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Bonsoir,

Ai-je bon ou tout-à-fait faux pour ces 3 cas ?



Bon, je me lance…..mon raisonnement est-il bon ?  sinon, n’hésitez pas à corriger et confirmer ce qui est bon

cas N° 1 :


- Départ de LANNION (Côtes du Nord) sans affranchissement, tàd de LANNION du 31/5/1954
 (le tarif en vigueur à cette date pour une carte postale est de 12 FF.

- Arrivée à PARIS XV, tàd de PARIS XV du 1/6/1954, application de la taxe de 24 FF (égale à 2x le    
  port) et apposition du cachet T.

- Refusée par le destinataire, mention manuscrite ‘’refusée’’ et timbres-taxe biffés au stylo bille par
  le facteur qui a apposé son cachet rond  XV 27 et la griffe ’’retour à l’envoyeur’’.

- Retour à LANNION, tàd du 22/6/1954) où l’envoi est à nouveau greffé d’une taxe de 24 FF.



L’ordre chronologique des cachets me semble logique, les timbres taxes nouvellement apposés (et oblitérés au 1/6/) recouvrent les précédents cachets et griffes qui sont du 31/5.

Reste une question pourquoi remettre la taxe et ne pas avoir gardé la première ? et que le facteur a noté refusé et barré les timbres, en cas de retour au destinataire il aurait pu payer la taxe due ?



Cas N° 2


Seconde tentative…plus compliquée pour moi  

Recommandé avec accusé de réception donc tarif d’application :  euh ?  sur le site de la FFAP, je ne tombe pas bon pour arriver à 1,75 F.  Je dois louper quelque chose mais quoi ?


- Cachet départ de Paris du 23/12/1933 vers l’adresse 158 rue Perronnet à Neuilly -   cachet sur le timbre supérieur et second cachet avec même heure 15 H et ?, même date (au bout de l’adresse).

- Cachet difficilement lisible (celui complètement à droite avec la griffe inconnu barrée), porte la date 23/12/33 et l’heure 18H 15 ? (finit par un 5).
- Cachet de Paris distribution  daté du 25/12  17 H ? (un morceau manque car était hors enveloppe)
- Apparemment on a recollé un timbre à 1,75 F (celui du bas) sur la griffre Inconnu  et oblitéré Paris 60 - 27/12  15H30  la griffe AR (petite) apparaît finement sur le timbre.
- A gauche,  départ ? de Paris Distribution en date du 28/12  7 ? H16
- puis un cachet Neuilly-sur-Seine daté du 28/12 à  7 et *
(je suppose qu’au retour à Neuilly ils se sont à ce moment rendus compte qu’il fallait transférer faire suivre vers Compiègne ?)

- A gauche au-dessus, un cachet (d’arrivée probablement) de Compiègne daté du 29/12  à 7H35

Mon autre question, pourquoi à nouveau 1,75 F ?



Cas n° 3


- Départ de AÏN-EL-HAMMAM (Algérie) sans affranchissement, tàd du 19/8/1985, apposition d’un T en Algérie
  mais aucune information chiffrée de la taxe.

- Arrivée en France (adresse non correcte), a finalement atterri chez Citroën le 9/9/1985 où le secrétariat a
 apposé un cachet interne afin de diriger la lettre vers le service compétent.


Voilà, assez pour ce soir    

Par avance merci

Stéphane

bonjour,

Sh a écrit:

pourquoi remettre la taxe et ne pas avoir gardé la première ? et que le facteur a noté refusé et barré les timbres, en cas de retour au destinataire il aurait pu payer la taxe due ?

c'est une question de comptabilité. Les chiffres-taxe sont comptabilisés en valeurs (en positif) dans les comptes du receveur. Lorsqu'il sort un chiffre-taxe, il faut qu'il encaisse la valeur en numéraire pour équilibrer son compte. S'il n'encaisse pas, il annule le chiffre-taxe, et porte une "non valeur" (en négatif) dans son compte. Et il passe à son collègue, qui est également comptable de ses propres chiffres-taxe.

