Lyon depart millésime romain attardé

bonsoir toul'monde
je viens de recevoir une petite curiosité; à LYON DEPART le millésime en bâton apparaît en 1887


et en 1890 des millésimes sont encore gravés en caractères romains



connaissez vous des millésimes en romain encore plus tardfs?

Bonjour François,

Pour pouvoir (vouloir ?) recenser ce genre de choses, je pense qu'il aurait fallu modifier l'usage de la nomenclature de Barthélémy et séparer le bloc dateur pour les parties jour, mois, an pour ne plus parler de r,m,b ou c

pour faire un truc du genre R/84bbr

parce que maintenant à part prendre tes ddc en R/84m > 1890 pour regarder ... mais cela ne t'avancera guère
 

amitiés

Bonjour,

Cette "anomalie" était connue du Dr Goubin qui, dans un article sur ce fameux dateur romain ou bâton démontre qu'il est illusoire de fixer des limites (lire notamment les premiers paragraphes de la 2e page):

Je rejoins Laurent, avec lequel nous avons eu un échange semblable il y a quelques semaines.

Je pense en effet que les changements suite à décision de tàd, d'essais, de bloc dateur etc... sont intéressants à suivre pour leur période de démarrage, mais ensuite, ils n'étaient rien de plus que outils à disposition et pouvaient être piochés au gré des besoin.
2 preuves simples (il en existe certainement plein d'autres) :
* oblitérations du jour de l'an sur Sage avec raclage de fonds de tiroirs en bonne et due forme pour oblitérer avec tout ce qui tombait sous la main
* Les cachets d'essai . Par exemple le Beaufond 672, je l'ai vu de 1881 à 1883 sans trop chercher. C'était un cachet d'essai en 1881 puis c'est devenu un cachet quand l'essai a été fini  et je ne crois qu'ils aient testé 2 ans ...

Bref, les pdc c'est génial, mais les ddc n'ont un intérêt, pour moi, que tant qu'elles sont antérieures à la pdc suivante => on a alors la certitude qu'il manque quelque chose soit d'un côté soit de l'autre.
Si elles se chevauchent, difficile de savoir et cela ne donne aucune indication sur ce qui nous intéresse vraiment : la date de bascule

pas simple à expliquer, mais je pense que vous me suivrez

vus sur le net :

bonjour à tous
merci de vos participations
notez que je n'ai pas parlé de "nouveauté"; je l'ai échappé belle!!!!!
mais que je remettais en évidence cette anomalie de gravure
En effet, notre grand maître le Dr Goubin, détaille le passage des caractères romains au bâtons avec moult exemples à l'appui, et conclut à une transition
cahotique au niveau national parce que le remplacement des éléments mobiles des bd se fait en tenant compte du principe de l'économie.
Certes; mais je parle seulement du millésime.  je comprends parfaitement que les éléments jours et mois résistent à l'envahisseur, mais les millésimes ne peuvent servir qu'une année;  donc on peut se poser la question de savoir quelle moche a piqué le graveur du millésime 90 livré à LYON DEPART et celui
qui a gravé le 01 de PAU.
mais mon recensement va jusqu'à cataloguer ces petites anomalies qui font la joie des collectionneurs.
Et pour mes lecteurs, l'essentiel est que je leur donne les règles de mon jeu
pescator

François,

Si cela peut te consoler ou te remotiver, je pense que ces "millésimes romains tardifs" ne sont pas forcément des erreurs de gravure. Il faudrait en voir bien d'autres exemples, y compris de ces deux gros bureaux de Lyon Départ et Pau pour arriver à cette conclusion. Le premier n'est connu que fin août et le second en mai, donc pas en début d'année ni pour l'un ni pour l'autre: si ces millésimes avaient été livrés normalement, comme tous les ans en fin d'année précédente, il me semble qu'ils auraient été signalés tout au long de leur année respective.

A Lyon, il pourrait s'agir, en réalité, d'un employé qui, à un moment donné, après avoir perdu (temporairement) le millésime en question (pour le retrouver plus tard), a sorti de son tiroir des caractères qu'ils conservaient précisément en cas de dépannage.
Par contre, le 01 de Pau est nettement plus gênant. Il est peu probable que le dépôt central du matériel ait pu fournir un tel millésime fin 1900 car ses fournisseurs ne devaient plus en fabriquer avec empattement. Alors, on peut s'orienter vers un dépannage local... mais reste à trouver d'autres exemples similaires.

Mes remarques étaient plus générales: les fournisseurs des timbres à date et ceux des caractères dateurs étant distincts, il est plus simple de dresser des classifications en ne tenant compte que des couronnes;

bonsoir à tous
Laurent , pour Lyon départ je n'ai que cette date et donc difficile d'argumenter.
mais pour Pau, je plaide pour une livraison en début d'année
la pdc est du 2 JANV 01 (ma collection)



et la ddc communiquée par Y. Nouazé est 14 OCT 01


entre les deux j'ai les dates du 20AVRIL, 11 MAI, 14 et 24 AOUT

donc une utilisation qui me paraît constante au cours de l'année
pescator

C'est clair, effectivement.
Étonnant, surtout si on ne connait pas un seul autre bureau depuis 1891!
J'interroge le spécialiste qui ne nous lit pas ici.
@+