Y a-t-il dans l'avion... un spécialiste des ambulants suisses?

Voici un cachet d'ambulant (train n°249, ligne n°12) d'août 1898:



Selon Géo Dreyfuss (FM sp. Philexfrance 82),
"La grosse particularité de ces cachets ambulants suisses, c'est l'absence du nom des stations où le train s'arrête pour déposer ou prendre les sacs-dépêches. C'est pourquoi furent attribués aux agents de chacune d'elles des cachets linéaires portant le nom de la station."
"Il est aussi possible de rencontrer le nom du pays marqué au crayon lorsque l'ambulant manquait du cachet local."

L'indication manuscrite en haut à droite doit donc être la station; qui saurait me la préciser (La Heusse? La Husse?...)?

Salut,
je suppute La Heutte.
http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Heutte
@+
Lolo

Re,
comme quoi, il ne faut jamais parfumer le courrier à l'eau de toilette

La construction du premier ambulant postal
Le «transport par ambulant postal» est évoqué pour la première fois dans le procès-verbal de la direction de la compagnie de chemin de fer du Nord-Est suisse (Schweizerische Nordostbahn – NOB) du 25 septembre 1857. Une année auparavant, le 29 septembre 1856, la compagnie NOB avait mis en service la prolongation de la ligne Zurich – Baden jusqu’à Brugg. Cet événement a marqué l’histoire des ambulants postaux. Un wagon postal construit vraisemblablement à cette occasion a donné lieu à de grandes discussions, en raison d’un petit détail le concernant. o­n peut lire dans le procès-verbal les lignes suivantes: «Il y a lieu de conclure des contrats dans le but précis de pouvoir démonter ou rendre inutilisables les toilettes qui, selon le projet, seront aménagées dans le wagon postal». Voilà donc l’objet des difficultés de l’époque. Le wagon commandé par la direction de l’arrondissement postal de Zurich aux ateliers principaux du Chemin de fer central suisse (Schweizerische Centralbahn – SCB) à Olten devait être pourvu de toilettes, donc d’un aménagement très moderne. Ceci n’était pas le cas pour les voitures de voyageurs, dans lesquelles les toilettes étaient quasi inexistantes jusqu’en 1872. Le procès-verbal de la direction du 30 septembre 1857 montre toutefois qu’une entente put être trouvée en l’espace de quelques jours. o­n lit: «L’administration postale s’est engagée à prendre les mesures nécessaires pour que les toilettes installées dans les wagons postaux ne puissent pas être utilisées». Cette décision permit de lever tous les obstacles à la mise en service du premier wagon postal entre Zurich et Brugg. Quelques mois après sa livraison, il fit sa première course le 12 octobre 1857.

à voir sur :
http://www.litra.ch/L_histoire_des_ambulants_postaux_quelques_reminiscences.html

@+
Lolo

merci pour ces infos et la solution pour ma question! La Heutte est bien sur un axe ferroviaire... CQFD

marcorse a écrit:

merci pour ces infos et la solution pour ma question! La Heutte est bien sur un axe ferroviaire... CQFD

Bonjour,

Si tu t'estimes solutionné, que penses-tu du montant de la taxe (25c) ?

Bruno

bonsoir,

bc92 a écrit:

Si tu t'estimes solutionné, que penses-tu du montant de la taxe (25c) ?

c'est une erreur du taxateur français. Avant l'application de la convention de Rome (1/1/07), l'administration d'origine notait simplement l'insuffisance, charge à l'administration de destination d'en doubler le montant.

Ici, ça n'a pas été fait - ça se constate de temps en temps.



CP affranchie à 1 penny, envoyée le 4 juillet 1903 de Sidney à Saint-Léopardin d'Augy, arrivée le 2 août. Insuffisamment affranchie (il manque 1/2 penny pour la surtaxe maritime), taxée au simple de l'insuffisance, soit 5 centimes, comme indiqué par les services australiens.

D.

