Une LE pas aux normes

Bonsoir - Là vous allez pouvoir rigoliser, es-ce que tout est faux, la semeuse non oblitérée a-t-elle été rajoutée pour faire joli, es-ce une III B ou une III C, et la Krag Cherbourg Marit, Dreyfuss ne répertorie que des 6 lignes droites et en plus avec Paquebot entre les cachets, beaucoup de choses pour la modique somme de 4 €,je pense que cela les vaut bien.
A cette date y avait-il un bateau en partance ? derniere bouée de sauvetage.
René qui s'amuse bien.

bonjour,

le Berengaria devait partir le 22/02 de Cherbourg. Lettre préparée pour la LE, peut-être bien, depuis Paris (en-tête pl. Vendôme), acheminée différemment (Marco va encore me hurler dessus).

Il y en a quelques unes de bizarres.

D.

Merci D, attendons les hurlements.
René

En attendant, je montre sa petite cousine :



enveloppe à en-tête de Paris, affranchissement LE, timbres de Cherbourg-Maritime, date du 30/07/35 correspondant au départ du Berengaria. On connait des lettres du même expéditeur pour le même destinataire postées à Paris-rue Dupin affranchies à 1,50 franc.

D.

Bonsoir,

Tout est bon sur ta lettre. Il s'agit d'un courrier transporté par les trains transatlantiques au départ de la gare Saint Lazare soumis à la taxe complémentaire de 25 centimes, posté à la gare par un commissionaire. Le timbre à 25 centimes a bien été placé sur la lettre avant le départ. Il a juste été "oublié" par la machine Krag.

C'est le terme "levée exceptionnelle" qui est un peu abusif, même si je suis certain qu'il a été utilisé dans ce cas par l'administration des postes pour justifier la taxe de 25 centimes au regard des règles UPU.

Il s'agit bien d'un service spécifique et non exceptionnel par rapport au service ordinaire qui ne pouvait pas dépendre d'horaires irréguliers fixés par les bateaux transatlantiques. Les courriers ordinaires ne voyageaient pas dans les trains transatlantiques, et tous les courriers postés sur le quai de la gare Saint Lazare étaient soumis à la taxe complémentaire de 25 centimes quelque soit l'heure à laquelle ils étaient remis au "bureau" du quai. Ce bureau ne devait pas actif seulement un 1/4 ou une 1/2 heure avant le départ du train, mais sans doute pendant bien plus longtemps. Il ne s'agit pas de courriers postés après une levée ordinaire, mais postés spécifiquement dans un bureau provisoire et temporaire.

La "grande soeur" de ta lettre que j'ai déjà dû montrer ici :

Merci à tous les deux pour ces explications circonstanciées
René

J'oubliai - que vous inspire cette marque de machine Krag,est-elle plus rare puisque non répertoriée par le grand spécialiste ?
René

Bonjour,

Je ne pense pas que celle-ci ai été évoquée ici, bien qu'en vente sur Delcampe depuis deux ans (cher).



Au tarif de la LE St-Lazare. Oblitérée Cherbourg Maritime manuel février 1931. Au dos une raison sociale parisienne (Hôtel).

L'intéressant c'est le petit morceau d'OMEC 5 lignes ondulées (5 LO) en haut à droite du pli.
Comme Cherbourg, tous bureaux confondus,  n'a pas d'OMEC à lignes ondulées, on est autorisé à penser à l'OMEC KRAG 5 LO St-Lazare Paquebots, avec un incident d'oblitération à St-Lazare corrigé à Cherbourg Maritime.

Avec précaution bien entendu.

Bruno

bonjour,

ça fait un moment que je l'ai en "affaire à surveiller", mais à ce prix là, ce n'est pas forcément une affaire.

Je me suis autorisé à penser la même chose que toi ...

D.

Doudad a écrit:

Je me suis autorisé à penser la même chose que toi ...

C'est flatteur pour ma pomme (du Cotentin).

Pour ceusses intéressés: http://www.delcampe.net/page/item/id,206011718,var,FRANCE--PASTEUR-N-181-235-LETTRE-CHERBOURG-MARITIME-LE-19231-POUR-LES-USA-VIA-SS-BREMEN--TB,language,F.html

Bruno