Piquage sur N°10 Présidence

Et pour suivre, on connait tous le piquage Sus, facile à différencier, mais je doute de celui ci:

Merci également pour votre éclairage,
Étienne

Bonsoir,

En 1853, même à Paris, le prédécoupage systématique doit être à peu près inconnu, un an avant le "dentelage" britannique, un an avant la "prime à l'affranchissement".

Reste qu'ici, l'utilisateur paraît s'être servi pour deux côtés de genres de ciseaux à cranter ou plutôt de roulettes à cranter (deux outils différents pour les bords supérieur et droit).

Mais qu'en conclure ? Si ce n'est que dès 1849 il n'a jamais été interdit de chercher à se simplifier la vie, avec les outils à disposition sous la main... En regrettant que la pièce ne présente pas de raison sociale...

Le Marianne 1849-1900 de Brun, Storch et Françon distingue :

- Les prédécoupes (découpes continues),
- Les perçages (incisions de place en place, cf. nombreux piquages en ligne, à Paris notamment),
- Les dentelures (avec enlèvement de papier, cf. Susse).

Bruno

bonjour,

sur l'exemple montré plus haut, il ne s'agit pas d'un piquage (succession de perforations), mais effectivement plutôt d'une découpe.

Le piquage Susse (breveté) a fait son apparition à Paris en janvier 1861.



D'après Dreyfuss (DP 13), les premières tentatives (en France) dateraient de 1854, 1853 reste donc une date plausible.

D.

Bonjour,

A noter que, dès fin 1855, inspirée par l'exemple britannique, le Conseil des Postes  (séance du 7 décembre) avait décidé le pointillage des timbres, comme on disait alors. Le ministre fut d'accord, mais l'exécution... prit un certain temps.

Bruno

Merci pour ces explications,
en résumé, découpage, pas piquage...ou un essai d'époque...
Encore une bizarrerie à mettre dans ma case bizarrerie 
Belle fin de journée à vous.