Joyeuses Pâques

C'est un bracelet en or blanc ??

Bonjour à tous et... bises aux dames,

Regardez bien l'effet du chocolat sur les moustaches
https://www.youtube.com/watch?v=bKeLX1AztZg

Joyeuses Pâques!

Michel qui n'a rien, vraiment rien, contre les œufs en chocolat

Salut t'atous

Dudu trouve toujours les mots justes pour parler à notre "libido" !!!!

En ce moment , chez moi , celà sent le crabe de tous les côtés , c'est leur fête .......

Pourquoi traditionnellement du crabe à Paques , mangé sur la plage ????? Je n'en sais fichtrement rien !!!!

Pour ceux qui l'ignorent , on mange aussi bien les crabes de terre que ceux de mer , mais la boisson est la même ( 50 ou 55 ° ...).

Bonnes Paques à tous

Andres

Pour expliquer la légende , l'idéal est d'avoir les crabes quelques jours avant la dâte fatidique ( pour eux ) et de les " purger " en les nourrissant avec légumes ou de la verdure ou poisson frais ....

On procède de même avec les " Manicous " , sorte de gros rats des champs qui auraient tendance à jouer les "charognards " et que beaucoup ne mangent pas pour cette raison !!!!!
C'es pourtant délicieux , bien préparé par un spécialiste .
Ils se raréfient car , attirés par la lumière des phares de voitures , ils payent un lourd tribut à la route ...

Bonne fête de Pâques à tous et toutes

Bonjour,

Chez Andres on mange des "Manicous", sorte de gros rats des champs, et à Paris, en 1870, pendant la disette, on mangeait aussi du rat. Il était vendu sur des étals en plein-vent, ou en boutiques précaires, avec du chien, du chat...Le rat coûtait 3 francs, le chat 10 francs. On vendait aussi des brochettes de moineaux. J'en ai mangé, gamin, des copains les faisaient rôtir dans une caverne d'un parc parisien. Ils n'y avait quasiment rien à manger dans ces petits volatiles.

Paris. 1870.




Sur le front (14-18). Fabrication des pièges à rats.
(document : gallica.bnf.fr)




Sur le front (14-18). Les chiens-ratiers.
(document : gallica.bnf.fr)

Bonsoir tout l'monde

A Beijing (Pékin), et en d'autres endroits de Chine, on élève aussi des rats pour les manger. On en trouve sur les marchés, bien gras. A leurs étals les Chinois offrent aussi des brochettes de petits oiseaux ou de scorpions bien noirs, le tout frit dans une huile incroyablement sale et noire. C'est vraiment incroyable et je peux vous assurer que je n'ai vu aucun Européen s'arrêter pour en déguster. En fin de soirée, les marchands lavent leurs bols en métal déformé dans la rigole qui évacue tous les détritus. Pendant ce temps, d'autres personnages récoltent les poussières de charbon qui s'y trouvent aussi. Ils en font des pains qu'ils sèchent et revendent pour entretenir les foyers où sont cuits les aliments. Je ne vous dit pas l'hygiène qui règne en ces lieux.

J'ai passablement voyagé, aux quatre coins du monde, mais je n'ai jamais vu de telles conditions.

Bon appétit !

Bonne soirée à tous

Dudu qui a réussi à perdre du poids lors de son voyage en Chine. C'était une grande première ...

PS: pourquoi dit-on tous les coins de la terre alors qu'elle est ronde ?

villars a écrit:

PS: pourquoi dit-on tous les coins de la terre alors qu'elle est ronde ?

Ami Dudu, c'est certainement parce qu'on dit "aux quatre coins de la France", que l'on appelle aussi "hexagone", excluant ainsi les DOM-TOM, comme l'on excluait, sans vergogne, les ex-colonies

A bientôt.
Michel

Plus de renseignements sur le Manicou .....

Le Manicou
Animal étrange, « monstre affreux » et bizarre si on en croit la description du R. P. Du Tertre :
« ... Cet animal a quelque chose du rat, du renard, du singe et du cochon, celuy que je vis estoit un peu plus grand qu'un chat, tout le poil qui le couvroit estoit d'un gris fort brun, et il sentoit si fort le bouquin qu'il faisoit mal au coeur, il avoit la teste longue comme celle d'un renard, qui tenoit un peu du groüin d'un cochon, sa gueule estoit grande, pleine de dents de chat, et mesme deux moustaches comme celles des chats : il avoit une queue presque deux fois aussi longue que son corps, moitié veluê, moitié pelée comme celle d'un rat ; les habitâs m'asseurèrent qu'elle estoit si forte, qu'il se pendoit par le bout aux branches des arbres, et s'élançoit d'arbre en arbre, avec une légèreté merveilleuse... »

Tous ces animaux en un seul, c'est notre Manicou aussi connu sur le continent américain sous le nom d'Opossum, l'unique représentant de l'ordre des Marsupiaux dans les Antilles où son aire de distribution s'étend dans toutes les Petites Antilles, de Grenade à la Dominique, y compris donc la Martinique. La Guadeloupe comme toutes les îles du Nord ne le possède pas. Notre Manicou appartient à la famille des Didelphidés ou Sarigues, qui sont de petits marsupiaux atteignant tout au plus la taille d'un chat et, souvent ne dépassent pas celle d'un rat. Ils ont un corps trapu et un museau plus ou moins pointu. Leurs membres postérieurs sont un petit peu plus longs que les membres antérieurs. Ils ont une poche marsupiale.

