La plus belle ville du Monde

Bonjour,

On ne voit pas souvent de DAGUIN bastiais...



Notez que l'expéditeur était CENSÉ respecter la partie correspondance, mais comme il était SENSÉ, il ne s'est pas embêté puisque le tarif de la lettre était le même que celui de la carte postale.

Bonjour,

marcorse a écrit:

...il ne s'est pas embêté puisque le tarif de la lettre était le même que celui de la carte postale.

hummm... Il me semble bien lire 1905 ?

P.

Houla, oui! J'étais tellement dans mon trip que j'ai dit une bêtise! (Ce n'est pas la première!)

Bonjour,

marcorse a écrit:

Notez que l'expéditeur était CENSÉ respecter la partie correspondance, mais comme il était SENSÉ, il ne s'est pas embêté puisque le tarif de la lettre était le même que celui de la carte postale.

Qu'est-ce qui te ferait plaisir avec ton bon point, mon petit Jean-Claude ?

En l'occurrence, 129 a raison, mais j'ai l'impression que le second message, celui qui empiète à droite, a été rédigé postérieurement au trajet postal de la carte, en vue d'un second envoi - sous enveloppe cette fois-ci.

Bruno

 Tout tombe à l'eau! 
Manquerait plus que François vienne me dire que ce n'est pas un Daguin!

(Disons que la plus belle ville du monde ne peut donner que ce qu'elle a!)

Bonjour à tous et bises aux dames,

Citation :

Manquerait plus que François vienne me dire que ce n'est pas un Daguin!

Personnellement, JC, je ne sais pas ce qu'en dira François le Pêcheur, mais du haut de toute mon insuffisance daguinesque, je pense qu'il s'agit bien d'un solo double.
Usant du biais de confirmation, j'ai mesuré (sur l'écran!!!) la distance entre les tangentes supposées pour confirmer mon impression visuelle ... et c'est bon!*

A bientôt.
Michel qui, depuis sa naissance, n'a habité que les plus belles villes du Monde

* C'est là toute l'utilité du biais évoqué!

bonsoir à tous
oui!! je suis en retard pour répondre
mais j'ai une excuse!! ah bon!!!
en effet ce n'est pas aussi évident que Michel est censé le penser. je vais donc essayer de donner
un avis sensé
j'ai l'habitude de dire que la répétition d'une marque bien placée engage à déclarer Daguin l'ensemble oblitérant;
mais la lettre montrée par JC n'a qu'un tàd daguinisé

en effet si on prolonge le segment constitué par les élément "jour et mois" , à gauche on passe à coté de la marque 
et à droite on est plein milieu 
à mon avis la marque de gauche appartient à une autre lettre
quand à la marque de droite , à quel tàd doit on l'attribuer?



en traçant les segments centre à centre du tàd à ce qui doit être le centre du piston , on constate le
même écart. 
là encore, à mon avis, la marque s'acoquine avec le tàd de gauche 
le tàd de droite a perdu la sienne, frappée en touche
ceci dit , oui la lettre est passée sous la machine
pescator

Bonjour,

Pescator a écrit:

...
la marque s'acoquine avec le tàd de gauche

Voila qui est plus probable, d'ailleurs as-tu déjà vu des solo avec une trace à l'horizontale par rapport à l'orientation du TàD?

Pescator a écrit:

...
à mon avis la marque de gauche appartient à une autre lettre

Peut-on imaginer que cette deuxième marque est une trace d’empreinte digitale présentant des résidus de poudre noire ?


P.

bonjour

129 a écrit a écrit:

 une trace à l'horizontale par rapport à l'orientation du TàD?

par exemple celles là



pour ce qui est de ta supposition concernant l'hygiène d'un manipulateur de produits "festifs"
je t'en laisse l'entière responsabilité

perso je m'en lave les mains
pescator

plus sérieusement
la position du piston par rapport au tàd est qque chose d'aléatoire.
de façon générale, les préposés aux machines s'arrangeaient pour que les tàd soient à peu près dans l'axe et dans le cas de jumelés, à peu près parallèles.
mais le résultat du montage dépendait aussi de la longueur du filetage qui n'était pas rigoureusement identique sur tous les timbres à date.
et dans le cas d'un montage en solo, pour lequel la machine n'est pas c(?)ensée laisser une trace , et donc donner une indication sur l'orientation du cachet , peu importe
ai je été suffisamment explicite????
à vous de le dire
pescator

bonjour,

Pescator a écrit:

les préposés aux machines s'arrangeaient pour que les tàd soient à peu près dans l'axe et dans le cas de jumelés, à peu près parallèles.

