jason2
Nombre de messages : 1580 Localisation : montauban Date d'inscription : 01/10/2016
| Sujet: lettre de Madame Garnier Dim 7 Fév 2021 - 12:17 | |
| bonjour, Toujours dans le tri de quelques archives, je suis tombé sur ces deux lettres dont le texte est attribué à Louise et Charles Garnier.(voir la signature). La lettre comporte d'ailleurs en relief sur le côté gauche les initiales de chacun des prénoms ainsi que le nom de famille.Ces lettres étaient très certainement adressées à l'épouse du docteur GUIRAUD de Montauban. Sur le courrier du 08/10/94 elle indique qu'ils partent le 15/10 pour Bordighéra, lieu ou la villa du couple a été construite. Magnifique villa a voir sur le net. A noter que le courrier du 5/07/1897 a été écrit l'année précédant la mort de Mr Garnier à son domicile 90 boulevard st Germain à Paris. Je joins un extrait de wikipedia Historique[modifier | modifier le code]Après quelque temps passés à Menton, l’architecte Charles Garnier décida de se construire une villa à Bordighera. En mai 1871, son dévolu tomba sur un terrain près de l’Arziglia, malheureusement, cet endroit était déjà occupé par une petite chapelle que l’on utilisait comme école primaire pour les garçons. Il s’agissait d’un terrain en pente hors de la ville, qui descendait vers la mer et la plage des pêcheurs, la fameuse l’Arziglia. Pour obtenir le terrain, Garnier offrit donc à la municipalité 6 000 lires, une somme considérable à l’époque, en plus d’un projet pour la construction d’une nouvelle école. Face à cette offre exceptionnelle, la ville céda et il put acheter le terrain2.Le seul dessin préparatoire qui est parvenu jusqu’à nous, indique que Garnier avait prévu des arches mauresques pour la tour de la villa, mais qui furent abandonnés dans la réalisation finale. Toutefois la tour s’inspire quand même du minaret arabe. Du haut de la tour, la vue est incomparable, ce qui porta Garnier à surnommer l’endroit « Mon mirador »3. La villa était disposée sur trois étages auxquels on accédait par un escalier en bois. Au rez-de-chaussée, se trouve le salon et une grande salle à manger, où Garnier aimait beaucoup partager ses repas avec les nombreux amis qui lui rendaient visite. Aux étages supérieurs, il y avait les chambres pour la famille et les invités.Garnier reçut de nombreux artistes à la villa et certains d’entre eux, comme Ernest Meissonier et Gustave Boulanger4, ont laissé des croquis et des caricatures sur les murs de l’atrium. Dans la villa, on peut encore admirer des toiles de Jules Lenepveu, Alexandre Bida, Georges Clairin5, etc., qui font partie de l’ancienne collection familiale.L’élégante villa est devenue par la suite un modèle pour l’architecture de la Riviera et de la Côte d'Azur.Depuis 1954, la villa appartient à la Congrégation des Sœurs de Saint-Joseph d’Aoste. En août 1883, Garnier séjourne à Vittel où il participera à la construction du casino, de la salle à manger du grand hôtel et d’une chapelle. Il reviendra, en 1885, pour la fin des travaux fera jouer un « impromptu » de sa composition. Lors d'un autre grand chantier de Garnier, « L’histoire de l’habitation humaine », 44 maisons seront construites sur le Champ de Mars pour l’exposition universelle de 1889, au pied de la tour Eiffel.À Bordighera, il n’est pas inactif. Il construit l’église de Terrasanta, et participe à la restauration de l’église Santa Maria Maddalena. Il construit pour son fils la villa « studio » avec un grand atelier de dessin.À Menton, 2 villas lui sont attribuées. En 1882, Foucher de Careil, ambassadeur de France, ami de Ferdinand de Lesseps, lui aurait commandé la villa Maria Serena en bord de mer, et en 1892 la maison de famille, 81, boulevard Garavan19. Aucun document ne justifie ces attributions, mais le style de Garnier et ses bonnes relations avec les propriétaires le laissent supposer20.En 1895, il édifie le tombeau de Charles Odin, chanteur d’Opéra, au cimetière Montmartre. Il semble que ce soit la dernière œuvre de Garnier. Il a fait de nombreux tombeaux durant sa carrière. Ceux de Victor Massé, et Jules-Laurent Duprato également au cimetière Montmartre, celui de Georges Bizet au cimetière du Père-Lachaise, le monument à la mémoire du Général Saget à Grandvilliers, la chapelle funéraire de la famille Henraux au cimetière de San Miniato à Florence7. Plaque au n°90 boulevard Saint-Germain (5e arrondissement de Paris), où il meurt. En 1898, il meurt d’un accident vasculaire cérébral au 90 boulevard Saint-Germain. Il est enterré à Paris, au cimetière du Montparnasse.Après la mort de son mari, Louise Garnier, réunira et classera, pendant vingt ans, tous ses documents pour présenter l’œuvre de Charles sous son meilleur jour[réf. souhaitée]. Elle léguera à la bibliothèque des Beaux-Arts une grande partie de ses dessins, notes, caricatures et aquarelles ; les autres documents iront à la bibliothèque du musée de l’Opéra. En 1903, la place attenante à l'opéra de Paris est nommée place Charles-Garnier en son hommage.CDT
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