Un cycliste à la poste

Bonjour - Que le courrier ne soit pas affranchi,quoi de plus normal,mais qu'il passe entre les mains du postier et que celui-ci dans sa grande mansuétude inscrive : ne pas taxer,il y a un article de reglement que j'aimerai bien connaître,à moins que ????
René
[

Bonsoir à toutes et à tous,

Je trouve les deux écritures, adresse et mention "ne pas taxer" très similaires.

En comparant avec la lettre montrée précédemment sur
cachets carrés
Une simple hypothèse: ces deux lettres sont envoyées par un employé de La Poste pour le compte d'une des nombreuses associations sportives de la maison (autrefois ASPTT), qui s'octroie ainsi une franchise postale à bon compte...

Cordialementr,
A bientot,
DaDo

Bonjour,

Pour confirmer ce qu'a écrit Dado, je précise que le courrier personnel des agents travaillant en centre de tri se rencontre de temps en temps ainsi. Une des caractéristiques est qu'il n'est pas indexé car "injecté" directement dans les bacs et caissettes marquées au nom du bureau distributeur.
La mention "ne pas taxer" sert surtout pour que ce dernier bureau ne soit pas tenté de rectifier ce qui n'est pas signalé au départ (de toute façon, cela n'arrive presque jamais!).
Cela n'est rien comparé au phénomène des PAP découpés et réutilisés par les particuliers.

Laurent Bonnefoy a écrit:

Cela n'est rien comparé au phénomène des PAP découpés et réutilisés par les particuliers.

Heu ? On peut avoir des préciszions ?

Depuis le développement des prêt-à-poster (PAP), et notamment des "Postréponse", La Poste française se voit confrontée à une recrudescence des utilisations de découpes des vignettes par des expéditeurs peu scrupuleux et "gagne-petit". Afin de lutter contre ces abus importants (une stat interne estime à 1 ou 2% du courrier total des particuliers les correspondances ainsi affranchies), elle a lancé une campagne d'information auprès de ses employés, si bien qu'un florilège d'annotations manuscrites, de griffes, d'étiquettes, etc;, fleurit depuis quelques années sur les enveloppes. En voici un tout petit échantillon:


A noter que l'interdiction d'utilisation des découpes est nommément reprise dans les Conditions Générales de Vente affichées dans tous les établissements postaux.
Un article est paru sur ce sujet dans le n° 84 d'avril 2010 de "L'Entier Postal", la revue de l'Association des Collectionneurs d'Entiers Postaux (ACEP).

Bonsoir,
J'ajouterai que dans la très grand majorité des cas, les plis taxés ne donnent pas lieu au recouvrement de la taxe. Dans le cas où le destinataire est sollicité pour payer la taxe — c'est très rare — il arrive qu'il refuse de l'acquitter, auquel cas, c'est au destinataire de la payer. Les exemples que j'ai pu rencontrer montrent que ce n'est quasiment  — jamais ? — le cas.
Ceci étant, on peut avancer des raisons à ce très faible recouvrement de taxe (entre 1% et 2 % quand même, ce qui, sur les sommes en jeu n'est pas négligeable).
• coût du recouvrement, en temps, quand on sait à quel rythme sont soumis les facteurs ;
• manque d'incitation (?).
Lulu

Non recouvrement des taxes: ce n'est pas si évident.
Lorsque le destinataire est une administration, la lettre est effectivement refusée et, souvent, distribuée quand même le lendemain mais sans taxe;
Lorsqu'il s'agit d'une administration, cela dépend fortement de la volonté du facteur.
Par contre, quand c'est une entreprise grosse réceptrice de courrier comme les vépécistes, généralement celle-ci a un compte-client taxation et La Poste lui facture mensuellement le montant total des taxes. Cela ne se traduit par aucune marque sur les plis mais les taxes sont bel et bien payées. La Poste sait bien que ce genre d'entreprise ne peut se permettre de refuser de tels plis au risque de perdre des clients...
Cela n'est en tout cas nullement dissuasif pour l'expéditeur puisqu'il ne sait même pas que sa lettre a été ainsi annotée et taxée!

Merci de ces précisions.