Pendant l'ère tertiaire, il y avait des Didelphidés en Europe, mais de nos jours, on les trouve uniquement sur le continent américain où ils nichent dans les arbres creux ou dans des trous creusés parmi les herbes et les buissons.

Ils ne sont certainement pas indigènes aux îles des Petites Antilles, où ils sont venus du continent sud-américain, il y a de cela bien longtemps. Les ossements et, entre autres, les mâchoires de ce marsupial, trouvés par le R. P. Pinchon dans les fouilles caraïbes à Paquemar (Vauclin) en Martinique, démontrent leur existence au moins dès l'époque des caraïbes.

La manière dont ils sont arrivés dans les différentes îles reste du domaine de l'hypothèse. Certains pensent que ce sont les Indiens caraïbes qui lors de leur passage dans les îles les ont introduits. D'autres par contre pensent qu'ils sont arrivés bien avant les Caraïbes, quittant le continent sud-américain sur les bois flottés par exemple, à l'époque où l'espèce n'était pas encore tout à fait stabilisée. Ils se seraient installés à la Grenade et ainsi aurait pris naissance notre sous-espèce (Didelphis marsupialis insularis A) différente de l'espèce venant du continent. Puis, sur des bois flottés par exemple, ils auraient pu franchir les courtes distances séparant les différentes îles, s'établissant ainsi dans la plupart des Grenadines (Bequia, Moustique, Cariacou, Ile Ronde, etc.), puis à Saint-Vincent, à Sainte-Lucie, à la Martinique et finalement à la Dominique, mais pas à la Guadeloupe. C'est là tout le mystère de l'origine de notre peuplement animal !

« Faire le mort »
A l'inverse de la Mangouste, le « Manicou » est un animal nocturne, c'est à ce moment qu'il quitte sa cachette pour partir à la recherche de sa nourriture ou à la recherche d'une compagne pendant la période des amours. Il mène une vie nomade et solitaire. On peut l'observer dans les arbres allant de branche en branche suspendu par sa queue prenante, en quête de fruits (mangues, corossols) ou bien visitant la campagne à la recherche de grenouilles, d'insectes, de vers, de rats qui constituent la base de son alimentation.

Il ne craint pas de s'approcher des lieux habités, un tas d'ordure peut bien être l'endroit lui permettant de manger à moindre frais. Un poulailler est tout aussi bien venu, il est littéralement pillé. Surpris, notre Manicou essaie de s'enfuir, si la fuite est impossible, il répand une forte odeur alliacée, prend une attitude menaçante en ouvrant une large gueule, ou bien « fait le mort » : couché sur le flanc, immobile, les yeux clos, la gueule entr'ouverte, la langue pendante. Selon certains auteurs, cette attitude serait purement involontaire. En réalité, une émotion violente provoque chez les « Manicous » une sorte de léthargie causée par l'adrénaline qui se déverse en grande quantité dans leur sang. Ce brusque afflux d'adrénaline se traduit par une espèce de syncope qui modifie le rythme cardiaque, celui de la respiration et la température du corps pendant tout le temps que dure cette étrange torpeur.
Les chasseurs martiniquais connaissent bien cette réaction, ne se laissent pas abuser, et en profitent pour capturer notre Manicou.

Un mode de reproduction original
La période de gestation est extrêmement courte, 12 à 13 jours en moyenne. Une portée peut avoir 8 à 18 petits. L'originalité de cette reproduction est que les petits, en naissant ont encore une forme larvaire avec des ongles forts à leurs pattes antérieures qui leur serviront à atteindre le marsupium, poche située entre les pattes postérieures de la femelle où ils termineront leur développement. C'est à l'intérieur du marsupium que se trouvent les tétines, sortes de mamelles que les « bébés Manicous » enfoncent profondément dans leur bouche. Ils peuvent téter et respirer en même temps quoique cette tétine descende jusque dans leur oesophage et demeurent suspendus à la tétine environ 70 jours.

La première sortie
{mosimage}A dix semaines, les jeunes commencent à sortir de la poche marsupiale, ils grimpent sur le dos de leur mère et s'agrippent à son pelage. Au moindre bruit, ils se réfugient dans le marsupium où ils continuent à s'allaiter. A l'âge de trois mois, ils quittent définitivement la poche pour vivre de façon autonome. Le nombre de portées par an est en moyenne de deux.

