Paris R. Bonaparte : pourquoi le même jour peut-on trouver cela ?

Bonjour,


Pourquoi, le même jour (27/4/1886), dans le même bureau peut-on trouver des lettres avec un Daguin (ddc des R/84r de ce bureau pour le moment d'ailleurs) et une oblitération manuelle avec un vieux cachet de 22mm ?

Cette question n'attend pas forcément de réponse

whinpo a écrit:

Cette question n'attend pas forcément de réponse

Pfiouuu !!! Tu nous enlèves une sacrée pression, pour le coup !

Autre question : que trouve t'on comme timbrage à partir du 28 avril ? Que du type 18 ?

D.

Bonjour,

whinpo a écrit:

Pourquoi, le même jour [...], dans le même bureau peut-on trouver des lettres avec un Daguin [...] et une oblitération manuelle [...] ?

Parce que le nombre de machines Daguin disponibles à Paris 15 (une ou deux) est bien inférieur au nombre de postes traitant le courrier départ, surtout aux heures de pointe.

Et que les bureaux de poste conservaient généralement leurs tàd antérieurs pour avoir de quoi travailler.

Après, il est difficile de répondre plus en détail. Le timbrage est-il complètement aléatoire, ou pas du tout, en fonction de la levée des boites plus ou moins spécialisées (Paris, province) ou du dépôt au guichet, la 6e levée voit-elle beaucoup de courrier pour la province (la 7e est encore bonne pour les départs du soir)... ?

Bruno

bc92 a écrit:

Et que les bureaux de poste conservaient généralement leurs tàd antérieurs pour avoir de quoi travailler.

Si l'on prend (complètement au hasard) le cas de la recette principale de Clermont-Ferrand, on s'aperçoit qu'à partir de 1885, le timbrage mécanique se fait avec les types 84 (ce qui est logique, vu qu'ils ont été conçus pour ça) et le timbrage manuel avec des types 18 et dérivés, et ce jusqu'à la fin du siècle.

Quand je serai grand, je ferai une étude exhaustive et circonstanciée sur l'emploi des uns par rapport aux autres, à paraitre dans Le Petit Marcophile du Plateau Central (revue que je fonderai pour l'occasion).

D.

Je vais continuer le recensement des utilisations de tàd sur Paris et on pourra essayer de voir si une date d'abandon des anciens tàd s'en dégage.
Ce que je crois peu probable ... 
En effet, les anciens tàd de 22mm pouvaient continuer à être utilisés avec les millésimes bâtons apparus en 1885/1886, puis avec les blocs dateurs de 1899/1901.
L'apparition des R/01 ayant probablement mis un coup d'arrêt à l'utilisation de ceux ci (quoi que c'est encore à démontrer ...)

bref que des supputations de ma part pour le moment, mais j'y travaille