papiers d'affaires en recommandé

Salut la compagnie,

Avant un départ en vacance bien mérité, voici une enveloppe qui m'interpelle au niveau tarif et cachet. La lettre mesure 28.5 cm x 11.4 cm et est constituée d'un papier semi rigide type papier 200 ou 250 g/cm2.


Le courrier semble avoir été fermé (petites traces d'arrachement du papier au verso) donc la notion de papiers d'affaire disparait puisque enveloppe close ?



Le courrier a été expédié le 14 Janvier 1913 de "Lyon -terreau" donc le tarif à 50c peut s'expliquer par :

1) une LRI 4ème échelon (jouable étant donné la taille du courrier) ?

2) une LRI 3ème échelon (45c) + 5c pour une LE (cachet héxagonal du bureau de poste des terreaux) ?

3) le courrier est considéré comme OPR donc 10c de reco + 40c pour OPR de 7ème échelon (300 g) ?



Enfin, pour que Laurent ou marcorse aient le plaisir de mettre en avant mes lacunes en étiquettes de recommandation, je pronostiquerais une étiquette type 518 (avant 1918 donc pas 510, guichet particulier puisque 4 cotés dentelés)

Bref, 3 questions auxquelles vous allez surement apporter des réponses pertinentes

Merci d'avance

@+

A cette époque, un papier d'affaires ne pouvait dépasser 20g pour bénéficier d'un tarif réduit.
Au-dessus, il devait être affranchi comme lettre.
La première proposition paraît donc plausible.
Il ne peut s'agit d'une levée exceptionnelle; le timbre à date hexagonal est ici caractéristique d'une recette auxiliaire urbaine.
Enfin, il s'agit bien d'une étiquette extraite d'une feuille 518.

Laurent Bonnefoy a écrit:

A cette époque, un papier d'affaires ne pouvait dépasser 20g pour bénéficier d'un tarif réduit.
Au-dessus, il devait être affranchi comme lettre.
La première proposition paraît donc plausible.
Il ne peut s'agit d'une levée exceptionnelle; le timbre à date hexagonal est ici caractéristique d'une recette auxiliaire urbaine.
Enfin, il s'agit bien d'une étiquette extraite d'une feuille 518.

Salut Laurent et merci pour ces réponses.

J'aurais toutefois une interrogation concernant le cachet hexagonal qui ressemble fortement à un cachet type RAU mais ... Lyon terreaux est en plein centre ville, c'est le bureau de poste des "vrais gones" pure souche donc le coté auxiliaire me surprend. Connaissant un peu le coin, je doute que les autochtones du 1er arrondissement acceptent un simple bureau auxilliaire

@+

et bien Laurent semble (encore) avoir raison (Cf extrait du BM) même s'il ne s'agit pas du lyon terreaux F mais A



@+

Bonjour Arnaud,

La RAU de Lyon-Terreaux F a été créée le 16 mars 1910 et a fermé le 15 décembre 1945.
pour les levées exceptionnelles, le bureau de Lyon-Terreaux a utilisé des cachets de forme octogonale de 1876 à 1931.
Source: "Le Rhône. Mrques postales et oblitérations. 1er avril 1876 au 31 décembre 1996. Tome 3" par Pierre SOUCHON.

Laurent Bonnefoy a écrit:

Source: "Le Rhône. Mrques postales et oblitérations. 1er avril 1876 au 31 décembre 1996. Tome 3" par Pierre SOUCHON.

Salut Laurent et merci pour ces précisions.

Voilà tout l'intérêt d'avoir une belle bibliothèque philatélique (au sens large) sous la main.
Personnellement, je compense avec ce forum où d'excellents philatélistes partagent leur savoir (ou leur bibliothèque)...ce n'est pas fréquent et cela mérite donc d'être souligné

@+

semeuse22 a écrit:

Laurent Bonnefoy a écrit:

Source: "Le Rhône. Mrques postales et oblitérations. 1er avril 1876 au 31 décembre 1996. Tome 3" par Pierre SOUCHON.

Salut Laurent et merci pour ces précisions.

Voilà tout l'intérêt d'avoir une belle bibliothèque philatélique (au sens large) sous la main.
Personnellement, je compense avec ce forum où d'excellents philatélistes partagent leur savoir (ou leur bibliothèque)...ce n'est pas fréquent et cela mérite donc d'être souligné

Bonjour,

Ces cachets de RAU sont souvent moins lisibles que ceux des recettes, voire illisibles. Négligence dans le nettoyage ? En revanche, le F de "Terreaux F" est relativement net sur l'étiquette de recommandation.

J'ai l'impression de rencontrer des cachets de RAU de province nettement plus souvent sur des recommandés que sur des plis simples. A tort ou à raison, commentaires bienvenus.

En ce qui concerne la doc, je verrais bien un projet de numérisation des grosses revues (DP, FM). En souscription, par exemple ? Est-ce-que cela a été envisagé ?

Bruno

Citation :

J'ai l'impression de rencontrer des cachets de RAU de province nettement plus souvent sur des recommandés que sur des plis simples. A tort ou à raison, commentaires bienvenus.

Bonjour Bruno,
Difficile de répondre sur ce point. Il est possible que les usagers qui fréquentaient ces petits bureaux le faisaient effectivement pour des opérations particulières, leurs lettres ordinaires pouvant être facilement déposées dans des boîtes aux lettres de rues ou de façades.

Citation :

En ce qui concerne la doc, je verrais bien un projet de numérisation des grosses revues (DP, FM). En souscription, par exemple ? Est-ce-que cela a été envisagé ?

Non, je ne crois pas que cela ait été envisagé et exprimé jusqu'à aujourd'hui.
Le problème principal est le temps passé à la numérisation.
Le second souci est la fiabilité des infos: comment savoir ce qui est encore valable dans un article écrit il y a 40 ans par exemple? Qui a l'autorité nécessaire pour juger de la pertinence et du sérieux de chaque donnée publiée?
Personnellement, je sais que tout ce que j'ai écrit depuis un certain temps (déjà?) n'est pas forcément bon à 100%.
Et en général on ne fait pas paraître de rectificatif plusieurs années après

Laurent Bonnefoy a écrit:

Citation :

J'ai l'impression de rencontrer des cachets de RAU de province nettement plus souvent sur des recommandés que sur des plis simples. A tort ou à raison, commentaires bienvenus.

Bonjour Bruno,
Difficile de répondre sur ce point. Il est possible que les usagers qui fréquentaient ces petits bureaux le faisaient effectivement pour des opérations particulières, leurs lettres ordinaires pouvant être facilement déposées dans des boîtes aux lettres de rues ou de façades.

Bonjour Laurent, c'est très plausible.

Bruno