...
- Citation :
- Mais comme on dit, l'erreur est humaine.
Tout à fait François, tout à fait... mais la citation que tu évoques se continue par
persévérer est diabolique.J'ai le souvenir d'instituteurs et autres maîtresses d'école disant à la fin de la dictée (non préparée!): "vous avez trois minutes pour vous relire! Vérifiez bien les accords..."
J'ai aussi le souvenir d'un professeur de philosophie qui débutait son cours par la dictée (pas au programme, ça!) d'une dizaine de lignes en rapport avec le texte, où l'auteur, qui allait faire l'objet du cours (au programme).
Un jour qu'un élève (l'insolent!!!) lui avait fait remarquer que la dictée n'était pas de mise en Terminale, il avait simplement répondu:
"il se peut, qu'un jour, vous ayez à écrire une lettre dans laquelle aucune faute ne sera pardonnée."Un autre encore: celui d'un professeur, "scientifique", prévenant (aimablement?) qu'il arrêterait la correction de copies au-delà de la cinquième faute d'orthographe dans la rédaction du devoir! Ajoutant (aimablement?) que la note serait quand même établie sur la partie correcte!
Pour l'anecdote, je précise que ces devoirs demandaient 4/5 heures de travail et 1à2 pages de rédaction, au milieu de 5à6 de calculs et autres développements raisonnés. Autant dire que la relecture s'imposait d'elle-même
Relire, faire relire, corriger...
Il existe une activité professionnelle spécifique et ainsi définie dans la fiche-métier de "Pôle Emploi"
"Correcteur littéraire", "correcteur d'imprimerie", cela existe et s'il est un domaine où son exercice devrait s'imposer, c'est bien celui de l'Éducation nationale. Non?
Mais je m'éloigne
Alors, une faute... ça va! Trois (voire plus)... bonjour les dégâts!
À bientôt.
Michel
qui rappelle ce dicton:
"Se tromper est humain. Mais lorsque la gomme s'use plus vite que le crayon, c'est que l'on exagère!"