bonjour,
attention à ne pas confondre les termes. En histoire postale, la rigueur sémantique est capitale, sinon on en arrive rapidement à prendre le recto pour le verso, et inversemement.
Donc, ici, il ne s'agit pas de
convoyeurs de ligne, mais de
convoyeurs-station. C'est important, car ça nous permet de suivre à la trace le parcours de la carte.
Levée en gare de Saint-Girons (Ariège) par le convoyeur de la ligne Saint-Girons à Boussens, qui applique son dateur sur la suscription et sur le timbre-poste, comme il en a le droit depuis quelques mois (la fameuse instruction 193, pour ceux qui ont suivi). Il fait dépêche pour l'agent situé au terminus de sa ligne, qui est en l'occurence son collègue convoyeur sur la ligne Montréjeau à Toulouse, qui réceptionne la carte en gare de Boussens (Haute-Garonne). Ce dernier fait alors dépêche pour Toulouse, son terminus, après avoir frappé en passe la carte au verso avec son timbre dateur. A Toulouse, l'agent de l'ambulant qui traite la carte ne la frappe pas de son dateur en transit, respectant en cela les termes de l'intruction 116, tout aussi fameuse (voir à ce sujet un excellent site récemment primé à l'IPHLA).
La carte va ensuite à Bordeaux par l'ambulant, dateur à l'arrivée.
Réponse rédigée grace à l'aide toujours efficace de l'ami Gilles
, éternel amoureux des trains ariégeois, et toujours bien vivant sur le net (il a même encore des ventes ouvertes chez mascoo
) :
http://lapasset.marcoferro.pagesperso-orange.fr/cs8.htm
D.
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dubito, ergo sum