Bonjour,
Enveloppe petit format (sans doute carte de voeux) affranchie 0,12 blason d'Agen, oblitéré Haguenau le 4/1/1965, pour Strasbourg, nom et adresse de l'expéditeur mentionnés au verso.
0,12 est le tarif des imprimés du 1er échelon. Il suppose un envoi à découvert (enveloppe non close).
Ici il y a la trace d'un point de colle en bas du rabat que j'ai indiqué en rouge sur le scan, le reste du rabat n'ayant pas été collé.
La poste a jugé ce collage très partiel en contradiction avec le statut d'imprimé et a taxé la lettre.
L'insuffisance étant de 13c, il y a application du minimum de perception, soit 0,30
Cette taxe est matérialisée par un timbre (série fleurs) oblitéré le 6/1/1965 à Strasbourg RP et griffe linéaire STRASBOURG RP. C'est peut-être le 8-1, car il y a au verso un tàd de Strasbourg du 8/1.
Cela étant, le destinataire n'a pu être trouvée à l'adresse indiquée. Griffe "N'habite pas à l'adresse indiquée à Strasboug-Ville", en bleu, paraphe du facteur "Ch 7/1" en rouge et biffage du même rouge de la mention "Strasbourg" sur l'adresse. Cachet rectangulaire "Retour à l'envoyeur".
La lettre repart alors à Haguenau pour retour à l'expéditeur, avec présentation de la taxe matérialisée par un second taxe fleurs oblitéré Haguenau le 12/1/1965.
Mais elle a fait entre temps un détour par
Paris (timbre à date Dépot central des rebuts Paris du 11/1/1965 frappé au verso). Pourquoi donc ? On se croirait en 1865, quand le service des rebuts, à Paris, était incontournable dans ce genre de cas de figure.
Bruno