Daguin Montpellier 84m

Bonjour à tous 
et surtout à ceux qui font du Daguin …….. leur Dada !

Suite à une discussion avec "Percastor", il semble que ce Daguin ne soit pas inintéressant ! 




S'il s'agit bien de l'assemblage d'un type 84m avec un 84b (merci aux leçons de Percastor)....... dont la date améliore la ddc, ma question est la suivante : 

Si on étudie le "glissement" des types 84m vers 84b on se rend compte que plusieurs dates se chevauchent entre la pdc du 84 b et la ddc du 84m ; cela signifie-t-il qu'il n'y a pas qu'une "seule" machine Daguin en service à Montpellier (ce qui pourrait aisément se comprendre pour une ville de cette taille……………. même en 1890); mais si c'est le cas, cela signifie-t-il qu'on ne peut étudier ces modifications de types que "d'une façon" globale, c'est-à-dire : 
La première date connue "d'une des machines Daguin" ayant réalisé le passage 84r à 84m, la dernière date connue "de la dernière machine Daguin" ayant fait le passage 84m à 84b ?
Ou existe-t-il des indications du nombre de Daguins utilisées, et peut-on distinguer un bureau d'un autre ? (Sachant qu'à cette époque.......à part le bureau central ?)

Je ne sais pas si ma question est très claire........................................................je sais que vos éclaircissements eux le seront !

Jean-Samuel

Bonsoir,

Ce qu'il faut bien comprendre, c'est qu'une machine Daguin est toujours livrée à un bureau SANS timbres à date.
Ceux-ci, manuels, sont fournis à part ou bien équipaient déjà le bureau.
De plus, ils sont parfaitement interchangeables (à cette époque).
Par conséquent, il peut y avoir une seule machines mais parfois de nombreuses combinaisons différentes, ce que démontrent les tableaux de notre ami Pescator.

En outre, ces tàd sont composés d'une couronne gravée, fournie avec le manche, le dateur étant lui aussi livré séparément sous forme de boite de caractères. Ceux-ci peuvent servir pour plusieurs tàd et des mélanges sont possibles, évidemment, ainsi que des pertes. Les caractères bâtons sont apparus, pour ce qui est du millésime, courant 1886 en province, puis plus tard pour la levée, le quantième et le mois. Les bureaux pouvaient conserver longtemps les caractères romains s'ils étaient entretenus et utilisés correctement. D'où des mélanges inévitables lorsque des caractères neufs en remplaçaient des usés (tous n'étaient pas remplacés simultanément).
Au sujet des "mixtes", je renvoie aux interrogations judicieuses de feu Paul LAMAR dans les FM 240:

bonsoir,

il me parait en effet difficile d'étudier l'emploi des timbres en se basant sur la composition des seuls dateurs.

A Clermont, le passage général au tout bâton s'est effectué courant 1890 (millésimes bâton en 1887).



On le remarque sur les timbres manuels type 1875 (ici deux gravures différentes avec dateurs mixtes), mais ça n'a pas grande signification, à une époque où on rencontre nettement moins de type 1884 que de nouvelles gravures du type précédent.

D.

Bonjour à tous et bises aux dames,

Citation :

Suite à une discussion avec "Percastor"

"Mais oui! C'est bien sur..." c'est Père Castor!!!
Merci, Jean-Samuel, de nous révéler la véritable identité de notre Maître ès Daguin.

Je suis en mesure, après une rapide recherche, de montrer le Maître plongé dans la énième lecture du catalogue de Barthélémy.


A bientôt.
Michel qui croit savoir que le castor n'est pas le meilleur ami du pêcheur...

Oui, j'avoue le glissement sémantique de Pescator à "Père castor"...……………. aidé par quelques lapsus qui m'ont fait associer "F." à un bon père (constructeur) de la philatélie………………….!!
Qu'il y voit une marque affectueuse !
Jean-Samuel