Empaihie

bonjour,

depuis tout petit, je me demande pourquoi les marchands de timbre-poste de collection sont tous aussi désagréables avec leur clientèle, surtout lorsqu'elle est jeune, inexpérimentée et/ou désargentée.

Et puis, à la (re)lecture du livre de P.K. Dick, Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ? (J'ai lu, 2012 pour mon édition), j'ai eu une révélation. On y parle (p. 170) de Horst Hartman, qui gère une boutique de philatélie, de timbres rares à New-New-York, sur Mars.

A cette époque, Mars est peuplée en bonne partie d'androïdes, créatures issues de l'ADN humain, impossibles à distinguer des humains ordinaires, si ce n'est qu'ils sont totalement incapables d'empathie.

Du coup j'ai des doutes. La CNEP ne serait-elle qu'un repaire d'androïdes échappés de Mars ?

Rick Deckard, au secours !!!

D.

Doudad a écrit:

désagréables avec leur clientèle, surtout lorsqu'elle est jeune, inexpérimentée et/ou désargentée.

Je confirme suite à une expérience douloureuse dans le quartier Drouot il y a 20 ans.
J'ai certes jeune mais pas complètement inexpérimenté (sauf en HIS mais je me soigne depuis!!) et avec un budget acceptable.

Bonjour à tous et bises aux dames ("réplicantes"... ou pas)

Je peux vous dire que cela ne date pas d'hier!
Dans les années 60, je me souviens avoir franchi la porte de quelques boutiques et être ressorti quasi immédiatement tant l'accueil était "chaleureux"...
Par exemple:
"Je ne fais pas ce genre de choses!" (entendu chez un marchand "spécialisé" dans les colonies françaises, à qui j'avais eu l'outrecuidance de demander à voir des Colonies générales!!!)
"Je n'ai que des timbres neufs!" (un autre, en réponse à ma demande de timbres oblitérés)
Après plusieurs visites en compagnie de Monsieur de Pomyers (très connu de ces messieurs) j’eus la surprise de constater que l'accueil était devenu plus aimable...  

Je dois dire qu'un exemple du contraire mérite d'être signalé.
James Legendre avait pris, dès ma première visite, le soin de parler avec moi, me demandant ce qui m'intéressait, me conseillant de revenir le voir aussi souvent que je le souhaiterai. Ajoutant que l'achat n'était que l'aboutissement éventuel et nullement une obligation!

A bientôt.
Michel

Labroquerie a écrit:

Bonjour à tous et bises aux dames ("réplicantes"... ou pas)

Je peux vous dire que cela ne date pas d'hier!
Dans les années 60, je me souviens avoir franchi la porte de quelques boutiques et être ressorti quasi immédiatement tant l'accueil était "chaleureux"...
Par exemple:
"Je ne fais pas ce genre de choses!" (entendu chez un marchand "spécialisé" dans les colonies françaises, à qui j'avais eu l'outrecuidance de demander à voir des Colonies générales!!!)
"Je n'ai que des timbres neufs!" (un autre, en réponse à ma demande de timbres oblitérés)
Après plusieurs visites en compagnie de Monsieur de Pomyers (très connu de ces messieurs) j’eus la surprise de constater que l'accueil était devenu plus aimable...  

Je dois dire qu'un exemple du contraire mérite d'être signalé.
James Legendre avait pris, dès ma première visite, le soin de parler avec moi, me demandant ce qui m'intéressait, me conseillant de revenir le voir aussi souvent que je le souhaiterai. Ajoutant que l'achat n'était que l'aboutissement éventuel et nullement une obligation!

A bientôt.
Michel

On veut des noms, surtout que y'a prescription ! 

Salut,

Je n'achète plus rien en boutique.

Si je suis trop con pour vouloir un classeur solide en bleu et pas une merde en rouge, alors je donne mon argent à Amazon pour mes classeurs bleus.
Quant aux timbres ? et bien les deux dernières boutiques qui avaient des classiques de Grèce ne savaient tout simplement pas les distingués donc c'était cote maxi peu importe le timbre. Mon fondement n'étant pas extensible à souhait, je donne mon argent à des vendeurs Grecs pour mes timbres. Et souvent ils sont même planchés...

Les maux de la philatélie : La poste et les boutiques spécialisées.

Je ne voulais par réellement faire le procès des marchands de timbres, c'était juste un peu d'humour (les androïdes ont-ils le sens de l'humour ?).

Mes plus plates excuses au président de la CNEP , j'ai demandé à Rick de ne pas le retirer, finalement. Ou du moins pas avant de lui avoir fait passer le Voigt-Kampff.

D.

...

Citation :

On veut des noms, surtout que y'a prescription

Un nom?
Jean-Pierre Monteaux (rue de Chateaudun)... mais à mettre dans la bonne catégorie.
Classeurs à ma disposition dès que je lui eu expliqué ce que je cherchais (oblitérations sur détachés d'Algérie...)
Une fois le classeur "Algérie et suivants" devant moi, j'allais voir quelques Aigles, A.Dubois et Taxes! Petite ruse apprise de mon mentor...

Pour les "méchants", même sous la torture...

A bientôt.
Michel

Bonjour - Il n'y a pas que les pignons sur rues qui peuvent être désagréables, je me souviens d'un passage au carré marigny, à l'époque je collectionnai les timbres d'Aaland, je cherchai le n°7 qui était le seul qui me manquait, je m'adresse à une dame, non ce n'était pas une poissonnière, encore qu'il y en a des charmantes, et je lui demande si elle a des timbres d'Aaland, avec son plus bel air renfrogné agrémenté d'un regard méprisant elle répond mais à la cantonnade , prenant à témoins les autres marchands : Aaland qu'es que c'est que ce pays de cons, jamais entendu parler, encore un idiot qui ne peut pas collectionner les timbres comme tout le monde, et tous les commerçants autour de se payer une grande tranche de rigolade.
Vous avez dit commerçants....?
René

Quand j'étais (plus) jeune et que je faisais des petits séjours à Paris, j'ai vite compris l'ambiance de ces boutiques et je me suis orienté vers les puces où j'ai pu trouver des choses plutôt sympathiques.

Bonsoir,

Comme vous je me suis fait éconduire par des marchands . . . J'ai fini par penser qu'ils vivaient dans un monde // .
Ce qui est in fine exact puis qu’eux regardent la dernière ligne de leurs comptes d'exploitation alors que le collectionneur néophyte / ou pas a d'autres centres d’intérêt.
Heureusement qu'il m'est arrivé de rencontrer des pros ou des personnes qui détenaient le savoir et savaient se mettre à notre niveau du moment.
Qualité rare je vous l'accorde.
Michel parle souvent avec émotion de sa rencontre avec un grand collectionneur  . Je le comprend et pense que la plupart d'entre nous ici ont eu à un moment donné ce genre de relation qui a bâti notre envie d'apprendre, développé une infinie curiosité et le besoin d'explorer des terras ignotas.

François