Complications ...

bonsoir,

Il y a des gens qui aiment se compliquer la vie.

Depuis la loi du 29 mars 1920, les cartes postales n'ont plus droit au tarif réduit des imprimés, sauf, à titre dérogatoire, si la mention "CARTE POSTALE" est rayée ou absente, et que la carte respecte la limite des mentions manuscrites autorisées.

Les fabricants inventent alors l'imprimé illustré, qui est donc admis à 5 centimes dans les conditions de l'O.P.R.



La carte illustrée ci-dessus (vue de Fez, pas de mentions manuscrites au verso) ne porte pas le titre CARTE POSTALE, et elle envoie seulement un souvenir affectueux signé. Allez savoir pourquoi son expéditeur l'a affranchi au tarif de la carte postale illustrée 5 mots ? C'est bien la peine que le fabriquant il se décarcasse.

De plus, il a affranchi avec des timbres français au départ du Maroc. L'office marocain a demandé la taxe, les postiers oranais ont laissé tomber, les timbres métro étant encore valables "là-bas" pour encore un peu plus de deux ans.

D.

Citation :

Allez savoir pourquoi son expéditeur l'a affranchi au tarif de la carte postale illustrée 5 mots ? C'est bien la peine que le fabriquant il se décarcasse.

Bonsoir
Il y a eu des éditeurs qui se sont un peu plus décarcassés (dans leur intérêts), comme l’éditeur "le deLey " (E.L.D) et certainement bien d'autres qui ont rajouté les conditions à respecter pour un envoi à 5 centimes.
Et en prime, la date, la page et le paragraphe de la parution de cette loi au journal officiel. (1er juillet 1920 ,page 2602, paragraphe 363 i )
Pascal