondantes des destinataires n'aient pas forcément été conservées et donc pas arrivées sur le marché philatélique.

Laurent Bonnefoy a écrit:

Difficile de répondre sur l'éventuelle rareté de tels timbres à date.
D'abord, il n'y a quasiment plus de collectionneurs de marcophilie parisienne du 20e siècle.
Ensuite, ces tàd n'étaient pas recherchés systématiquement tellement ils étaient nombreux (Cuny et Delwaulle, cités par Doudad, en répertorient de nombreux modèles jusque dans les années 1950, avec des lettres allant jusqu'à N certaines années).
Enfin, les lettres recommandées concernées semblent surtout être des plis commerciaux déposés à des guichets réservés et non destinées à des particuliers. Il est possible que les archives correspondantes des destinataires n'aient pas forcément été conservées et donc pas arrivées sur le marché philatélique.

Et voilà tout le monde fonce sur "la vrai philatélie du XIXeme" et le reste se perd

Merci Laurent pour ces précisions

@rnaud