MONTOIR DE BRETAGNE

Bonjour

POuvez vous me confirmer (ou non) que MONTOIR DE BRETAGNE dépend de NANTES en 1849

Dans le livre de Jean Chevalier sur les cursives, cela collerait...

Merci

PS: Pour ne plus vous embeter sur ce type de recherche, pouvez vous m'indiquer comment vous faites. Merci

Bonjour,

Montoir correspond avec Savenay et St-Nazaire, ainsi qu'avec Nantes. L'Encyclopédie de l'Académie ajoute "La correspondance avec Nantes est établie vers 1853".

Comme dans le cas de Pessac (avec Biganos et Bordeaux) discuté il y a quelques jours, on peut noter que Savenay se trouve intercalé entre Montoir et Nantes.

Bruno

bc92 a écrit:

Comme dans le cas de Pessac (avec Biganos et Bordeaux) discuté il y a quelques jours, on peut noter que Savenay se trouve intercalé entre Montoir et Nantes.

Sauf emprunt de bateau entre St Nazaire et Nantes (voir Salles I). Mais en 1849 cela semble restreint à Paimbeuf-Nantes.

Bruno

Bonsoir

On explique comment c'est deux documents? (passage par nantes, pour aller à St brieuc en particulier), et est-ce un double port pour le document avec timbre?



Merci

Il me semble que la lettre pour St Brieuc est simplement au tarif territorial de 1849.

Maintenant pourquoi un tàd de Nantes au recto, qui semble indiquer que Montoir correspond avec Nantes en 1849. Je ne sais pas.

La seconde lettre pour Nantes est affranchie 20 c, c'est soit un tarif territorial (mais alors pourquoi Nantes a-t-il timbré au recto), soit un double tarif local.

Dans les deux cas, tout se passe comme si Montoir et Nantes étaient en correspondance, directe ou exceptionnelle, contrairement à l'Encyclopédie telle que je l'ai citée.

Bruno

Merci Bruno

On peut avoir où ce livre de l'ACADEMIE?

Merci

L'Encyclopedie des timbres de France de l'académie de philatélie, en deux volumes dont un d'annexes, constituant le tome I (1849-1853). 1450 pages environ.

A titre indicatif, il y en a deux proposés sur Delcampe, =18511&search_mode=all&excluded_terms=&term=eNCYCLOPEDIE+TIMBRES+FRANCE&display_state=ongoing]ici

Bon, je ne sais plus insérer un lien. Bref il suffit de chercher Encyclopédie + timbres + France dans la rubrique
Timbres / Materiels, livres & logiciels

Bruno

bonsoir,

pour la première lettre, comme le dit Bruno, les vingt centimes s'expliquent par la loi du 24 août 1848 article 1. Manifestement, le terrain (de 1849) contredit l'Académie (de maintenant), ce sont des choses qui arrivent, le timbrage en passe et la taxe sont bien de Nantes, relation directe, y a pas à tortiller. Il doit y avoir une décision cachée quelque part ignorée du rédacteur qui établit cet état de fait.

Pour la deuxième lettre, dans cet ordre d'idées, elle tombe sous le coup du 3° de l'article 2 de l'AM du 13 décembre 1848, qui renvoie au §4 de la loi du 27 avril 1827, la taxe entre un bureau et une distribution en relation directe par les agens de l'administration est fixée deux décimes au premier échelon de poids.

Je me trompe, ou bien ?

D.

Bonjour,

Doudad a écrit:

Pour la deuxième lettre, dans cet ordre d'idées, elle tombe sous le coup du 3° de l'article 2 de l'AM du 13 décembre 1848, qui renvoie au §4 de la loi du 27 avril 1827, la taxe entre un bureau et une distribution en relation directe par les agens de l'administration est fixée deux décimes au premier échelon de poids.

Oui, mais la loi du 3 juin 1829 est passée par là. Le port d'une lettre simple entre une Direction et une Distribution qui en dépend est réduit à 1 décime.

Emmanuel.

bonsoir Emmanuel,

ben oui, on ne peut pas penser à tout.

Il me semblait bien que je disais une ânerie, mais laquelle ???

D.

Après, ça ne veut pas dire qu'on est forcément en présence d'un double port local. Les informations restent largement fragmentaires.
Un double port local avec un n° 3 est à mon avis extrêmement peu commun.

Emmanuel.

Bonsoir

VOici une lettre de Montoir pour Nantes, toujours de 1849. Au verso, il y a également le cachet de Nantes.
La lettre n'a pas l'air pesante.



Amicalement

Olivier