1823 port payé Ferney à Colmar

Bonjour
Merci de m'indiquer les erreurs que je pourrais commettre dans mon interprétation.

Une première lettre :
Lettre du 21 mai 1820, de Ferney à Colmar. Distance de 310 km. (Estimation Maps)
Sauf erreur , tarif du 24 Avril 1806
Lettre de Plus de 6g.
6 Décimes de 301 à 400 km pour la lettre ordinaire de moins de 6g.
1 décime supplémentaire pour une lettre entre 6 et 8g.

Sont portées au recto :
Le N° d'enregistrement du port payé en haut à gauche : 1
La mention du poids à droite du port payé : 6g (pour indiquer que le lettre pèse plus de 6 grammes)
Le montant du port à gauche du port- payé : 7



Au verso , on retrouve les mentions du poids 6 et de la taxe 7.


Maintenant, cette deuxième lettre du 18 avril 1823 :

Au recto, on y retrouve les mêmes indications que sur la première lettre
(Le numéro d'enregistrement du port payé est cette fois le 5. )



Au verso , on retrouve les mentions du poids 6 et de la taxe 7.

Question : Que vient faire la le 2 à droite du cachet de cire rouge?

Questions annexes : 
Avez vous déjà vu sur d'autres lettres cette façon d'encadrer le port payé avec ces mentions de poids et de taxe.

J'ai estimé via maps la distance à 310 km.
Mais les distances doivent êtres calculées par la route la plus courte du service des postes.
Comment déterminer le trajet emprunté par ces deux lettres ? 

Dernier point : Est-il possible qu'une lettre de la France pour la France transite par l'étranger (par exemple, parce que ce serait la route la plus courte).

Merci d'avance de votre aide.

Bonsoir, 

si l'indication de l'échelon de poids est courante au recto lorsqu'elle dépasse le 1er échelon, la présence du montant de la taxe [au recto pour un port payé] n'est pas réglementaire (d'où peut-être sa taille réduite pour ne pas prêter à confusion avec un port dû et sa localisation à coté du timbre de PP) et pourrait être une pratique locale puisqu'elle se rencontre assez fréquemment sur les PP de cette ville.

Peut-être une facilité de retranscription des montants des taxes sur les bordereaux pour éviter de retourner à chaque fois les lettres ?

Bonsoir,

jfl a écrit:

Questions annexes : 

J'ai estimé via maps la distance à 310 km.
Mais les distances doivent êtres calculées par la route la plus courte du service des postes.
Comment déterminer le trajet emprunté par ces deux lettres ? 

Dernier point : Est-il possible qu'une lettre de la France pour la France transite par l'étranger (par exemple, parce que ce serait la route la plus courte).

Il y a sur Gallica la carte des routes de postes de Seguin en 1800,
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b530831791/f1.item.r=%22Tableau%20des%20services%20de%20la%20poste%20aux%20lettres
Certes, c'est assez nettement antérieur à la lettre, mais ça donne (la plupart du temps) un majorant de la distance, celle-ci tendant à diminuer au cours du temps.
Ici, j'ai trouvé 342 km (par Lons, Besançon et Belfort).



Pour l'autre question, non, à ma connaissance une lettre de France métropolitaine ou Corse ou Algérie  (origine et destination) ne passe jamais par l'étranger.  

Bruno

bonsoir,

bc92 a écrit:

à ma connaissance une lettre de France métropolitaine ou Corse ou Algérie  (origine et destination) ne passe jamais par l'étranger.

quoi que JC pourrait (je pense) te montrer une CP écrite et affrranchie en Corse pour la métropole, et régulièrement timbrée dans une gare italienne.

Mais toute règle a ses exceptions improbables.

D.

Tu as bien raison, J-F, j'aurais dû ajouter :

"au tarif intérieur, et sauf lorsque le tarif étranger n'est pas plus onéreux que le tarif intérieur"

Ce qui est le cas des cartes postales UPU du XIXe siècle à partir d'avril 1879.

J'espère que la carte de marcorse correspond à ce cas de figure...

Etant d'une parfaite mauvaise foi, j'ajoute que j'avais cependant bien écrit "une lettre" !

Bruno

De Bastia France pour Paris France, affranchissement intérieur français, routage accidentel par un paquebot non postal via Livourne.

D.