Australie

Bonjour à tous,
Cette fois, c'est avec un précurseur que je viens.
Ecrite en 1833:



Envoyé vers Edimbourg ( avec un mot à gauche que je ne sais pas lire ) et au dos:



un cachet d'arrivée? à Aberfeldy petite ville d'Ecosse ou l'on fabrique  dit la publicité un excellent breuvage réchauffant.

A présent l'origine de cette lettre.
Le papier sur lequel est le texte a une marque en ceux en haut à gauche " Morison Perth " qui est en Australie.



Pour le reste, il y a cette signature, le nom? et le départ?



et sur le coté comme avec beaucoup d'autres lettres de cette époque d'autres indications que je ne peux décoder:



Alors, si l'un d'entre vous peut me dire où est née cette lettre, j'en serai très heureux.
Il n'y a, à ma vue, aucune autre marque que celle d'Aberfeldy et ce cachet rond en dessous( là aussi, question   pour l'absence de de marques et ce cachet ).
Une chose est certaine, ce n'est pas un Ballon Monté 
D'avance, je vous remercie pour vos idées.
Georges

bonsoir,

cette lettre ne présente aucune caractéristique d'une missive acheminée depuis l'Australie : il s'agit de Perth en Ecosse. Avec en-tête commerciale ou logo du fabricant du papier.

C'est moins exotique, désolé.

L.

bonsoir,

j'allais le dire. L'auteur est peut-être le marquis Campbell de Breadelbane, qui résidait au château de Taymouth, dans le dit comté de Perth, pas très loin d'Aberfeldy, où était le bureau de poste.

D.

Bonsoir,

Je rejoins mes illustres devanciers.

L'absence de taxe me trouble, cependant. A moins que j'ai mal regardé. Peut-être plusieurs lettres, avec la taxe totale sur la première d'entre elles ?

(Cela étant, il est vrai que tous les noms cités se retrouvent aussi en Australie, mais ça c'est le mal du pays des Ecossais déportés / émigrés...)

Bruno

Bonsoir à vous trois,
Merci pour toutes ces explications et à Bruno pour son indulgence.
G.
PS: Comme je l'ai écrit, il n'y a ni marque ( encre ou creux ) sur le pli, même pas une petite tache qui laisserait à penser que...

bonjour,

à propos du destinataire :

Lawrence Davidson was the youngest son of the Edinburgh solicitor Harry Davidson, and joined his father and brother James in a flourishing legal partnership at 1 North Charles Street. In addition Lawrence became Writer to the Signet in 1825 and was a member of the Royal Company of Archers. In 1830 Thomas Syme joined the law firm and it became known as Davidson and Syme at 3 North Charlotte Street. The firm was extremely successful representing the Bank of Scotland, the Union Canal Company, and many notable Scottish families. Davidson married in 1831 and in 1833 moved to 7 Rutland Square where he lived until his death in 1868. The portrait of him and his sons by Devéria stayed with his law practice, which in 1972 merged with the even larger firm of Dundas and Wilson which sold the painting at auction in 1992.


Eugène-François-Marie-Joseph Devéria, Portrait of Laurence Davidson and His Three Sons

D.

Bonjour JF,
Merci de t'être levé si tôt pour ce supplément de doc  .
Belle journée.
G.

Geophila a écrit:

aucune autre marque que celle d'Aberfeldy et ce cachet rond en dessous

une lettre écossaise de l'époque peut ressembler à ça :



Une marque encadrée de "mileage" portant la distance en miles entre le bureau de départ et la destination, le bureau de traitement étant désigné par l'initiale, ici D pour Dunfries, et un dateur circulaire rouge. Pas de taxe évidente au recto, un gribouilli à gauche qui se confond avec l'adresse.



Sur ta lettre (marque E pour Edinburgh), il manque la distance, et on voit sur le dateur l'indication du mois APR pour avril.

La taxe pouvant être le gribouilli incertain au recto à gauche, les britanniques ayant une façon de noter les taxes plutôt virile à l'impact, on va dire

D.