Affranchissement mixte?

Bonjour à tous,

Je reçois un livre acheté sur D*, en provenance de Belgique (poids 320 g.)


Parti de Gand / Gent le 1er février


l'envoi est passé par Lille le 13, où il a reçu un second affranchissement (?)

J'avoue ne pas bien comprendre le pourquoi du comment! Qui peut fournir l'explication?

A bientôt.
Michel

Bonjour Michel,

Vous n'êtes pas le seul à vous interroger sur la raison d'être d'un tel affranchissement mixte.

De plus, il y a incompatibilité entre la mention postale (ECOPLI) et le code "nature de l'objet (L0, soit lettre prioritaire ordinaire) sur l'empreinte, d'autant que les écoplis ne peuvent pas dépasser 250g.

A première vue, cela pourrait être une réutilisation, votre correspondant travaillant dans une entreprise française d'où ce second affranchissement au tarif lettre intérieure (avec la remise octroyée aux détenteurs de machines à affranchir).
Cela reste une simple hypothèse mais je ne vois rien d'autre pour l'instant.

Tarif Belgique -> France de 100 à 350 g avec affranchissement en BEF = 6,54 Euros, soit 263,82 BEF(arrondi à 264,00). Donc manque 24 BEF.
Manque aussi la petite étiquette bleue pour l'étranger avec affranchissement en "anciens" timbres.

Ce qui m’embête dans l'hypothèse du réemploi, c'est l'antériorité du timbre gantois par rapport au lillois et l'orientation de l'adresse qui correspond à un envoi belge.

Très dubitatif...surtout avec les conditions de poids des écoplis...

C'est bien pourquoi l'affranchissement français du 13 a remplacé le belge du 6.
Ce dernier a dû servir pour un premier envoi (interne en Belgique) et n'a pas été biffé pour une seconde utilisation du même emballage.
En ce qui concerne l'EMA, faites comme si la mention ECOPLI n'existait pas et c'est correct au tarif lettre.

Michel, si l'expéditeur vous a fait payer le port, c'est son entreprise qui le supporte dans ses frais.

Bonsoir,
Il serait sans doute intéressant de voir la totalité (du devant) de l'enveloppe pour comprendre un peu mieux*.
Ceci étant dit, le codage par bâtonnets semble bien être un codage pour la Belgique. D'une manière générale, les plis pour l'étranger doivent ne comporter aucune marque d'acheminement ou de distribution puisque chaque pays a son propre système. En particulier, pour le codage de distribution, on voit mal la Belgique — par exemple — posséder toutes les données liées à la distribution dans la France entière !
La différence entre la date de « départ » de Belgique (1er février) et celle de la marque de la machine à affranchir de Lille (13 février) plaide bien évidemment pour la réutilisation d'une enveloppe déjà utilisée, comme cela a été dit.
Enfin, on peut remarquer que les timbres belges sont annulés par un « rouleau manuel ».

Lulu

* Étiquette de « première » destination arrachée par exemple.

Bonsoir,

L'enveloppe n'a pas été "ré-utilisée", comme l'enveloppe le montre (aucun grattage, aucune trace d'arrachage d'une ancienne étiquette)


Voici l'agrandissement du marquage électronique directionnel (pour le cas où l'un d'entre-vous aurait connaissance du code):

L'expéditeur habite dans une commune proche de Bruges (environ 110 km de Lille). Peu probable qu'il travaille à Lille, dans une entreprise française... et dans cette hypothèse, pourquoi aurait-il affranchi son courrier?

Je l'ai contacté, et voici sa réponse:
Bonsoir Michel
Je voudrais bien vous aider avec l'affranchissement complémentaire, mais je n'ai pas d'explication pour ca. De ma part, j'ai affranchi l'enveloppe en ancien timbres Belge (franc au lieu d'euro), mais en Belgique c'est jusque à maintenent encore permie. Avant d'envoyer l'enveloppe je l'ai pesée et j'ai mis la valeur en franc nécessaire. Alors pourquoi on à mis un affranchissement suplémentaire ???

Une hypothèse: peut-on imaginer une distribution par erreur dans une entreprise lilloise, qui (par souci de simplification) aurait simplement réexpédié avec son propre courrier?
Une question: Quid de LILLE PIC NORD ?

A bientôt.
Michel

Bonjour,
Le mystère s'épaissit !
Pour ce qui concerne LILLE PIC NORD, il s'agit de l'établissement postal auquel est rattachée la machine à affranchir. Cet établissement est donc une PIC : Plateforme Industrielle de Courrier, comme il en existe environ une centaine en France.
Lulu

Bonsoir,

Cela rassure: on a affaire à un particulier belge et à une entreprise française honnêtes.
J'avoue que je n'ai plus d'explication sur ce second affranchissement qui est bien plus que complémentaire.
Si l'entreprise qui aurait reçu l'envoi par erreur ne l'a pas ouvert, pourquoi l'aurait-elle réaffranchi et pas restitué à La Poste comme cela arrive très souvent?

Bonjour.

Si la lettre pèse 320 grs, le tarif vers la France est de 5,94 euros, donc l'équivalent de 239, 62 FB, avec les timbres adéquats à valeur permanente, sans valeur faciale, 2 timbres à 3 unités pour envoi dans l'Europe. Mais lorsqu'on utilise d'anciens timbres, le tarif est de 6,54 euros, 263,82 FB.

Le complément serait-il du au manque d'affranchissement belge ?

Michel