Bonsoir L.
Même craintes que Semeuse pour la gomme mais tu précises que les adhérences sont sur les intercalaires (pergamine le plus souvent) ce qui augmente les chances de réussite.
Parmi les dessicants couramment utilisés en chimie, le plus facile d'usage et sans risques secondaire pour sa santé et pour les timbres, sans matériel spécifique, est pour moi le gel de silice (les petits paquets que l'on trouve dans les emballages). Il semble que vous trouviez encore des tubes d'aspirine chez vous, c'est le même principe mais c'était un aérogel de dioxyde de sodium amorphe non hydrofugé si mes souvenirs sont bons, ce qui est plus dur à trouver actuellement car surtout utilisé en isolation, donc hydrofugé.
La bentonite fonctionne très bien sans danger aussi à condition de savoir mettre les feuilles en suspension sans contact car elle se transforme en une sorte de "boue" ou "litière de chat" (désolé, ce sont les premières images qui me viennent à l'esprit) au contact d'humidité, idem pour le carbonate de calcium.
Il y en a d'autres mais je préfère les taire vu le risque encouru avec certains (boum, au feu, à l'hosto, etc....)
Sans aller dans le Gobi, je tenterais (une 10aine d'€ sur la zone à Bézos) les sachets et faute de boite hermétique assez grande, un enrobage avec du film alimentaire (ne touchant pas les timbres car pH rarement neutre). Les sachets posés sur un radiateur se régénèrent après usage.
Pour la petite somme mise en jeu par rapport au résultat possible, je le tenterais.
Si le résultat n'est pas au rendez-vous, ne reste effectivement que la solution neuf sans gomme mais j'espère que quelqu'un me contredira en ayant une autre solution.
Amicalement,
N.
Avant d'envoyer, petit ajout: tenter un mail aux ateliers de restauration du Louvre et/ou de la Bibliothèque Nationale, ils ont peut-être une autre technique que j'aurais zappé !