Aidez Bruno!

Bonsoir,

pas grand chose de neuf en ce moment dans cette rubrique "Marcophilie"...
Alors, si vous vous ennuyez, venez aider Bruno qui bien défriché le terrain, avant de partir en live:


http://marcorse.blogspot.com/2011/09/premier-anniversaire.html

Cordialement,
Jean-Claude (qui fait sa pub).

Bonsoir,

On veut bien aider Bruno mais il n'est pas certain que l'explication du M soit vraiment connue.
En tout cas, la littérature dont je dispose à ce sujet est succincte: si cela concerne la poste pneumatique de Marseille, les lettres M, O ou T connues à la place de l'heure ne semblent pas avoir de signification particulière.
En fait, la question porte-t-elle sur le simple usage de cette oblitération ou plus?

Bonsoir Laurent,

par principe, dans mes questions, il ne faut pas chercher midi à l'heure de la sieste!

Outre la variété de case trouvée par Bruno, il fallait remarquer l'oblitération particulière, effectivement, au service pneumatique de Marseille

Bien sûr, ma source est peut-être erronée: FM 196, G. CHAPIER d'après " La Poste à Marseille" (1955)?

Je publie la réponse suivante sur mon blog:

http://marcorse.blogspot.com/2011/09/premier-anniversaire-reponse-au-jeu.html

Merci de me dire s'il y a lieu de la modifier!

Cordialement.

marcorse a écrit:

il fallait remarquer l'oblitération particulière, effectivement, au service pneumatique de Marseille

Bonsoir,

Bravo à Laurent, et je n'avais absolument pas pensé aux pneumatiques. Cela n'aurait rien changé, j'ignorais totalement ces particularités des tàd de pneus.

Bruno

Bruno laissait la main aux autres...

Oui, ce timbre à date-là (type A4 Lautier ou R/04 Barthélémy) n'est connu qu'en 1913-1914 mais d'autres bureaux de Marseille sont également connus et avec des types précédents.
Je ne suis pas d'accord avec l'opinion émise sur la complaisance. Il ne faut pas oublier que les télégrammes, à cette période, pouvaient être affranchis en timbres-poste. Ceci est connu aussi à Paris. Il s'agit plutôt de récupération, par des postiers, de ces grands blocs oblitérés sur les formules télégraphiques.
C'est pourquoi, d'ailleurs, cela ne concerne pas strictement que la poste pneumatique.

Merci Laurent pour ces précisions.

Je pensais à des oblitérations de complaisance à cause de l'importance des blocs; Pierre Quesnel a signalé une bande de trois 5F Merson en 1910 (cachet type 84): cela peut-il correspondre à un affranchissement de télégramme?
Comme le cachet type 04 est connu sur une très courte période et que j'ai trouvé ces blocs à très petit prix, j'ai pensé plus naturellement à une production massive, plutôt qu'à un chopin...

Ceci dit, et jusqu'à preuve du contraire, c'est avec grand plaisir que j'écarte la complaisance!

Cordialement,
Jean-Claude

Bonsoir,

Venant de m'apercevoir que je n'avais pas encore répondu, je confirme que ces blocs PEUVENT avoir affranchis des télégrammes. Je possède un bloc de 4 du 5F Merson avec la même oblitération que celle signalée par Mr Quesnel.
Les timbres ne sont connus que détachés à de rares exceptions près à cette période mais, dans les années 1920, on a vu des fragments plus ou moins grands de ces télégrammes venant de l'Armée du Rhin, puis, plus tard, des formules françaises utilisées à Paris.
Jean-Claude, c'est un échange de messages que nous avons eu tout récemment: il ne faut pas toujours voir de la complaisance (dans les oblitérations centrées, les grands blocs, etc.) même si elle "pollue" trop souvent la philatélie.

C'est vrai!
Merci (et bravo pour la réponse à mon dernier jeu).