Port Payé Marseille...

Bonjour à tous et bises aux dames,

Dans leur catalogue publié en 1966, MM. G.Honnorat, G.Combes et J.Brun mentionnent ceci (p.30):


Que s'est-il passé entre  1770 et 1785?
En dehors d'amélioration de dates (hypothèse vraisemblable), une chose est certaine; le 11uin 1781, il n'y avait pas de cachet disponible, et l'on faisait ça à l'ancienne! Manuscrit. Regardez bien, sous le cachet linéaire, c'est écrit "port payé". L'encre semble bien être la même que celle de l'adresse, ce qui exclut une indication proprement "postale"...


Toutefois l'apposition de ce cachet linéaire m'incite à supputer* sur une sorte d'officialisation de cette mention de la main de l'expéditeur, d'autant qu'il y a aussi ceci:


...comme un paraphe (d'une encre différente), apposé au guichet? Vraisemblablement.

Quand qu'en pensez-vous, nobles historiens postaux et spécialistes de la chose administrative?

A bientôt.
Michel  qui vous laisse du temps, absent qu'il sera jusqu'à dimanche soir!

* le "m'incite à supputer" est spécialement dédié à Andrès

Labroquerie a écrit:

Bonjour à tous et bises aux dames,

Dans leur catalogue publié en 1966, MM. G.Honnorat, G.Combes et J.Brun mentionnent ceci (p.30):

Que s'est-il passé entre  1770 et 1785?
En dehors d'amélioration de dates (hypothèse vraisemblable), une chose est certaine; le 11uin 1781, il n'y avait pas de cachet disponible, et l'on faisait ça à l'ancienne! Manuscrit. Regardez bien, sous le cachet linéaire, c'est écrit "port payé". L'encre semble bien être la même que celle de l'adresse, ce qui exclut une indication proprement "postale"...

Toutefois l'apposition de ce cachet linéaire m'incite à supputer* sur une sorte d'officialisation de cette mention de la main de l'expéditeur, d'autant qu'il y a aussi ceci:

...comme un paraphe (d'une encre différente), apposé au guichet? Vraisemblablement.

Quand qu'en pensez-vous, nobles historiens postaux et spécialistes de la chose administrative?

A bientôt.
Michel  qui vous laisse du temps, absent qu'il sera jusqu'à dimanche soir!

* le "m'incite à supputer" est spécialement dédié à Andrès

  ce grigri  fait penser à une  vérification  de franchise.

Bonjour à toutes et à tous,

À moi aussi, ce paraphe d'une autre encre me fait penser à une marque de franchise.

À titre de comparaison, un marque au tampon de vérification de franchise du 09 mars 1844.

Je trouve la parenté bien réelle.

Pour corroborer notre pensée, un scan du verso serait un plus indéniable, je m'attends à ne pas voir de taxe indiquée.

A plus.

bonjour,

je ne sais pas si on peut vraiment associer les deux marques.

La marque rouge ci-dessus est introduite par l'article V de l'arrêté du 27 vendémiaire an VI (suppression des franchises et contreseings), soit seize ans avant la lettre montrée par Michel. Elle est destinée à confirmer au bureau distributeur que les lettres envoyées par quelques hauts fonctionnaires sont bien franches de port, malgré la suppression de leur contreseings (ports théoriquement payées sur compte par les dits fonctionnaires) ; marque appliquée à Paris.



Ce procédé est introduit par une situation particulière (suppression des franchises en 1797), pas certain qu'il s'applique déjà en 1781.

D.

En 1786 (date manuscrite 16 7bre), on utilisait une griffe P. PAYE à la place de la mention manuscrite.



D.

La même, 7ème d'août 1786, taxe 5 au dos.

Tout manuscrit (MARSEILLE FRANCHE). Le vendeur dit 1798, à vérifier ...

Sur la lettre pour Nice un peu plus haut, il y a un port dû indiqué au recto, c'est parce que Nice est en Italie, pas en France.

La lettre doit être franche jusqu'à la frontière. On en trouve d'autres pour Nice avec la même double griffe en 1786/87.

D.

Bonjour à tous et bises aux dames,

Voici deux scans du dos.


Au milieu de gribouillis, il y a quelque chose qui ressemble très vaguement à un 5 manuscrit...

A bientôt.
Michel