Une espèce bien implantée
Malgré une forte mortalité à la naissance (dans certains cas sur 15 embryons naissants, 7 arrivent à pénétrer dans le marsupium) et la chasse qui leur est donnée, le « Manicou » demeure encore actuellement un animal bien implanté à la Martinique. On peut en rencontrer le soir sur les routes. Eblouis par les phares d'une automobile, ils demeurent immobiles au milieu de la chaussée et se font tuer ou capturer vivants.
Menant une vie de « nomade », ils circulent dans toute la Martinique. On peut en apercevoir sur la route de Balata, à Ducos, à Rivière Pilote, à Sainte-Anne, et surtout près des bananeraies après qu'il ait plu. Mais il n'en reste pas moins que les grands bois, aux alentours des Pitons du Carbet et de la Montagne Pelée constituent son domaine d'élection.

Avec une image , celà serait mieux ......

Tous les chemins mènent à Rome... (non Naguito, pas au rhum).

Pour revenir c'est une autre paire de manches cloches.

Vu récemment à la TV , les Indonésiens se "régaler" ( je n'ai pas dit manger , mais régaler ...) avec les ....Mygales frites !!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Grosses araignées comme chacun le sait !

Putaing , ils feraient bien de venir en chercher ici , celà leur éviterait aux Mygales ,de venir se loger dans mes armoires ....

Et dire qu'ici elles sont protégées !!!!!

Andres

Tu as bien raison Pierre, un beau manteau de fourrure, ça fait toujours plaisir... surtout lorsque la température moyenne est de 27°

A bientôt.
Michel

pierredeparis a écrit:

Oui, Michel, car si sa femme vient à Paris elle en aura besoin, il fait 10° ici. Mais toi, à Marseille, tu est en slip de bain sur la plage du Prado Ce n'est pas que je sois jaloux, mais presque.

J'avais déjà remarqué , lorsque j'habitais Marseille , que les parisiens étaient très jaloux des marseillais ....remarque , c'est normal !!!!! Y'a tout à Marseille , même une équipe de foot !!!!!
Bpn , passons , sinon on serait obligé de parler aussi du PSG ....misère !!!!!

A+

Andres

Bonjour Pierre

Merci pour ce morceau de bravoure concernant la traduction en Créole ....

Une découverte pour moi !

A part quelques mots plus employés , celà est tout à fait compréhensible et bien imagé ....

Chantrelle , par exemple ????
Esquouaia ?????

Quant à Doudou ( sans X ) ce n'est plus employé dans un sens ironique , mais plutot dans un sens affectueux ( ou amoureux ) quelque soit l'âge de son interlocuteur ..Plutot un jeune qu'une personne agée bien sur ...
Une femme agée est souvent appelée " Man Doudou "

Et à présent , il vaut mieux parler de langue Créole plutot que de patois ...c'est quelquefois mal interprèté d'autant qu'enseignée dans certains collèges comme langue régionale !!!!

Quant à l'orthographe , c'est le grand point faible car elle varie selon "l'écrivain" . ( le QU est remplacé par un K par exemple ).

Tchimbé raid ...

Andres

PS : Les proverbes Créoles sont aussi très intéressants et très imagés !!!!
Re PS : Il y a différents Créoles , dont le Haïtien , et même des différences entre le Martiniquais et le Guadeloupéen , bien que restant très compréhensibles et toujours sur la base du Français .

Un exemple d'emploi du QU ou du K !!!!

Bonjour Andres, Bonjour à tous

L'auteur du livre LES BAMBOUS est François-Achille Marbot. Le livre comporte 50 fables de La fontaine (une réédition a été faite en 1869, en Martinique, avec des addittifs pour certaines fables). A mon grand étonnement, j'ai trouvé une édition de ce livre chez Casterman, en 1976 (ce qui prouve que son livre lui a longuement survécu), il est par exemple sur PM à 25eur et à 47eur. Sur ce site on le trouve aussi en édition ancienne, mais imprimé en métropole en 1885, 4ème édition. Le prix est de 230eur, et un autre exemplaire est à 180eur. Tous deux sont reliés. Chèro ces bouquins anciens !!!



François-Achille Marbot était né en 1817, en Martinique où il vécut jusqu'en 1854. Son père (breton) était dans la marine, et lui-même y entra à 12 ans comme commis (un autre frère était chirurgien dans la marine). Il gravit les échelons et devint commissaire de la marine en 1860, puis Ordinateur de l'île de la Réunion où il est décédé en 1866, à 49ans. Il servit également en Guyane et en Guadeloupe.

Une biographie : http://kapeskreyol.potomitan.info/marbot.pdf

Ah , les livres anciens !!!!!!!!!!!!!, mes premières amours de collectionneur et mes premières "chines " sur les marchés aux puces ......

Quand je pense à tous ceux qui sont passés dans mes mains !!!

Bon , il m'en reste bien quelques uns mais pour qui , pour quoi ????

A+

Andres