T.T. par Belgique

bonjour,

encore une jolie lettre (je ne dis plus rare, Jakez va me taper sur les doigts) on va dire pas trop courante.



de Bastia corse, le 11 je vois pas trop bien le mois 1863 pour Wiesbaden Hesse. La griffe allemande est intéressante, elle donne le pays d'origine (FRANKR, France), l'office traitant le courrier (T. T., Tour & Taxis) et le routage (UBER BELG, par la Belgique). Un taxe manuscrite est demandée en bleu (le ports dus allemands sont généralement notés en bleu, les ports payés en rouge), confirmée par un tampon noir.

Cette lettre est régie par la convention signée en 1861 entre la France et l'Office des Postes féodales d'Allemagne (Tour & Taxis).

Art.1 : l'administration des postes de la T.T. paye le transit belge, charge à la France de lui en rembourser la moitiè.
Art.2 : l'expéditeur peut poster en port dû avec pénalité.
Art.3 : tarif port dû de France pour la Hesse = 15 kreuzer monnaie du Rhin
Art.28 : 28 kreuzer = 1 franc.

Cela nous fait un affranchissement équivalent à 54 centimes à encaisser par la T.T. qui doit rembourser là-dessus la part française, inclus la demi-part belge (32 centimes en tout, grosso modo 24 et 8 ).

Douze ans plus tard, l'Union des Postes a simplifié tout ça.

D.

Bonjour,

Je trouve dans mes "Tarifs postaux français", à Hesse, un tarif de 50c par 10 g pour une lettre non affranchie, date d'application 1/4/1862, logiquement applicable dans le sens Hesse vers France.

50c faisant 14 kreutzers, c'était moins cher dans un sens que dans l'autre ?

Bruno

tout à fait juste.

Il s'agit de la partie visible de l'iceberg (quel style, j'aurais dû faire journaliste sportif), qui concerne les échanges quotidiens arrondis au plus pratique.

L'article 4 paragraphe 2 introduit un système de péréquation (j'aime bien ce mot, je ne sais pas trop ce qu'il veut dire, mais je trouve qu'il fait bien dans une discussion sérieuse) qui permet de moduler les comptes généraux en fin d'année (il est bien évident que l'administration ne payait pas les lettres 50 centimes par 50 centimes. Tout ça était comptabilisé et crédité/débité en fin d'année, après péréquation - j'ai réussi à le placer deux fois, pas mal ; le prochain post, j'essaie avec antépénultième).

D.

Doudad a écrit:

tout à fait juste.

Il s'agit de la partie visible de l'iceberg (quel style, j'aurais dû faire journaliste sportif), qui concerne les échanges quotidiens arrondis au plus pratique.

L'article 4 paragraphe 2 introduit un système de péréquation (j'aime bien ce mot, je ne sais pas trop ce qu'il veut dire, mais je trouve qu'il fait bien dans une discussion sérieuse) qui permet de moduler les comptes généraux en fin d'année (il est bien évident que l'administration ne payait pas les lettres 50 centimes par 50 centimes. Tout ça était comptabilisé et crédité/débité en fin d'année, après péréquation - j'ai réussi à le placer deux fois, pas mal ; le prochain post, j'essaie avec antépénultième).

D.

Il y a "sérendipité" qui me plait bien même si je n'utilise pas. Ce doit être la première fois que je l'écris.

Un concept pourtant pertinent en histoire postale. Demander à M. Chauvet ce qu'elle en pense ?

Bonsoir,

[quote="bc92
Il y a "sérendipité" qui me plait bien même si je n'utilise pas. Ce doit être la première fois que je l'écris.
Un concept pourtant pertinent en histoire postale. Demander à M. Chauvet ce qu'elle en pense ? [/quote]

M. Chauvet connais trés bien ce terme et en fait profiter tous le monde.
Voir certain tarif où une colonie transporté le courrier gratuitement contrairement aux autres.

sérendipité qui nous même à happenstance, par le fait ...

jlr a écrit:

Bonsoir,

[quote="bc92
Il y a "sérendipité" qui me plait bien même si je n'utilise pas. Ce doit être la première fois que je l'écris.
Un concept pourtant pertinent en histoire postale. Demander à M. Chauvet ce qu'elle en pense ?

M. Chauvet connais trés bien ce terme et en fait profiter tous le monde.
Voir certain tarif où une colonie transporté le courrier gratuitement contrairement aux autres.[/quote]
Salut, J.L. Je vais te demander de développer un poil de plus, pour le moment je suis dans le cirage noir total.
(je n'ai pas eu le plaisir de lire Chauvet sur les colonies.)

Bruno

Bonsoir,

bc92 a écrit:

Je vais te demander de développer un poil de plus, pour le moment je suis dans le cirage noir total.
(je n'ai pas eu le plaisir de lire Chauvet sur les colonies.)

Désolé je ne suis pas en France actuellement et je ne promène pas avec les deux dernier pavés de Mme Chauvet.

Donc c'est soit la Martinique soit la Guadeloupe (je préciserai à mon retour) qui dans une première période (itou) ne comptait pas de port local. Pour une même période les autres colonies comptait 10c de port local, il fallait bien rémunérer le personnel.

Mme Chauvet a donc pu acquérir quelques lettres qui étaient considérées hors tarif ( = chopin x100 au lieu de x1000), alors quelles étaient bien aux tarifs puisque le port local n'existait pas pour cette colonie. Ce quelle a pu démontrer quelques années plus tard, suite à ses recherches à Aix-en-Provence, dans un premier temps elle avait acheté les lettres pour la teinte et la propreté des aigles et annulation.

jlr a écrit:

Bonsoir,
Mme Chauvet a donc pu acquérir quelques lettres qui étaient considérées hors tarif ( = chopin x100 au lieu de x1000), alors quelles étaient bien aux tarifs puisque le port local n'existait pas pour cette colonie. Ce quelle a pu démontrer quelques années plus tard, suite à ses recherches à Aix-en-Provence, dans un premier temps elle avait acheté les lettres pour la teinte et la propreté des aigles et annulation.

Farpait, merci. En fait, je pense que tout le monde est d'accord sur cette approche. Ah, le consensus.

Bruno