un dos de carte postale...

... qui ne devrait intéresser ni les cartophiles (la vue est insignifiante), ni les philatélistes (pas de timbre), ni les marcophiles (pas de marque) !!
Et pourtant elle m'intrigue.... Je n'avais jamais vu ce dos de carte.
Vous connaissez ?

Effectivement , assez curieux verso !!!!!!!!!!!

A commencer par l'intitulé : " Imprimé Illustré " !!!!!!!!!!!!!!!!!

Était - ce une appellation permise ?

Un marco. devrait pouvoir nous répondre , sans "supputation " ...

Andres   

pas la peine d'être qualifié

il suffit de se reporter à l'instruction citée en référence dans le cartouche LISEZ

pescator

bonjour,
 
l'imprimé illustré est une invention des fabricants de cartes illustrées, faisant suite à la loi du 29 mars 1920.
 
Cette loi fixait le tarif des cartes postales illustrées à 15 centimes, quand bien même ces objets ne comportaient pas de correspondance. Pour se démarquer de l'objet CARTE POSTALE et de son tarif, les fabricants ont alors eu l'idée de créer l'imprimé illustré, qui n'était donc pas une carte postale (ce n'est pas marqué dessus), et qui pouvait circuler au prix des imprimés (5 centimes), à condition de ne pas porter de correspondance personnelle.
 
Je signale au passage un excellent article paru il y a peu dans les documents philatéliques et traitant des méandres de la règlementation des cartes illustrées.
 
D.

Doudad a écrit:

bonjour,
 
l'imprimé illustré est une invention des fabricants de cartes illustrées, faisant suite à la loi du 29 mars 1920.
 
Cette loi fixait le tarif des cartes postales illustrées à 15 centimes, quand bien même ces objets ne comportaient pas de correspondance. Pour se démarquer de l'objet CARTE POSTALE et de son tarif, les fabricants ont alors eu l'idée de créer l'imprimé illustré, qui n'était donc pas une carte postale (ce n'est pas marqué dessus), et qui pouvait circuler au prix des imprimés (5 centimes), à condition de ne pas porter de correspondance personnelle.
 
Je signale au passage un excellent article paru il y a peu dans les documents philatéliques et traitant des méandres de la règlementation des cartes illustrées.
 
D.

Merci Doudad, cela m'explique bien cette mention "imprimé illustré" qui m'intriguait et cette "justification" du texte de loi pour paraître légal !!

bonjour Ombellule,
Ce n'est pas rare et ne donne aucune valeur supplémentaire à la carte...
Meilleur souvenir.
JQ

Bonjour Jean

Je te trouve bien "péremptoire " ......

Comment savoir ce qui , aux yeux des collectionneurs , donne plus ou moins de valeur ???

Cordialement

Andres   

naguito a écrit:

Bonjour Jean

Je te trouve bien "péremptoire " ......

Comment savoir ce qui , aux yeux des collectionneurs , donne plus ou moins de valeur ???

Cordialement

Andres   

simplement la rareté... ou non...
JQ (mouillé...)

bonjour,

catrophiliquement parlant, ce n'est pas rare, puisque les fabriquants en ont tiré des centaines de milliers.

Par contre, les imprimés illustrés ayant circulé au bon tarif (5 centimes) semblent plus rares que ceux qui ont circulé au tarif de la CP (paradoxalement, mais les cartophiles sont des gens paradoxaux, ou alors les fonctionnaires des postes sont des gens compliqués). Si vous avez des exemples au bon tarif, ou taxés parce qu'utilisés abusivement au tarif réduit, ça serait intéressant à voir (je sais, cette toute dernière affirmation est péremptoire).

D.

Doudad a écrit:

catrophiliquement parlant

je fais de plus en plus de fautes de frappe. C'est inquiétant ?

Doudad a écrit:

C'est inquiétant ?

Non, Doudad, ce n'est pas catastrophiliquement inquiétant!

A bientôt.
Michel 

Doudad a écrit:

bonjour,

catrophiliquement parlant, ce n'est pas rare, puisque les fabriquants en ont tiré des centaines de milliers.

Par contre, les imprimés illustrés ayant circulé au bon tarif (5 centimes) semblent plus rares que ceux qui ont circulé au tarif de la CP (paradoxalement, mais les cartophiles sont des gens paradoxaux, ou alors les fonctionnaires des postes sont des gens compliqués). Si vous avez des exemples au bon tarif, ou taxés parce qu'utilisés abusivement au tarif réduit, ça serait intéressant à voir (je sais, cette toute dernière affirmation est péremptoire).

D.

ce qui est plus rare, c'est la CPA dont la mention carte postale est barrée à la plume, et remplacée par le scripteur par la mention "imprimé" et... ayant sa bande d'origine timbrée (bande comme celle d'un journal et faisant le tour de la CP: je n'ai du le voir que 2 fois en plus de 30 ans...
Bonne journée mouillée.
JQ

Sans doute que la pluie les a mouillés !!!!!!!!!!!!!!

Andres    plus que sec .....comme le punch !

Doudad a écrit:

bonjour,

catrophiliquement parlant, ce n'est pas rare, puisque les fabriquants en ont tiré des centaines de milliers.

Par contre, les imprimés illustrés ayant circulé au bon tarif (5 centimes) semblent plus rares que ceux qui ont circulé au tarif de la CP (paradoxalement, mais les cartophiles sont des gens paradoxaux, ou alors les fonctionnaires des postes sont des gens compliqués). Si vous avez des exemples au bon tarif, ou taxés parce qu'utilisés abusivement au tarif réduit, ça serait intéressant à voir (je sais, cette toute dernière affirmation est péremptoire).

D.

Bonjour,

Voici quelques exemples d'utilisations diverses, régulières ou non.
A ma connaissance la formule "imprimé illustré" n'a été utilisée que par un seul éditeur, mais non des moindres
: Le Deley (marque ELD). Il était aussi imprimeur ce qui explique que l'on retrouve ce recto standard chez de petits éditeurs.



Pour une bonne trentaine de cas que j'ai sous la main, une moitié a circulé sans mention "carte postale" ou avec mention barrée, l'autre moitié avec la mention d'origine non modifiée sans problème particulier. Une a reçu une demande de taxe non appliquée, 3 ont été taxées. Cette dernière catégorie ne reflète sans doute pas la réalité mais on peut quand même observer une tolérance assez généreuse.



Jacques

Merci Jacques pour tous ces exemples.
C'est en effet une carte ELD dont j'ai représenté le dos !
Bon week end.

bonjour,

merci Jacques pour les exemples.

Citation :

Si vous avez des exemples au bon tarif, ou taxés parce qu'utilisés abusivement au tarif réduit ...

En fait, je parlais des objets portant la mention imprimée "IMPRiME ILLUSTRE". Ils ne paraissent pas très fréquents au bon tarif. Les imprimés sous bande à 1 centime, c'est un autre sujet.

La tolérance pour les CPI à 5 centimes sans mention CARTE POSTALE a pris fin le 14/07/22, ce qui fait que la dernière carte montrée par Jacques sort du sujet (c'est un affranchissement insuffisant dans le tarif spécifique à dix centimes dit de la "carte postale illustrée", quel que soit le nombre de mots manuscrits).
                 
D.