La brigade légere a mis 14 années

Bonsoir - Deux lettres chargées du même expéditeur au même destinataire à 14 ans d'intervalle. que représentaient 2000 Frs. ( Suisse ? )à cette époque,sans doute beaucoup de sous. Pour le non par avion, je suppute que vous savez la raison de sa présence, quand au dos c'est l'ami Andres qui va être content de voir tous ces gris-gris.Je suppose que le chiffre 88 est le poids ? .
René
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bonjour,

glen a écrit:

Pour le non par avion, je suppute que vous savez la raison de sa présence

au moins une raison suffisante, le tarif suisse pour l'étranger de surface est de 30 centimes en dessous de 20 grammes (1er mai 1924), la taxe de recommandation pour l'étranger est de 40 centimes, (1er février 1921).

D.

Merci Doudad de m'avoir fais au moins une réponse, je commençais à me croire aux abonnés absents, il me semblai pourtant y avoir de quoi susciter quelques petites réponses.
Pour le non par avion un directeur de la poste et éminent collectionneur m'a assuré que c'était simplement parce que les lettres chargées ne prenaient pas l'avion .
J'attends les démentis, avec bien sur les références adéquates si il y en a.
René qui a du se lever ce matin du mauvais pied et qui le sait.

glen a écrit:

un directeur de la poste et éminent collectionneur m'a assuré que c'était simplement parce que les lettres chargées ne prenaient pas l'avion.

avec de telles références, on ne peut évidemment que lui faire confiance.

Le seul problème, c'est que dans l'Article premier §2 du Chapitre premier de l'Annexe 1 des dispositions concernant le transport de la poste aux lettres par voie aérienne, suivant la Conférence ad hoc (bull. n°5 de 1928) stipule que les objets mentionnés à l'article 33 de la Convention de Londres (lettres, CP, imprimés, etc ...) "peuvent être soumis à la formalité de la recommandation" lorqu'ils voyagent par avion.

Un des deux se trompe, soit le directeur de la poste, soit le bulletin de la même poste.

En fait, je ne connais pas le tarif avion de Suisse pour le France en 1928, mais il est probable que les trente centimes du port terrestre ne couvraient pas le tant % requis pour voyager par avion (avec taxe à l'arrivée).

D.

Bonjour,

La deuxième lettre ne semble pas être une lettre chargée.
Elle comporte bien une mention " Chargé " mais n'indique pas de montant.
De même sur l'étiquette Genève 11 la lettre R n'a pas été enlevée comme sur la 1ère lettre et comme cela aurait du être le cas.
De l'autre coté de l'enveloppe, une seule étiquette - sceau de l'expéditeur et non des cachets de cire aux quatre coins + au centre

Il s'agit donc d'une simple lettre Recommandée. Il manque quatre éléments obligatoires : Montant de la valeur déclarée, poids, lettre R restante sur l'étiquette, cachets de cire )

Pour le chiffre 88 sur le premier pli, il doit bien s'agir du poids comme cela était obligatoire pour les Chargements ( poids au gramme près ). Le poids devait pouvoir être vérifié durant le trajet postal et à l'arrivée.

Cordialement.

Jean Pierre

Ben, il va pas être content Monsieur le Directeur, quelqu'un qui est capable de donner tout le pedigré d'une oblitération mécanique ( de celles ou l'on ne comprend rien au bout de 30 secondes tellement c'est compliqué ) avec nom de la machine, lieu,quels essais elle à fait, ou, combien de temps etc..........
Pour continuer je vous mets cette lettre recommandée par express par avion du 16 Juin 1947
Partie des Acacias le 16/6 - ambulant Sete à Paris 17/6 - puis par pneumatiques : Paris 30 Bd.Diderot 10H30 - Paris 21 12 rue Castex 10H40 - Paris 98 Bourse 11H05 - Paris vIII rue la Boetie 11h35 - Paris XVII av.Wagram 12H - puis par cycliste ou autres distribution 136 Bd.Malesherbes. question: pourquoi n'a-t-elle pas pris l'avion?
J'espère que sur ce coup là votre réponse rejoindra celle de mon ami.
René
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Jean-Pierre LALAU a écrit:

La deuxième lettre ne semble pas être une lettre chargée.

De toutes manières, il ne me semble pas que l'on parle encore de "chargement" dans le vocabulaire UPU en 1929 (sauf pour certains chargements d'office). Il y a la recommandation et les valeurs déclarées, et les deux sont admises par avion (les secondes par accords bilatéraux). Pour que cette lettre (la deuxième) ait voyagé par avion, il faudrait, sauf erreur, que l'affranchissement terrestre (30 centimes) couvre la valeur du (ou d'un des) tarifs avion. Pas certain ...

Citation :

Pour le chiffre 88 sur le premier pli, il doit bien s'agir du poids

Si c'est le poids, l'affranchissement ne compte pas la reco+VD. Le tarif Suisse UPU en 1915 est de 25 centimes pour moins de 20 grammes, et ensuite 15 centimes par 15 grammes. Si je ne mélange pas les crayons, 88 grammes, c'est la tranche 80/95, soit 20 + (5 X 15) = 95 centimes.
Il faut rajouter la reco à 25 centimes, plus la VD. Cette somme a t-'elle a pu avoir été réglée en espèces ?

D.

Si cela peut faire avancer le Schmil.........
René
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Bonjour,

Sans pouvoir répondre au problème de ces mentions "pas par avion" qu'on voit sur des envois recommandés ou avec valeur déclarée depuis le développement des lignes postales aériennes à la fin des années 1920 et jusqu'en 1940, je montre ici deux exemples différents: