Oblitération RBV ?

Bonjour.

Petit tour aux puces ce matin, j'ai mis 0,50 euros pour ceci:


Si j'ai bien retenu mes leçons, c'est une oblitération mécanique, machine R.B.V. avec bloc dateur sur trois lignes (donc de seconde génération).

Les questions:
1) le tarif est-il correct ?
2) Je trouve une date de mise en service (1932) pour ces machines mais pas de date de fin d'utilisation. A voir celle-ci de 1950, la période doit être assez longue ou je me plante en beauté... Cette date se trouve-t-elle vers la fin de vie ou au cours d'utilisation ?

Au v de l'autre coté, l'adresse de l'expéditeur, rue de Constantinople, Paris VIIIième et le transfert de l'empreinte de l'enveloppe précédente.

Norbert.

Bonjour

En janvier 50 le tarif d'une lettre simple pour la Belgique est de 25f. (tarifs postaux édition 1982)
C'est bien une RBV, elle a été utilisée de 50 à 52 (catalogue Dreyfuss 2004), ce type de machine était encore actif dans les années 60.

jean

Bonsoir,
La dernière date connue d'utilisation d'une machine RBV est actuellement le 15 juillet 1965 à DAX ENTREPOT.
Pour ce qui concerne la terminologie, on ne peut pas dire que la présence d'un bloc-dateur sur trois lignes (au lieu de quatre), qui constitue une modification mineure, permette de parler de machine de deuxième génération.
Lulu

Merci à vous deux.
Donc 2F superfétatoire pour le tarif et une seule génération de machines RBV, j'en prends bonne note.
33 ans d'usage...c'est du matos d'avant guerre ça Monsieur ! C'est du solide !
Si mon PC pouvait en dire autant...

Bonjour à tous et bises aux dames,

Nirvana nous dit

Citation :

Donc 2F superfétatoire pour le tarif...

Ce pourrait être 12 francs: en 1950, il existait un tarif "frontalier", comme le signale l'ouvrage auquel Jean s'est référé (Alexandre, Brun, Desarnaud... page 370)


Ce tarif prévoyait que la lettre simple (jusqu'à 20 g.) soit affranchi à 15 francs, au lieu des 25 francs nécessaires pour le régime général pour l'étranger. Il faudrait savoir si la lettre en question pesait plus de 20 grammes pour être certain du "supplément-volontaire" payé par l'expéditeur!
Au bout du compte, cela ne présente que peu d'intérêt ; il s'agissait juste d'examiner un détail de l'utilisation des tarifs, dont on peut supposer que l'expéditeur parisien (cf. cachet Paris XVII) ignorait l'existence!

A bientôt.
Michel

Oui, je connais ce tarif frontalier; je n'en ai pas parlé parceque la lettre est oblitérée de... Paris

jean

Bonjour Jean,
Dois-je comprendre que le tarif "frontalier" impliquait l'obligation de départ dans un département frontalier?
Dans ce cas (que j'ignorais, ou que j'ai oublié -"ou alors il y a longtemps..."), je n'aurai plus qu'à manger mon chapeau

A bientôt
Michel

Bonjour Michel

Oui, ça s'applique aux départements limitrophes, pas exemple la Haute-Savoie et la Suisse.
Bon appétit !

jean

Les informations que je viens de trouver dans le tome I de l'Encyclopédie (éditée par l'Académie) ne laissent rien présager de bon pour mon estomac
Même si cela concerne une période bien antérieure, il faut se rendre à l'évidence... j'ai parlé trop vite







Le principe a dû rester le même une centaine d'années plus tard.

A bientôt.
Michel

Labroquerie a écrit:

Le principe a dû rester le même une centaine d'années plus tard.
A bientôt.
Michel

Bonsoir Michel,

Très précisément jusqu'au 31.07.1971.

François