Sinon, l'analyse m'a l'air bonne. Taxe de port dû, la taxe est perçue sur l'expéditeur en cas de retour.

Citation :

Recommandé avec accusé de réception donc tarif d’application :  euh ?  sur le site de la FFAP, je ne tombe pas bon pour arriver à 1,75 F.  Je dois louper quelque chose mais quoi ?

L'affranchissement à 1,75 franc est bon, a priori. 50 centimes pour la lettre simple (tarif d'août 26), reco à 1,25 (tarif d'août 32), la taxe d'AR est appliquée sur le récépissé (I648 de sept. 09, BM supp. 12).

Pour le reste de l'affaire, faut reufléchir à tête reposée ...

D.

Sh a écrit:

Mon autre question, pourquoi à nouveau 1,75 F ?

A première vue, je dirais qu'elle a été rendue à l'envoyeur, qui a modifié l'adresse et a fait un nouvel affranchissement (remise au bureau de PARIS-60 le 27/12).

D.

Bonjour,

Déjà merci pour ces précisions utiles.

Pour être plus précis avec le contenu de la lettre recommandée, en fait il s’agit d’une demande de la firme Citroen pour une diminution du loyer pour des locaux occupés par la firme en rapport avec une loi qui permettait de demander une diminution de loyer.

Je suppose que le destinataire était riche pour l’époque car il possédait des bâtiments qu’il louait.
Avant d’acheter, j’avais regardé un peu sur Google où se trouvaient les deux adresses, l’adresse de redirection correspond à un endroit assez chic de type pavillons de chasse où la bourgeoisie de l’époque aimait s’y retrouver ou y prendre du repos et à ce temps-là il ne devait pas y avoir trop de demeures.

Quand à savoir où et quand la lettre a été redirigée.  Soit il existait déjà à l’époque un système de redirection vers une autre adresse qui était déposée au bureau de poste local (je sais que de nos jours, ça existe en Belgique contre paiement) ou si c’est par une petite enquête locale qu’un voisin ou une autre personne aurait communiqué l’autre adresse.  De là, la possibilité d’une liste de redirection existante mais pas consultée ou appliquée tardivement par le bureau local pourrait être envisageable mais cela reste encore du mystère.

Stéphane

Sh a écrit:

Quand à savoir où et quand la lettre a été redirigée.  Soit il existait déjà à l’époque un système de redirection vers une autre adresse qui était déposée au bureau de poste local (je sais que de nos jours, ça existe en Belgique contre paiement) ou si c’est par une petite enquête locale qu’un voisin ou une autre personne aurait communiqué l’autre adresse.  De là, la possibilité d’une liste de redirection existante mais pas consultée ou appliquée tardivement par le bureau local pourrait être envisageable mais cela reste encore du mystère.

Stéphane

Bonjour,

Il me semble que l'expéditeur (Citroën donc) s'est d'abord gouré d'adresse en tapant Paris au lieu de Neuilly (Il y a une rue Perronet, avec un seul n en passant, dans les deux localités). Pas de 158 de cette rue à Paris, d'où retour à l'envoyeur qui se rend compte de son erreur, biffe Paris, tape "Neuilly" en rouge à la machine, réaffranchit et reposte en RAR. Ensuite, à Neuilly, c'est une réexpédition banale, soit que le destinataire ait signalé au bureau de poste sa nouvelle adresse, soit que le facteur ait reçu l'information du concierge ou autre lors de sa tentative de livraison en mains propres (s'agissant d'un recommandé).

De nos jours à Paris c'est un peu différent, les "gardiennes" signent d'office pour les recommandés adressés aux résidents de l'immeuble, sauf si vous (résident) le leur défendez expressément.

Bruno

Bonsoir à tous,

En effet maintenant je vois mieux....en fait je n'avais pas vraiment plus fait attention qu'il y avait d'abord Paris barré et puis Neuilly en rouge (presque certainement rajouté par après en rouge pour que ce soit visible et les dates des oblitérations deviennent logiques).  Bon, apparemment, c'était trop visible pour moi   

Comme quoi il est toujours bon de demander d'autres avis de spécialistes.

Encore merci aux intervenants

Stéphane