Il, aussi, a écrit:

dans le cas d'un montage en solo, pour lequel la machine n'est pas c(?)ensée laisser une trace , et donc donner une indication sur l'orientation du cachet

Je suis dubitatif ... La première phase ne suppose t'elle pas que les empreintes Daguin jumelées ne présentent, en règle générale, pas de différence d'orientation l'une par rapport à l'autre ? N'est-ce pas contraire à la Règle d'Or Numéro Un de l'Identification Daguin ?

La deuxième phrase ne laisse t'elle pas entendre que la trace du piston est volontaire sur les empreintes jumelées, que son utilité est d'indiquer l'orientation de la frappe, et que cette dernière est inutile sur les frappes solo ?

Ou bien ?

D.

bonjour
tout compte fait je n'aurai pas du vous proposer de vous exprimer sur la clarté de mes explications
mais bon!!! maintenant c'est trop tard!!!

en fait on s'écarte de la question de marcorse pour parler de ce qui pourrait être un fil 
intitulé  " des critères d'identification " 
d'abord je dois vous dire que je suis trés simple et que mon thermomètre épistolaire n'a qu'un seul degré.
je ne sous entends rien; je dois juste m'expliquer mal

donc :pour les jumelés, la différence d'orientation des cachets n'est pas une "règle" ,mais UN DES CRITÈRES  d'identification.
 sinon, la lettre de JC pourrait être un DJ


la position des tàd sur la machine:   la couronne a une entrée filetée femelle qui s'adapte indifféremment aux embouts
filetés mâles soit d'un manche soit de la queue support pour la machine
comme les embouts, en longueur, ne devaient pas avoir une précision d'horloge Suisse, le tàd se positionnait en fonction de cette longueur. Sur un manche c'est sans importance,; sur la machine c'est ce qui pouvait donner une différence d'orientation


la trace du piston:  je n'ai surtout pas dit qu'elle était volontaire ni dans un cas, ni dans l'autre.  Dans les deux cas, la trace est anormale :accidentelle (encrage sur une autre lettre) , ou résultant d'un dysfonctionnement de la machine.
MAIS lorsqu'elle est là, elle est un élément qui permet l'identification


m'en suis je mieux sorti  à voir!!!


pescator

Je ne conteste évidemment pas les critères de distinction des Daguin jumelées, tu les as déjà exposés clairement et à plusieurs reprises sur ce forum. Je voulais juste dire que ton explication initiale peut prêter à confusion et induire les néophypes en erreur.

Pour ce qui est de "s'arranger pour que les tàd soient à peu près dans l'axe et [...] à peu près parallèles", je ne pense pas que ce soit possible pour les préposés. la pièce mâle comporte un filet, et un seul, et la pièce femelle un trou inamoviblement fileté apte à le recevoir, quand c'est le moment et dans une seule position, celle du missionnaire, pas question de kamasutra ici . Donc à mon humble avis (je ne suis pas mécanicien, mais je viens de réaliser quelques essais sur le porte-sopalin de la cuisine, sous l'oeil légèrement nquiet de mon épouse, qui se demande si je n'ai pas chopé Alzheimer ce matin en allant chercher le pain), à mon humble avis, disais-je, une même couronne Daguin occupera toujours peu ou prou (selon le serrage) la même position sur la même tige filetée. Pas de calcul d'axe possible ailleurs, éventuellement, qu'à l'atelier.

Les techniciens peuvent m'envoyer des tomates mûres si je me Trump. J'ai fait philo, pas ajustage, et je pourrai toujours me faire une pizza.

D.

Pescator a écrit:

...  la couronne a une entrée filetée femelle qui s'adapte indifféremment aux embouts filetés mâles soit d'un manche soit de la queue support pour la machine comme les embouts, en longueur, ne devaient pas avoir une précision d'horloge Suisse, le tàd se positionnait en fonction de cette longueur. Sur un manche c'est sans importance,; sur la machine c'est ce qui pouvait donner une différence d'orientation...

1/4 de tour sur un si petit filetage, personnellement j'en doute... mais c'est pourtant la seule explication.



à moins que....  va-t'en voir que dans la plus belle ville du monde ils seraient capables de monter la "queue support" sans la verrouiller (histoire d'aller plus vite)... là ça donnerait un beau quart de tour mais il faudrait les deux mains pour la faire tenir sur la machine


P.

OUFFFFFFFFFFF !!!!!!

mais d'où nous sors tu cette splendide photo d'une machine que je ne crois pas connaître????????

on peut la voir où?????

pescator

Pescator a écrit:

on peut la voir où?????

Video déposée sur YouTube par l'excellent site http://museeboiteauxlettres.fr/


P.

