Fonctions des "Bureaux gare"

Qui peut m'indiquer le ou les ouvrages à lire pour comprendre l'utilité et les fonctions des Bureaux Gare, surtout pour la période de 1930 à leur suppression ?
Merci d'avance.

Il n'existe pas d'ouvrage écrit par un philatéliste, tout au plus quelques articles, dans 'Les Feuilles Marcophiles' notamment mais pas à la même période.
En fait, les bureaux-gares sont les 'ancêtres' des centres de tri qui les ont remplacés.
Dans un article paru dans le n°39 de septembre 1982 de "Relais", Jean DURAN souligne qu'ils avaient été créés en raison de l'éloignement des recettes principales des nouvelles gares des villes ou des grands axes ferroviaires.

bonjour,

Bonif a écrit:

Jean DURAN souligne qu'ils avaient été créés en raison de l'éloignement des recettes principales des nouvelles gares des villes ou des grands axes ferroviaires.

ce n'est pas mon sentiment, à la lecture de la circulaire 373/Vandal de décembre 1864.



Il me semble qu'ils ont été créés pour absorber une partie du trafic laissé en plan par la suppression d'un certain nombre de lignes d'ambulants en 1863/1864, dans la foulée des bureaux de passe ("... de récente création. En raison de leur institution, ont a accomplir des travaux ..."). Le fait qu'ils aient pu servir de complément à la desserte périphérique des grandes agglomérations n'est qu'une circonstance favorable. Dès 1865, un certain nombre de bureaux-gare ont d'ailleurs été rattachés au bureau sédentaire de leur commune.

Mais ce n'est que mon interprétation ...

D.

Merci Laurent et Jean-François pour votre aide. En fait le seul article que j'ai pu lire est celui de Patrick LAVENAS dans le n° 675 mars-avril 2017 de La Philatélie Française. C'est léger et je reste sur ma faim. 
J'ai l'impression que ces bureaux centralisaient les dépêches en provenance des bureaux de leur "secteur" pour faciliter leur prise en charge par les convoyeurs. Par la suite ils ont procédé au relevé des boites de gare et plus tard à une "intégration" des diverses dépêches afin d'en constituer de nouvelles plus à la portée des convoyeurs. Mais c'est une supposition de ma part car jusqu'à maintenant je n'ai rien ou quasi rien trouvé.

Candide a écrit:

J'ai l'impression que ces bureaux centralisaient les dépêches en provenance des bureaux de leur "secteur" pour faciliter leur prise en charge par les convoyeurs. Par la suite ils ont procédé au relevé des boites de gare et plus tard à une "intégration" des diverses dépêches afin d'en constituer de nouvelles plus à la portée des convoyeurs.

Chronologiquement, avant que les personnels en gare ne soient chargés de la levée des boîtes de gare, ils étaients dénommés "préposés des postes dans les gares" chargés de l'échange des dépêches, surveillance des chargeurs et service des boîtes (mais pas de leur levée) (arrêté du 20/05/1855, IG 1856/23). Ils n'opéraient pas dans des bureaux de poste en gare, mais dans des entrepôts. A partir de février 1867, ils ont été autorisés à lever et timbrer le courrier (dateurs GARE DE XXX)

Ne pas confondre les entrepôts avec les bureaux-gare, créés vers 1864 ou 65 suite à la réorganisation du service des ambulants, et qui sont devenus pour beaucoup des annexes de recettes des postes, avec commis et tout le toutim. Dateur XXX-GARE.

Nous nous sommes écharpés là-dessus il y quelques années, je ne sais plus qui me soutenait le contraire.

D.

Bonsoir,

Il aurait mieux valu que je montre dès le début ce qu'avait écrit Jean Duran afin d'éviter à JF de relever une éventuelle contradiction:

[quote="Doudad"]

Candide a écrit:

Nous nous sommes écharpés là-dessus il y quelques années, je ne sais plus qui me soutenait le contraire.

D.

j'ai participé à l'écharpement
en fait il y a eu plusieurs situations quifont que tout le monde a eu tord et raison
dans certains cas les entrepots GARE DEXXX et les bureau de plein exercice XXX-GARE ont existé séparément, dans d'autres cas ils ont cohabités et parfois se sont succédés. j'ai les trois cas dans mon département

Toutes ces querelles ne facilitent pas la compréhension des choses. De plus on trouve dans certains écrits des erreurs de date qui sèment le doute. Leurs auteurs ne citent jamais  leurs sources.