Lettre port payé et timbre PsPs

Bonjour,

Ne connaissant pas les règles de traitement du courrier en arrivée à Paris, je m’interroge sur l'emploi du timbre PsPs qui semble faire double emploi :




Le document semble être une bande de journal.
François

bonsoir,

à réception d'un port payé, un directeur lambda vérifiait la validité de la taxe, et la portait en registre à la charge du directeur envoyeur. Ce registre, et celui du directeur envoyeur, étaient ensuite transmis à Paris pour vérification, et les deux avaient intérêt à coller l'un avec l'autre.

Mais lorsque la lettre allait à Paris, la vérification de faisait directement au bureau central, exprimée soit par la marque PSPS (je ne sais pas si on en connaît la signification exacte, ça doit vouloir dire A Paris Pour Paris, ou un truc comme ça), soit par la marque PPPP (idem, peut-être Port Payé Passe Paris).

Dans les deux cas, c'est plutôt une marque de vérification. A noter au dos la marque du bureau T, en lien avec la distribution des périodiques par le bureau central (Service de Paris).

D.

Bonjour Doudad,

Merci pour ces précisions .
J'avais trouvé ce timbre dans le catalogue des marques postales de Rochette & Pothion et le catalogue des estampilles postales mais sans explications.
D'accord pour la vérifications, ils sont incorrigibles ces comptables !

François

Doudad a écrit:

la marque du bureau T, en lien avec la distribution des périodiques par le bureau central (Service de Paris).

Que dis-je ? N'importe quoi-je !

La marque du bureau T figure systématiquement au dos des lettres en port payé de province pour Paris, distribuables en ville. Concluons donc joyeusement que ce bureau effectuait la vérification des PP, et n'en parlons plus.

Quand à la vérification, l'Administration des postes avait une Saincte Horreur que ses directeurs lui fassent des petits dans le dos, alors elle vérifiait (mais pas tant que ça, si j'en crois Laurent V.   ).

D.

J'avais relevé cette marque hier dans le Rochette & Pothion:



Est ce que je peux l'annoter avec ta précision "La marque du bureau T figure systématiquement au dos des lettres en port payé de province pour Paris, distribuables en ville" ?

Pour les vérifications j'ai vu un carton aux AD13 des enquêtes réalisées au 19e siècle lors de l'embauche des facteurs = impressionnant !

Francois

Sur une vingtaine de lettres de province en PP pour Paris (pas en passe) entre 1806 et 1824 prises rapidement sur Delcampe, sur toutes je n'ai vu que des marques 1146 au dos, ce qui suffit probablement à dire que leur emploi est systématique. Je n'ai pas forcément cherché les lettres en PP sans la marque du bureau T, s'il y en a eu.

A noter que sur les lettres en PP pour Paris (y compris de l'étranger) antérieures à 1810, et à la création de la marque PSPS, c'est le P.P. encadré ordinaire qu'y s'y colle, au recto en arrivée. Il serait intéressant de chercher à savoir, pendant qu'on y est, s'il y a d'autres cas de PP frappés en arrivée, ce qui n'est pas forcément la logique du truc.



D.

Doudad a écrit:

Sur une vingtaine de lettres de province en PP pour Paris (pas en passe) entre 1806 et 1824 prises rapidement sur Delcampe, sur toutes je n'ai vu que des marques 1146 au dos, ce qui suffit probablement à dire que leur emploi est systématique. Je n'ai pas forcément cherché les lettres en PP sans la marque du bureau T, s'il y en a eu.

Doudad,

Merci pour ce complément d'enquête .
J'avais aussi remarqué (rapidement) sur Delcampe qu'à cette époque ces lettres portaient la marque PsPs.
La bande de journal n'est pas à moi et suite à nos échanges elle m'a été offerte .

F.

Bonjour à toutes et à tous,

Comment s’explique la différence de cote entre la 1ère levée du numero 1146 (750 f de l’époque) et celle des levées 2 à 6 (150 f seulement) ?

Merci d’avance pour vos lumières.

A+

bonjour,

il est possible que les marques apposées à six heures trente du matin aient été beaucoup moins fréquentes que celles apposées à partir de huit heures trente, principalement en fonction des heures d'arrivée des courriers de province.



D.

Bonjour à tous et bises aux dames,

Je m’immisce dans ce sujet pour y laisser un de ces traits d'humour que le monde entier me reconnaît et apprécie.
JF propose une explication que je transforme quelque peu:

"Il est possible que les marques apposées à six heures trente du matin aient été beaucoup moins fréquentes que celles apposées à partir de huit heures trente, principalement en fonction des heures... de lever tardif de la population!"

 

A bientôt.
Michel   qui a raté les deux premières levées!

...

A l'occasion d'une recherche, je vois ceci sur D*

Bonne illustration. La taxe sarde est notée au dos 26 soldi, je suppose que le 8 barré est la taxe française en décimes à reverser, et l'addition reprend les 8 décimes français plus les 5 décimes de tarif italien, à doubler pour obtenir des soldi. Reçu et contrôlé par le bureau T, 4° levée, 6 septembre 1819.

D.