Dans le régime international, ce n'est pas admis, il est bien spécifié dans le règlement de détail et d'ordre de la convention postale de 1897 que les CP doivent circuler à découvert (article XV) au tarif de cinq centimes. Mais il en faut plus que ça pour décourager le public de faire n'importe quoi (et d'accuser ensuite les postes de tous les maux quand ça ne marche pas comme il le veut).
Bref, pour l'étranger, ça ne fonctionne pas, et c'est taxé au double de l'insuffisance, au mieux dans le tarif des imprimés (5 centimes - 1 centime X 2 =10 centimes).
Pour l'intérieur, c'est une facilité qui a été accordée, considérant qu'une carte postale sans texte manuscrit n'est ni plus ni moins qu'un imprimé, et qu'un imprimé peut circuler sous bande affranchi à un centime tout en portant les quelques mentions manuscrites autorisées par l'AM du 19 février 1895 (formule de politesse).
La bande DOIT être mobile, pour que les postiers puissent vérifier facilement qu'un message non autorisé ne se cache pas dessous. Le TP devait être, en principe, sur la bande, qui forme la zone de service (adresse/affranchissement/oblitération), comme une bande d'imprimé, ni plus ni moins.
Après, on peut rencontrer tous les cas de figures imaginables, évidemment.
D.
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dubito, ergo sum