Tête de Vaud

bonsoir,

cette lettre me laisse perplexe quant à sa taxation :



De Paris, 1793, pour Yverdon par Pontarlier. Marque de port dû, taxe française 10 décimes, rayée, taxe suisse (?) 12 (?) d.

Rien au dos.

Quel texte régit donc ces dispositions ? Pourquoi la taxe 10, qui correspond à la taxe intérieure de 1792 entre Paris et Pontarlier (points centraux des départements 60 et 24), est-elle rayée ? Comment serait-elle payée, si elle court jusqu'à la frontière ? Quid de la retaxe ?

Mercis anticipés aux érudits partageurs.
D.

Bonsoir,

Comme d'habitude, des questions difficiles, JF, et malheureusement pas de réponses franches et complètes à t'apporter.

Avant 1818, les échanges entre la France et les cantons ou "pays" suisses sont compliqués et les textes officiels peu nombreux.
Tout ce que je sais, c'est que:
- depuis 1789, un service par courrier vaudois correspondait deux fois par semaine à Pontarlier avec celui de Paris (source: Le Service postal au pays de Vaud jusqu'en 1849, par Jean-Jacques Winkler, 1955);
- la taxe est de graphie française et correspond encore au tarif de 1759, soit 4 sous ou 2 décimes pour moins de 20 lieues entre Pontarlier et Yverdon (source: conversation avec Robert Abensur).

Bonjour Laurent,

si la graphie du haut signifie "14 sous" (ce qui, à la réflexion, peut bien être), il faudrait comprendre qu'il s'agit d'un port dû intégral de Paris à Yverdon, composé du tarif de port payé de 1759 pour le Pays de Vaud à 10 sous jusqu'à la frontière (apposé puis rayé), complété au départ de Paris par le tarif intérieur vaudois de port dû à 4 sous.

Merci (et à Robert) pour la piste.

D.