Calcutta, 1899

Bonjour,





Une CP anecdotiquement curieuse.

1) C'est un volet réponse d'un entier CP-Réponse international. Mais utilisé hors norme, de Paris à Calcutta. Celà étant, je n'ai jamais lu nulle part que cela soit interdit (excuses, mon subjonctif ne s'étend pas trop au temps passés) .

2) Il n'est pas oblitéré au départ en France. Nous avons juste la date manuscrite de l'expéditeur (Blatier à Béziers), le 22 février 1899. En fait il ne porte aucune marque française.

3) Nous avons un cachet maritime anglais Sea Post Office du 5 (?) mars. Est-ce à Aden ?

4) Puis arrivée à Calcutta le 12 mars avec 4 frappes dont 3 différentes, difficulté de distibution illustré par la mention en rouge (Customs House, Bengal chamber of Commerce (? ?), par rapport à la suscription "To the editor of the Calcutta Commercial Guide".

Ma question double : Où se fait l'échange France-Angleterre entre Béziers (Marseille) et Calcutta ? Pourquoi le timbre est-il resté inoblitéré ?

Bruno

Bonjour,

Je doute fort que ta carte réponse soit partie de Béziers et soit passée par Marseille. Ton imagination est débordante sur ce coup.

Le cachet de Blatier à Béziers doit correspondre au volet "aller" et doit avoir été appliqué sur la partie "réponse" pour tenter d'éviter ce type d'utilisation au frais de l'expéditeur initial.

Le cachet Sea Post Office doit justifier une mise à la poste à bord d'un bateau.

marco a écrit:

Bonjour,

Je doute fort que ta carte réponse soit partie de Béziers et soit passée par Marseille. Ton imagination est débordante sur ce coup.

Le cachet de Blatier à Béziers doit correspondre au volet "aller" et doit avoir été appliqué sur la partie "réponse" pour tenter d'éviter ce type d'utilisation au frais de l'expéditeur initial.

C'est vrai que mon imagination déborde parfois

Cependant, si l'expéditeur de cette carte n'est pas Blatier à Béziers, comment cet expéditeur peut-il expédier une carte à Calcutta, en demandant un envoi de doc ("so kind as to send me a specimen...") sans mentionner son nom et son adresse ?

Bruno

Bonsoir,
1° « Pourquoi le timbre est-il resté inoblitéré ?» Il me semble bien qu'il suffit que l'entier comporte un empreinte de timbre à date pour le considérer oblitéré.
2° « Cependant, si l'expéditeur de cette carte n'est pas Blatier à Béziers, comment cet expéditeur peut-il expédier une carte à Calcutta, en demandant un envoi de doc ("so kind as to send me a specimen...") sans mentionner son nom et son adresse ? » Peut-être tout simplement parce que le destinataire connaît déjà l'adresse exacte de l'expéditeur, M. Blatier, avec lequel il est — peut-être — en relation.
Cordialement
Lulu

Citation :

Cependant, si l'expéditeur de cette carte n'est pas Blatier à Béziers, comment cet expéditeur peut-il expédier une carte à Calcutta, en demandant un envoi de doc ("so kind as to send me a specimen...") sans mentionner son nom et son adresse ?

Oui, tu as raison. Le cachet Blatier à Béziers doit bien être l'adresse à laquelle la doc doit être adressée.
Dans ce cas, l'utilisation de la "réponse" n'est pas liée au coupon "aller" car celui-ci n'a pas pu venir de Calcutta.
Je crains que ta question reste sans réponse.
Il faut expliquer le cachet Sea Post Office pour déterminer si la carte a été postée à terre en france ou à bord d'un navire.

marco a écrit:

Il faut expliquer le cachet Sea Post Office pour déterminer si la carte a été postée à terre en france ou à bord d'un navire.

Tu peux retrouver ce timbre SEA POST OFFICE page 109 du n°17 des D.P., type IVc, apparemment brigade A du bureau flottant de tri postal circulant entre Aden et Bombay.

Comment une carte de Béziers, sans maques postales françaises, c'est-elle retrouvée à découvert sur le paquebot anglais d'Aden, je vous laisse le soin de répondre, mes bons Maîtres.

D.

Lulu a écrit:

Bonsoir,
1° « Pourquoi le timbre est-il resté inoblitéré ?» Il me semble bien qu'il suffit que l'entier comporte un empreinte de timbre à date pour le considérer oblitéré.

Bonjour,

Bonne remarque, Lulu, c'est très logique en ce qui concerne une éventuelle tentative de réutilisation d'un entier ayant déjà voyagé.

Mais tout cela ne nous dit pas comment cet entier apparemment rédigé à Béziers semble avoir surgi dans le service postal entre Aden et l'Inde anglaise... Bon, je crois qu'on ne le saura jamais.

Bruno

hola amigos,

admettons que Blatier ait envoyé, le 22 février, sa carte postale réponse depuis Béziers avec les deux volets attachés et remplis (je sais, c'est étrange) à destination de Calcutta.
Le volet n°1 adressé à un correspondant calcutiste lambda, et le second volet rempli tel que nous le voyons. Ce n'est pas règlementaire, je suis bien d'accord, mais imaginons que ça c'est passé comme ça.

Les marques françaises sont donc portées sur le volet n°1, que nous n'avons plus.

La carte double est convoyée sous dépêche par un paquebot français déposant son courrier à destination de l'Inde quelque part entre Aden et Calcutta, la dite carte double est traitée par le tri embarqué, qui appose son SEA POST OFFICE au moins sur le volet n°2.

A Calcutta, la carte est séparée (par le destinataire ?), la partie n°1 restant à son destinataire avec la correspondance perso, la partie n°2 étant traitée par la poste de Calcutta avant distribution. Pas d'oblitération sur l'image du timbre, puisque français.

La réponse payée ne s'imposait pas, c'est une demande d'échantillon avec adresse postale. Il n'y a pas de taxe, parce que les hindous sont suuuuper cooools, man !

C'était ma minute "moi aussi je déborde du cerveau quand je veux".

D.

Doudad a écrit:

Les marques françaises sont donc portées sur le volet n°1, que nous n'avons plus. déborde du cerveau quand je veux".

Pendant qu'on y est, débordons un peu plus (c'est le même prix), et imaginons une demande de taxe du bureau d'origine, pour une carte non règlementaire taxée comme lettre, avec une belle marque T dans un triangle sur le volet n°1, et la mention manuscrite 10, pour 25-20 X2.

Mention dont les hindous n'ont pas tenu compte, puisqu'ils sont suuuuper cooools, man !

D.

Doudad a écrit:

hola amigos,

Salut camarade,

Citation :

C'était ma minute "moi aussi je déborde du cerveau quand je veux".

Je connaissais "travailler du chapeau "

Bruno