20c. Empire Lauré

Bonjour à tous et bises aux dames,

Je ne suis pas spécialement à la recherche du "chopin", mais faut quand même pas me provoquer !
À 8€ je ne laisse pas passer cette variété à la conne !
Ce n'est pas moi qui le dit ; je ne fais que répéter.


À bientôt.
Michel qui n'a plus qu'à trouver l'état ultime de cette variété

Bonjour

En effet!! Belle trouvaill pour pas cher! 

Cà fait toujours plaisir!

Bonjour,

Labroquerie a écrit:

l'état ultime de cette variété

Ce doit être cela, avec la tache devant le front ?



Bruno

...

C'est cela, Bruno ! C'est cela.
À 8€ je la prend également.

À ce propos, je ne comprends pas bien le pourquoi du comment qui fait de cette tache l'état ultime de cette variété.
N'étant pas du tout au fait des avanies (et framboises, bien sur !) de galvanos, c'est pour moi un mystère...
Oserai-je émettre une hypothèse farfelue ?



À bientôt.
Michel   qui, parfois, ose tout... C'est même à cela qu'on...

Pourquoi le dernier état ? Voici ce que racontent Fontaine et Fromaigeat à propos de ce 72 B2 :



Les états sont classés d'après la date d'apparition sur lettre.

A noter que, l'impression officielle du 20 c Empire lauré ayant cessé début septembre 1870 (timbre remplacé par le 20c siège à Paris et le 20c Bordeaux, un peu plus tard, en province), la date de mars 1871 pour ce 9ème et dernier état peut surprendre.  Je suppose qu'il s'agit du tirage de la Commune, dont un stock retrouvé  fut déclaré "de bon aloi" et mis en vente  après les "évènements" ?

Les mêmes auteurs donnent à ce 9ème et dernier état une rareté de 50 au lieu de 12 pour la corne dans les huit états précédents.

En tous cas, bravo pour avoir placé quatre chainons manquants !

Bruno

...

Merci Bruno.
Je possède bien les volumes de feu Fromaigeat sur l'histoire des timbres de l'Empire, et même les deux brochures sur "les constances du 20c. non dentelé", mais rien sur le lauré.
Comme quoi, la documentation est inutile tant que l'on en n'a pas besoin 

À bientôt.
Michel

Labroquerie a écrit:

À ce propos, je ne comprends pas bien le pourquoi du comment qui fait de cette tache l'état ultime de cette variété.
N'étant pas du tout au fait des avanies (et framboises, bien sur !) de galvanos, c'est pour moi un mystère...
Oserai-je émettre une hypothèse farfelue ?

Tu vois Michel, on parlait de biblio pas plus tard que la semaine dernière, comme quoi ca sert à tout âge!

Pour moi, les défauts sont souvent "aléatoires" en fonction justement, des avanies comme tu dis, qui par définition peuvent "tomber" n'importe où sur le timbre.
Les "progressions" de défauts, type élargissement ou prolongation, sont à mon avis plus rares, par exemple état complet de la pipe, grande cassure du 60A, ...

Voila un sujet qui me passionne. Le travail d'Anatole Hulot.
Dans son contrat les timbres des feuilles imprimés doivent être semblables au poinçon du graveur.
Nos anciens ont parlé de retouches pour qualifier le travail de Hulot. Or je ne sais pas ce qu'il a pu faire sur les "galvanos" pour corriger des défauts très visibles.
aucune tentative pour essayer de faire disparaitre la corne. Comme le prouvent les timbres du 20c lauré avec ce défaut en position 72 du panneau B2 sur lettre.
C'est un défaut de galvanoplastie qui est visible lors des premières utilisations de ce galvano.
Ce défaut disgracieux était-il visible par les utilisateurs en 1868? Je pense que non. Il ne faut pas oublier que la commission de controle a validé ce galvano B2 et les planches imprimées
Lors de l'utilisation, on voit apparaître des défauts suite aux nettoyages des galvanos, des manipulations, des mises en train, ...etc.
On ne peut qu'essayer de deviner ce qu'à pu faire Hulot. Nous avons peu d'outils à notre disposition:
Regarder sur les lignes ou les colonnes ou des défauts sont du même type  (par exemple la grande cassure)
Les retouches sur la 1° ligne du n°14 type 2. Des filets doublés (n°22 panneaux A4 et B4 en 14° ligne)