Bonjour à tous,
Pour l'impression typographique, l'encre utilisée est composée d'un vernis, de colorants et d'adjuvants. Cette encre est grasse et pâteuse, plus ou moins souple. Le vernis résulte de la cuisson d'huile végétale (lin) ou minérale et selon la cuisson il est plus ou moins fort. Il sert au transport des colorants entre l'encrier et le papier. A l'époque, les colorants sont naturels ou chimiques selon la couleur, et plus ou moins "solide" à la lumière. Voilà pour le 1.
2 et 3. La composition chimique est probablement stable, mais peut varier selon le conducteur de machine, qui pouvait lui ajouter différents adjuvants, comme de l'huile de lin et des siccatifs, ce qui peut changer sa concentration et son aspect à l'impression. L'hygrométrie ne joue pas, mais la quantité d'encre selon le réglage de l'encrier influence nettement la teinte.
4 et 5. Les rouleaux n'influencent que la qualité de l'encrage, la "touche", par leur réglage en hauteur sur les chemins de roulement. Si les rouleaux "plongent" trop, l'encrage est lourd et déborde.
En résumé : pas de contrôle de qualité comme maintenant, réglage de la densité selon le conducteur et variation des teintes dont il est difficile d'identifier la provenance en regardant un timbre. Toutes les supputations sont possibles mais pas forcément exactes.
Papy24