Du nouveau à propos des étoiles de Paris

Bonjour,

Dans Timbres Magazine de septembre, un article de quatre pages signé Matthieu Singeot sobrement intitulé "Paris, la tête dans les étoiles".

On y découvre :
- que l'étoile de Paris a eu cours de 1863 à 1876. En regard (c'est l'intro), un scan du n° 14 empire non dentelé oblitéré étoile muette.
- que l'étoile n° 1 est attribuée au bureau principal, place de la Bourse, plus loin nommé aussi bureau central,
- que les nouveaux timbres à date avec nom du bureau sont parfois arrivés avec retard pour remplacer ceux qui comportaient l'indicatif alphanumérique du bureau, d'où des combinaisons intéressantes étoile - anciens timbres à date : propos illustré par deux lettres de 1857 et 1858 avec timbre à date du  bureau central (avec route ou rayon de distribution) et étoile muette.

Je m'arrête là, ça me semble suffisant pour mes 6,50 €. D'autant que comme l'article indique à tout bout de champ les éléments donnant une plus-value (Aaaah !), je vais sûrement pouvoir récupérer rapidement ma mise voire lui faire faire la culbute...

Bruno

Bonjour Bruno,

Je constate que tu as un excellent sens de l'à propos, avec ton sujet en parfaite adéquation avec celui de JF : Faut-il croire ce qu'on lit dans le journal ? 

Pour amortir au mieux tes 6,50 € que je ne dépense plus depuis longtemps dans les mensuels, je suis néanmoins intéressé par un scan de cet article. A l'insu du plein gré de l'auteur, il y a peut être une info pertinente et nouvelle qui aurait pu lui échapper ....

Merci pour l'article.

Je confirme que c'est d'une grande médiocrité !

L'auteur serait un collaborateur du journal et un professeur de français et de latin de collège. Souhaitons pour ses élèves qu'il soit plus rigoureux dans son métier.

Bonsoir,

merci Bruno pour l'article. Je n'achète plus TM depuis le premier numéro (ça date !). Le mien est couvert de larmes, versées pour la disparition de Timbroscopie (qui n'était pourtant pas fantastique, je vous l'accorde).

Sinon, pour prendre la défense de l'auteur, qui fait ce qu'il peut (c'est vrai que son contresens entre étoile muette du bureau central et étoile chiffrée des bureaux est un peu énhaurme, mais bon ...), je dirais que le problème n'est pas d'écrire des mauvais articles. Tout le monde peut le faire, et j'en ai moi-même commis un certain nombre. Le problème est de ne pas être relu correctement, et corrigé en conséquence, par un rédac'chef compétent ou un comité de lecture pointu (j'en ai rencontré) ; ça, oui, c'est embêtant, parce que du coup, on publie un peu n'importe quoi, et ce n'est pas bien pour les gens qui lisent.

D.

bonjour à tous
Finalement ce prof de "lettres" a bien fait de faire paraître ses élucubrations à l'entrée de l'hiver.
vous l'avez chaudement vêtu :costar et manteau
pescator

bc92 a écrit:

un article sobrement intitulé "Paris, la tête dans les étoiles".

Pour une présentation (je ne sais plus à quelle occasion) de mon site web sur les étoiles de Paris, justement, j'avais titré "Etoiles de Paris, un sujet pointu".

C'est vous dire le finesse de mon humour.

D.

Doudad a écrit:

Le problème est de ne pas être relu correctement, et corrigé en conséquence, par un rédac'chef compétent ou un comité de lecture pointu (j'en ai rencontré)

Je m'étais fait tout juste la même réflexion.

Bon, je vois aussi qu'Yvert sort la semaine prochaine son catalogue France 2018, avec une nouvelle rubrique "Etoiles de Paris". Là, rien à craindre, ce sera du béton.

Bruno

P.S. En matière d'humour dans les titres, l'article en question est sous-titré "stars de la marcophilie". Etoiles, stars, vous suivez ?

Doudad a écrit:

 Le problème est de ne pas être relu correctement, et corrigé en conséquence, par un rédac'chef compétent ou un comité de lecture pointu

je n'avais pas osé le dire avant ton intervention, et parce que je n'ai pas l'article sous le nez (bruno si tu me lis   ) mais ne cite t'il pas sa bibliographie (comme le faisait Gilles Marion dans ses articles de planchage) et n'y a t'il pas de comité de relecture comme dans les "bons" journaux scientifiques, ou même marcophiles?

J'ai mis le pdf sur mon espace serveur Orange, dépêchez-vous de le télécharger avant que je me fasse sévèrement vilipender par Orange ET par Timbres-Mag :

http://jef.estel.pagesperso-orange.fr/TMsept2017EtoilesParis.pdf

Pour résumer à la louche (pour les néophytes ou béotiens), l'auteur amalgame l'étoile muette du bureau central de Paris, utilisée depuis le début des années 1850 à l'époque où les bureaux de quartier utilisaient eux un losange de points marqué de leur indicatif, et l'étoile chiffrée des bureaux de quartier de Paris utilisée depuis 1863. Il y a quelques erreurs de détail en prime.

D.

Et merci bien!
c'est dommage que l'article ne soit au final qu'une simple introduction sur le thème...  Disons un préquelle à ton site 

bonjour,

ce qui est surtout dommage, c'est que cet article ait déjà été écrit, et en mieux, par un anonyme du XXème siècle. Illustrations moins colorées, mais texte plus précis.



Echo de la Timbrologie

Les articles de vulgarisation ressortent de loin en loin dans la presse mensuelle, ce qui est normal, pour l'édification des nouveaux arrivants sur les sujets classiques. Mais il faudrait au moins que chaque nouvel article améliore le précédent, à la lumière des dernières découvertes, au lieu de faire régresser le niveau, comme dans ce Timbres-Mag. On a déjà vu ça sur d'autres sujets (levées exceptionnelles) dans les FM il n'y a pas longtemps, et ce n'est pas très réjouissant.

On note qu'aucun des deux auteurs n'évoque (si j'ai bien lu) les losanges alphanumériques (chers à marco) utilisés précédemment, et que M. Singeot ne connait pas les étoiles évidées, qui sont pourtant assez étonnantes (et pas forcément très fréquentes).

D.