Est-il possible d'expliquer aux débiles techniques dans mon genre s'il est possible à l'opérateur de choisir l'orientation des dateurs, dans l'axe, pas dans l'axe, rallèles, pas rallèles ?

D.

Tu vas tout comprendre avec les images d'ici :
http://museeboiteauxlettres.fr/couronnes_et_flammes_des_machines_a_obliterer._729.htm

Les blocs dateur son montés sur des trucs dénommés 'queue support' par notre ami Pescator...


dans la grande majorité des cas, le vissage des blocs dateur sur ce support positionne le bas de la couronne dans l'axe de 'l'oreille' du support.... sauf pour Bastia il semble .

...après qu'est-ce qui empêche de mettre une rondelle ?

P.

Doudad, t'es pas débile, t'es pilosophe; alors un conseil: arrêtes de faire des expériences avec le matériel de 
l'espace culinaire; sans cela je n'ai pas besoin de ma boule de cristal pour te prédire des perturbations
dans le micro climat de ton espace vital

je confirme ; l’équerre qui supporte le tàd est munie d'un appendice fileté dont la longueur est en principe prévue pour
que le dit tàd se bloque en position idoine; mais il suffit que la longueur de l'appendice varie d'un poil , en plus ou en moins
pour que la position du tàd varie
le quart de tour c'est beaucoup, mais cela existe; la preuve
et pourquoi ces équerres ne sont elles pas parfaitement identiques?   
tout simplement parc que fabriquées dans des ateliers différents

pescator

Bonjour les amis,

Très belles photos! Merci.

Comment expliquer alors des différences très nettes de positionnement pour un même bureau qui n'a pas dû avoir plusieurs machines, à une même époque?

Un exemple parmi d'autres:

Bonjour,

Il est plus probable qu'ils disposaient alors de plusieurs blocs dateurs, qui n'avaient pas forcément le même filetage

je me rallie à l'hypothèse de whinpo
je viens de faire une recherche et j'ai aussi trouver çà



cette carte est millésimée de 1942 par le texte daté par l’expéditeur
dans ces trois oblitérations on peut observer l'absence du millésime mais aussi des variations du placement des blocs mobiles par rapport à la couronne
les traces des pistons indiquent clairement, à mon avis, que c'est bien la machine qui a œuvré

perso, je confesse que je ne sais pas tout expliquer


JC est ce que les lettres que tu montres ont un cachet d'arrivée permettant de les millésimer?

pescator

bonjour,

tout ça revient tout de même à dire (si j'ai bien suivi ), que la position de chaque couronne par rapport au piston d'une machine donnée est unique, définitive et indépendante de la volonté de l'opérateur.

D.

Citation :

JC est ce que les lettres que tu montres ont un cachet d'arrivée permettant de les millésimer?

Je crois que ce sont des images prises sur Delcampe.
Peut-être que j'ai la première, ou que je l'ai vendue... Je ne sais plus trop. 

tant pis
merci d'avoir répondu
pescator

Après recherche, la première est là:

1900 – 1949 - 23 . GUERET . ENVELOPPE COMMERCIALE 1913 . GROUPEMENT DEPARTEMENTALE DES TRANSPORTS ROUTIERS DE LA CREUSE (delcampe.net)

et l'autre est un imprimé du 2ème échelon que j'ai vendu; de mémoire, rien au dos (normal pour un imprimé).

Bonjour,

Doudad a écrit:

... la position de chaque couronne par rapport au piston d'une machine donnée est unique, définitive et indépendante de la volonté de l'opérateur.

indépendante de la volonté... il y avait peut être quelques raisons de vouloir démonter  le timbre à date de son support équerre (et mascagnier au passage la couronne) ne serait-ce que pour tenter de décoincer les éléments mobiles du bloc dateur ( à trop utiliser de cales)...

....et en remontant peut-être qu'il ne le resserrait pas à l'identique  !

mais ceci n'est qu'une simple supposition.

P.

merci JC
je vais suivre l'zaffaire
pescator

Bonjour,

Dans la plus belle ville du monde, elle mériterait presque qu’on lui donne un prénom cette petite couronne avec son bec de lièvre sous le R de CORSE qui la rend si caractéristique.



En cherchant sur D*** elle apparaît déjà en Juin 1904, sans un soupçon  de traces permettant de dire qu'elle était déjà avec une machine daguin accoquinée.



En 1905 par contre, elle apparaît régulièrement avec des ombres à ses côtés



…est-ce là les traces d’un piston toucheur ou le fantôme d’un élément placé dans le deuxième logement de la machine daguin ?


P.