Bonsoir,
Ce document fait état du décès de Monsieur Jean Mariette qui exerçait la profession de foulon de draps à Montauban dans le quartier de Villebourbon.Ce qui est intéressant sur ce document c'est le sceau de la ville de Montauban collé sur le document en bas à gauche. De même la signature de consul et maire de la ville y est apposée. D'autres signatures me sont inconnues à l'exception du secrétaire Martin. Ci dessous une information trouvée sur le net.Histoire de la teinturerie Au Moyen Âge,l'essor de l'industrie textile - qui devient bientôt un important moteur économique en Europe - lance les artisans teinturiers dans une recherche assidue de nouveaux produits et de nouvelles techniques permettant d'obtenir de nouvelles couleurs plus vives et plus durables.
Autrefois importées d'Orient, les étoffes aux couleurs somptueuses sont désormais le résultat du travail d'artisans locaux. Ces derniers sont regroupés en deux corporations : la première pour les teinturiers « de grand teint », qui colorent les étoffes de haute qualité destinées à la cour ou aux riches bourgeois ; la seconde pour les teinturiers de « petit teint », dont la clientèle n'a pas de quoi s'offrir des étoffes d'aussi bonne qualité mais qui, en revanche, est plus nombreuse.
Les teinturiers appelés « ongles bleus » piétinent les draps dans des bains de colorants, de mordant et d’alun. Le pastel appelé guède ou waide en Picardie donne un bleu très prisé faisant la fortune des villes qui le produisent (Amiens, Toulouse). Le bois du Brésil donne la couleur rose, la gaude, le jaune et le vert, le brou de noix le noir, et le kermès ou cochenille le rouge. Une fois teint le tissu est à nouveau rasé, pour obtenir un meilleur moelleux. Les marchands entrepreneurs font ainsi travailler cinq métiers différents : les tisserands (tissant également le lin et le chanvre), les tondeurs, les foulons, les teinturiers et les tailleurs.
Les teinturiers à Montauban Dès le Moyen-Âge, des tisserands s’installent à Montauban. Ils fabriquent de belles étoffes avec la laine produite dans la région. Ces draps de laine sont le plus souvent teints en rouge ou en gris par les teinturiers de la ville.
A partir du XVIIIe siècle, l’industrie textile se développe avec la production d’une étoffe propre à Montauban : le cadis.
Pour préparer les bains de teinture et rincer les vêtements, les teinturiers ont besoin de beaucoup d’eau. A Montauban, un grand nombre de teinturiers et de marchands drapiers s’installent donc à Villebourbon, sur les berges du Tarn. Les ateliers sont situés dans la partie basse des maisons, coté rivière. A l’étage se trouvent les appartements des riches propriétaires.
En 1766, Alexis Bergis, maître teinturier à Montauban, est propriétaire d’une maison située près de la rivière Tarn. Une grande partie des fabricants lui confient la teinture de leurs étoffes.
Cdt