R.P. c'est qui?

bonjour toul'monde
je vous fais part de ma question du jour( ou plutôt de ma nuit )
je viens de réaliser que sur l'ensemble des bureaux que j'ai recensé, seulement 6 d'entre eux bénéficiaient
de la qualification R P
dans l'ordre d'apparition de ce sigle: Nancy en 1884, Lille en 1901, Nantes en 1902, Besançon en 1919, 
Versailles en 1913, et St Etienne en 1920 ( sur taxe en arrivée, Marcorse).
les dates que je cite sont celles que j'ai vérifié, et donc indicatives d'une situation.

du coup: que représente de particulier le terme de "recette principale" qui mérite d'être signalé sur le tàd?
 si ce terme est plus général pourquoi si peu de bureau le mentionnent?
bref, je compte sur nos érudits pour éclaircir ce mystère
et de ce fait me permettre de retrouver un sommeil apaisé

pescator

bonjour,

Pescator a écrit:

que représente de particulier le terme de "recette principale" qui mérite d'être signalé sur le tàd ?
 si ce terme est plus général pourquoi si peu de bureau le mentionnent ?

administrativement, il représente l'identité de ce bureau par rapport à d'autres installés ailleurs dans la même ville (-Central, -Gare, -Préfecture, -Bourse, -Quartier).

Il n'est pas systématiquement utilisé sur les dateurs, le nom de la ville employé seul désignant par défaut le bureau principal, depuis des lustres.

D.

merci Doudad
y avait pas de quoi se troubler le sommeil

si je comprends bien ce n'est qu'un pb d'ego de qques rares receveurs
pescator

Bonjour,

C'est une qualification plus importante qu'il n'y paraît.
L'ordonnance du 18 février 1827 a créé, pour chaque département un directeur qui prit à l'époque le titre de directeur comptable et qui avait des fonctions et des responsabilités bien supérieures à celles des autres directeurs Dans la quasi-totalité des cas, il était nommé au chef-lieu du département.
Ce directeur comptable est en suite devenu "receveur principal" (c'est dans l'IG de 1856 mais je ne sais plus quand cela est apparu).
Au 20e siècle, plusieurs RP pouvaient exister dans chaque département.
Comme ils étaient implantés dans des villes comportant plusieurs bureaux, il valait mieux identifier plus précisément les tàd des RP pour les différencier en cas de recherches.
Celui de Besançon serait apparu sur Daguin dès le 3 juin 1910 selon Barthélémy.
En manuel, il n'est connu que depuis le 20 mars 1920 !

ayayail!!!!!
Bonif tu reperturbes mon sommeil

dans ce cas pourquoi pas à Bordeaux, Marseille , Lyon , Le Havre etc........

pescator

Pescator a écrit:

dans ce cas pourquoi pas à Bordeaux, Marseille , Lyon , Le Havre etc........

Hélas! Je ne connais pas les autres grandes villes.
Toutefois, je propose une hypothèse: si des tàd manuels leur ont été fournis avec le libellé RP, il est possible que ces bureaux aient conservé le tàd sans cette dénomination et s'en soient servi sur la machine Daguin.
C'est en tout cas ce qui s'est passé à Besançon avec même l'association des deux.

La multiplication des recettes principales est tout de même tardive.
L'administration centrale et les directions départementales ont dû exiger une différenciation à une époque où ces gros bureaux ont été équipés de machines plus performantes, les Daguin étant affectées à des recettes plus petites.

A ma connaissance, Clermont-Fd n'utilise pas de dateur RP avant 1924, sur la Daguin à pub. D'ici à ce que le dateur ait été créé spécialement pour l'occasion ...

D.