Bonsoir,
(extrait du dictionnaire de la cartophilie francophone - CPC 1990)
PHOTOTYPIE
Albertypie ou photocollographie, procédé d'impression, aujourd'hui à peu près abandonné, qui a produit pendant l'âge d'or les plus belles cartes photographiques. Inventée par POITEVIN, puis perfectionnée par ALBERT en 1869, sa fidélité dans la traduction exceptionnelles des nuances, aussi bien dans les clairs que dans les sombres, fait que l'on peut regretter aujourd'hui son abandon, dû à sa trop lente cadence de tirage et à la fragilité des plaques.
On emploie une plaque de verre dépolie à l'émeri recouverte d'une couche de gélatine bichromatée. Séchée, la couche est insolée par le dessous et la dalle immergée et lavée. Le bichromate dissous est entraîné, les parties non insolées gonflent alors que celles non insolées ne bougent pas. La différence de gonflement produit la différence d'encrage. La dalle doit être humidifiée toutes les dix feuilles, l'encrage renouvelé après chaque feuille de tirage. Les impressions s'effectuent sur une presse semblable à une presse lithographique, mouillage en moins. Le séchage se fait entre des feuilles de papier Joseph afin d'éviter le maculage des épreuves entre elles.
A.T. (Albert Thinlot)
...d'après une revue de 1900, le procédé "Tessié du Matay" s'est imposé par ses avantages pour la production de CP vers 1900.
Procédé découvert par A.-L. POITEVIN, généralisé en 1890. L'impression se réalise par feuille gélatineuse encrée apposée sur un support et une presse identique à la lithographie.
C'est le chercheur MARECHAL qui donna le nom de phototypie à la découverte de POITEVIN alors qu'en Allemagne, Joseph ALBERT l'appelait "Albertypie".
JQ.