Doudad a répondu pour moi et je l'en remercie d'autant plus qu'il présente une CP des NSW en parlant d'une surtaxe maritime d'1/2 p.

j'aimerais en savoir plus sur cette surtaxe car j'ai aussi une pièce concernée:



(bien sûr, à cette date, le montant indiqué est celui à percevoir... ceci dit pour que Bruno y comprend bien!)

Depuis son adhésion à l'U.P.U. en 1891, la Nouvelle-Galles-du-Sud faisait payer au départ une surtaxe maritime pour couvrir les frais de transit maritime sur ses courriers parcourant plus de 300 milles marins, mais uniquement sur les CP et imprimés.

Le tarif ordinaire U.P.U. était de 2 1/2 pence la lettre, 1 penny la CP et 1/1 penny l'imprimé, le tarif NSW avec la surtaxe était donc de 2 1/2 pence la lettre, 1 1/2 penny la CP et 1 penny l'imprimé.

Ici, on a une CP affranchie à 1 penny, au lieu d'un penny et demie, comme on doit être après 1906 c'est le montant à payer au double de l'insuffisance qui est indiqué par l'office expéditeur, deux fois 1/2 penny, soit dix centimes en monnaie U.P.U.

Lire "Surtaxes maritimes et pour services extraordinaires de l’Union – Conséquences sur la taxation des correspondances insuffisamment affranchies pour le France – 1876/1921, Robert ABENSUR, D.P. n°188" et "Conditionnement, traitement et taxation de la carte postale - Guy PRUGNON - Timbropresse 2007" pour les références. On doit pouvoir y trouver la date d'abandon de la surtaxe maritime par les NSW, ça me daille de chercher.

D.

Doudad a écrit:

Le tarif ordinaire U.P.U. était de 2 1/2 pence la lettre, 1 penny la CP et 1/1 penny l'imprimé, le tarif NSW avec la surtaxe était donc de 2 1/2 pence la lettre, 1 1/2 penny la CP et 1 penny l'imprimé.

Le tarif ordinaire U.P.U. était de 2 1/2 pence la lettre, 1 penny la CP et 1/2 penny l'imprimé, le tarif NSW avec la surtaxe était donc de 2 1/2 pence la lettre, 1 1/2 penny la CP et 1 penny l'imprimé

Merci pour ces infos!
je ne suis pas hostile à un scan de l'article de R. Abensur...
L'expression pour dire "j'ai très envie" en argot, j'connaissais pas: "ça me daille", c'est joli.

ça me daille, ça veut dire ça me fatigue, j'ai pas envie ; ça s'accompagne généralement d'une rotation alternative du poignet, pouce et petit doigt tendus.

Ce n'est pas de l'argot, c'est du bordeluche. J'ai habité Bordeaux, rue de Cheminade, derrière le Parc Lescure (qui doit maintenant s'appeler Chaban-Delmas) lorsque j'était un jeune et dynamique étudiant en anglais. J'étudiais l'anglais le jour, et le bordeluche la nuit.

http://www.haillan-genealogie.org/bordeluche/D.htm

Le scan, je le fais cette semaine au boulot - aux frais du contribuable, donc aux miens ; ça ne me daille pas du tout ...

D. (ex-jeune et dynamique étudiant)

Merci daron!
Pour la prochaine pièce que je présenterai, je pourrai prévenir que mon idée est tirée par les douilles...

à noter aussi que l'expression journalo-parigo-télévisuelle "il a la gnaque" est une déformation malvenue du mot bordeluche "GNAC"

On a pas bêtement la gnaque, comme disent aujourd'hui les journalo-parigo-télévisos-branchouille, on a du gnac, ou pas. On peut aussi se faire gnaquer par un cagnot, ce n'est pas bien grave, il n'a que des ratounes. Par un cagnas, ça peut dailler.

D.

Un affranchissement correct des NSW, 1 penny et demi avec la surtaxe :



D.

Bonjour !

M'ascouze mais Doudad a öcrit:

Citation :

J'étudiais l'anglais le jour, et le bordeluche la nuit.

Cela veut-il dire que tu étudiais l'anglais la journée et que tu passais tes nuits au bordel ?



Ce n'est, bien sûr, que pure supputation !



Dudu