Pas d'ombrage pour Mademoiselle Sarah

Suite à la demande insistante de Bruno qui est tombé sous le charme de l'aimable Diaconnesse,voici un entier aux petits oignons dont le recto vaut le verso.
Quelques explications complémentaires seraient les bienvenues.
René
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glen a écrit:

Suite à la demande insistante de Bruno qui est tombé sous le charme de l'aimable Diaconnesse

Bonjour René, et merci de penser à ma curiosité pour Sarah Monod la Diaconesse (un seul "n" à Diaconesse, stp).

Belle OMEC de Boston, machine Bickerdike (Yvon Nouazé nous explique d'ailleurs que c'est à Boston que sont nées ces oblitérations).

Les ombrages à Versailles, je ne les trouve pas en gougoulisant, mais tant pis.

Aux USA, une "private postal card" est imprimée et vendue au public par l'industrie privée. Celle ci est à 1 cent (tarif intérieur US pour imprimés, I suppose).

La taxe appliqué à l'arrivée est de 10c (une fois à Versailles, une nouvelle fois à Paris en remplacement de la première qui semble annulée à la plume).

Les conditions d'admission de ces postal cards des USA au tarif des cartes UPU ont fait débat, mais là je passe la parole à Doudad, qui nous dit des choses sur une de ses pages. Il semble qu'ici les Bostoniens ont considéré que la carte demandait 2 cents d'affranchissement (tarif CP UPU, équivalent à 10 centiimes), insuffisance 1 cent, marque (USA) T d'insuffisance 5 centimes, insuffisance doublée 10 centimes.

Bruno

Alors celle-ci, pas poubelle !

Très intéressant. Avant le 19 mai 1898, les cartes privées américaines étaient interdites de circulation dans le ressort de l'Union Postale, et elles étaient considérées comme étant des lettres.

A partir du 19 mai (ou du 20, je ne connais pas la date exacte d'application), elles devaient porter la mention "PRIVATE MAILING CARD. Authorized by Act of Congress, May 19, 1898, POSTAL CARD - CARTE POSTALE". Celle-ci date du 20 mai 1898, mais il est certain que les cartes n'ont pas porté la mention dès le début. Les postiers américain ont-ils fait preuve de tolérance ? Ou n'ont-ils pas trop été pointilleux avec le règlement ?

Toujours est-il que celle-ci est considérée comme une carte postale UPU au tarif de deux cents, insuffisamment affranchie pour un cent.

Le calcul de la taxe se fait en prenant le rapport entre le tarif français de la lettre UPU (25) et le tarif américain (5), soit un indice de 5, multiplié par l'insuffisance, soit 5 X 1, petit timbre circulaire américain T/5 de demande de taxe.

Les français perçoivent le double de la taxe (double de l'insuffisance constatée), soit 10 centimes. La lettre est taxée une première fois, présentée à Versailles, pas distribuée, annulée par Versailles, renvoyée à Paris, retaxée à 10 centimes, et distribuée.

Très jolie pièce, peut-être un premier ou deuxième jour non officiel. Je vais chercher la date d'application du Private Mailing Card Act.

Les cartes postales n'étaient pas admises au tarif réduit (XVIII, 1°, Règlement de Washington 1897), seulement les cartes de visite et les cartes adresse. Celle-ci est clairement titrée POSTAL CARD, donc c'en est une (C.Q.F.D. )

D.

Merci Bruno,et en guise de gratitude,voici le curuculum de notre Diaconnesse ( Avec 2 n )
René
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glen a écrit:

Merci Bruno,et en guise de gratitude,voici le curuculum de notre Diaconnesse ( Avec 2 n )

Merci René, très intéressant

Pour les n, peut-être que l'orthographe a varié. Je me réfère au Petit Larousse et au site actuel (contenu compris) :
http://www.diaconesses-reuilly.fr/

Mais laissons vite tomber ce minuscule débat. JF vient de parler de dates, ça c'est intéressant aussi.

Bruno

Merci Doudad pour cette disection,j'avais répondu à Bruno sans voir ta réponse.
Pour la POUBELLE ils ne la ramassent que deux fois par mois,donc je n'ai pas fais de rangement vertical.
René

J'ai trouvé la date d'application, 1er juillet 1898.

La carte de glen est donc soit une tolérance, soit une négligence.

D.

Alors Poubelle ou pas Poubelle
René

Pas poubelle, 1er juillet 1898 peut-être. Ce qui est écrit peut l'être de nouveau. Montres cette pièce à Marcorse s'il ne l'a pas vu, il devrait être intéressé ou t'en dire plus.