Plaque de cheminée

Bonjour à tous,
Je vous contacte pour avoir un avis, des infos interessantes...
Je suis en possession d’une petite plaque de cheminée, que je viens de restaurer, décorée dans un style XVIIIe si j’en crois le costume du personnage de droite ainsi que le style des rubans au dessus du médaillon. La prévenance semble sans ambiguïté (fonderies de Cousance) si j’en crois l’inscription en bas à droite. Elle dispose par ailleurs d’un numéro de série au dos. Les fonderies de Cousance existent depuis fort longtemps (existent encore?), ce qui ne m’aide pas trop à la dater mais je doute fort qu’elle soit d’époque... recherches sur internet infructueuses...
Est-ce que quelqu’un aurait une idée? Comment interpréter le numéro de série au dos? Un rapport avec une année de production?
Je vous remercie pour votre aide

bonsoir
belle déco;
peut être, je dis bien peut être, qu'une vue du dos avec ce numéro qui est peut être encore
l'indication d'une série,.... aiderait

pescator

Bonsoir,
Merci pour votre intérêt... il me semblait avoir cette photo aussi mais une seule image est passée dans le message. voici une vue du dos

bonjour,

une recherche rapide (je ne connais rien aux plaques de cheminées, vu que je suis chauffé au gaz de ville, mais je pratique volontiers l'ultracrépidarianime) me donne ça :




Vendu en francs suisses par la Maison Moinat S.A. depuis 1920, pub gratuite, Cupidon de Cousance, daté XXè siècle.

D.

J'ai eu dans les mains plusieurs plaques de cheminées mais aucune ne portaient de numéro !  Dont une de 1500 et quelque, fortement usée.
Il y a un moule pour les couler et de ce fait pas plusieurs moules.
Elle semble bien neuve et à mon avis c'est ce qui explique ce numéro de série. On voit très bien que c'est amovible pour poursuivre la série.
Celles que j'avais eu en mains avaient largement + de 200 ans et déjà le dos était très souvent mal fini car les moules se détruisaient lors de la coulée de la fonte, d'où des défauts énormes. Seules les nouvelles n'ont pas ces défauts.

En effet, historiquement, les taques de cheminée (c’est ainsi qu’on les dénommait) étaient quasiment des modèles uniques car ornées de blasons et autres ornements à l’effigie de leur propriétaire... elles étaient sculptées en relief sur des planches de bois, puis le motif était estampé sur un moule en sable humide sur lequel la fonte était coulée. Le moule en sable était détruit mais l’estampe en bois pouvait être réutilisée. La finesse du détail provenait alors plus de la qualité du sable utilisé que de l’estampe en bois (mais on voit sur certaines la marque des planches).
Il faut attendre le début de l’ère industrielle du métal au tout début du XIXe siècle, avec le chemin de fer pour commencer à voir apparaître les séries de plus ou moins grande ampleur. Je crois que c’est surtout au début de XXe siècle qu’un grand nombre de plaques à blasons sont réédités, y compris avec des dates en façades qui n’ont donc rien à voir avec la date de fabrication... bon nombre de personnes pensent avoir une plaque de « 17xx » mais ce ne sont bien souvent que des rééditions bien plus récentes.

@carbone14: la plaque dont j’ai envoyé les photos peut sembler « bien neuve » mais c’est que je l’ai restaurée... qq bonnes heures de décrassage à la laine d’acier et à l’huile de coude puis une cire fer-fonte de protection...
Mais je suis conscient qu’elle ne doit pas être si ancienne que cela, principalement en raison de la présence d’un numéro de série, comme vous le faites judicieusement remarquer. Mais l’imperfection de l’estampe du numéro de série me laisse penser à une fabrication non encore automatisée...

J’aimerais néanmoins pouvoir la dater un peu plus précisément : les techniques industrielles ont été utilisées tout au long du XXe siècle sans grande évolution...

Pour moi, ces numéros de série restent une énigme......

La dater ? J'ai envie de dire 1900/1950 (ou plus récent) c'est large mais je vois rien d'autre.
Restaurer une plaque (à mon avis) n'est pas ce qu'il faut faire à part un nettoyage sans plus (et encore léger).

J'avais un copain qui en avait repeint une en noire !   c'est ce qu'il avait appelé "restauré" !

Je rajoute quelque chose :
Parfois les plaques étaient la réunion de deux familles, donc des "armoiries" réunies, en général moitié / moitié.
Je n'ai jamais vu la marque du fabricant non plus.
D'autres faisaient allusion à un Roy etc... parfois une phrase en latin aussi.
De belles plaques avaient la forme de chapeau de gendarme d'autres bien plus compliquées en "étoiles" de parfois 6 branches, très rares mais fragiles, j'en ai vu une mais le gars ne voulait pas la vendre malgré mes supplications.

Bonsoir Carbone14,

Pour les techniques de coulée

F.

Bonsoir Carbone14,

Pour les techniques de coulée

F.

C'est tout à fait ça, j'ai parcouru rapidement mais je connais ce qu'il y a d'écrit. Ca me rappelle beaucoup de choses, mes recherches, merci.