Un cadre dirigeant, que nous appellerons Bernard, sur la fin de sa carrière, reçoit une nouvelle secrétaire toute jeune et pimpante.
Comme Bernard lui dicte le courrier, un beau matin, la mignonne s’aperçoit que le cher homme a sa braguette ouverte. Elle rougit,
ne sachant comment l’informer de sa tenue négligée puis, soudain, elle a une idée.
" Monsieur Bernard," dit-elle," la porte de la guérite est ouverte..."
Bernard, plongé dans la concentration requise par l’importance du courrier auquel il doit répondre, entend la belle enfant mais ne saisit pas la portée de sa remarque.
Cependant, en fin de matinée, le regard de Bernard tombe sur le corps du délit (! !) et, tout à coup, la lumière se fait ! Tout gaillard, souriant de sa relative infortune,
il appelle sa jeune secrétaire sur l’interphone et lui dit, finaud :
" Mademoiselle, ce matin, quand vous avez mentionné cette guérite dont la porte était ouverte... n’avez-vous pas également remarqué un beau militaire au garde-à-vous ? "
" Non Monsieur, “ rétorque la belle enfant.
" Tout ce que j’ai vu, c’est un ancien combattant handicapé assis sur deux vieux sacs à paquetage. "