À identifier 1950 CHAMPLITTE C.P N° II

Bonjour à vous tous,

Je serai curieuse d'en savoir plus sur cette Oblitération de 1950 CHAMPLITTE (Haute-Saône) C.P N° II 
Puis-je dans la mesure du possible avoir un ordre d'idée de sa valeur ?
D'avance MERCI.

bonsoir,

il s'agit de l'empreinte du timbre à date d'un correspondant postal situé sur un circuit de poste automobile rurale. Il s'agissait de faire circuler un véhicule utilitaire (genre petit bus) sur un itinéraire jalonné par des petites communes rurales dépourvues de bureau de poste. Dans chaque patelin, un commerçant (ou autre) récupérait le courrier et les colis, et il donnait la poste en départ au chauffeur. Il oblitérait les lettres avec le tampon que tu montres.

Le bureau de poste de Champlitte a eu un circuit de PAR dès 1930. Le CP II pouvait être Champlitte-la-Ville, à confirmer.


Délibérations du CG de la HS, 1930

Sur le fonctionnement de la PAR dans le Puy-de-Dôme (je sais, je fais une fixette ), voir ici, 3ème paragraphe en bas, ça donne une idée du fonctionnement général du truc :

http://jef.estel.pagesperso-orange.fr/autorurale.html

Pour la valeur, ça dépend de la demande des collectionneurs, de l'offre des vendeurs, de la rigidité de la queue de la vache et de l'âge du capitaine. Voir l'équivalent sur Delcampe, par exemple.

D.

Bonsoir,

Selon E. BARTHELEMY, ce correspondant postal est celui de PIERRECOURT (N°11).

Zut, je suis tombé d'un coup à côté.

Je me permets d'emprunter à JS Proust la vue d'un bus de la PAR haut-saônnois en 1927, avec sa boîte mobile, la classe (Gazette des philats PTT, 61, 10/1995).





D.

MERCI, Doudad, EXCELLENT ton expression à la fin, cela m'a fait énormément rire....
Tu m'as parfaitement expliqué le fonctionnement de la PAR, c'est très intéressant avec en plus la vue du BUS, c'est TOP.
Toujours aussi fort et aussi sympathique comme d'hab'.
Au plaisir de te lire.
MERCI marcorse, pour ta précieuse information, je note de suite.
Cordialement.

La bielle de Cadix à l'essieu de velours ...*

D.

* ne cherchez pas, c'est mon quart d'heure colonial.